Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Mercredi 22 mars en Conseil des ministres. Le président de la République a expliqué qu'"une République exemplaire" exige qu'il ne puisse pas y avoir de "suspicion à l'égard des personnes qui exercent les plus hautes fonctions ou qui briguent les plus hautes responsabilités".

"Les masques tombent, la machination est maintenant aux yeux de tous les Français, a lancé sur franceinfo François Fillon. Chaque semaine, il y a des fuites contre le secret de l'instruction organisées par les services de l'État. Et comme par hasard, le PS, M. Macron, M. Hollande se jettent sur ces pseudos révélations pour exiger qui n'y ait pas de candidats à droite. La vérité, c'est que la gauche est dans l'incapacité de gagner cette élection et qu'elle n'a plus qu'une seule possibilité pour y parvenir, ce serait de ne pas avoir d'adversaires à droite. Je lui dis : ça ne se produira pas".

Alors que l'enquête qui le vise a été élargie mardi 21 mars à des faits "d'escroquerie aggravée", de "faux" et "usage de faux". Le Canard enchaîné a par ailleurs affirmé dans sa dernière édition que François Fillon avait été rémunéré 50.000 dollars par le biais de sa société de conseil, pour organiser une rencontre entre un industriel libanais, le PDG de Total et Vladimir Poutine.

Le Kremlin a réagi ce mercredi aux accusations du Canard Enchaîné visant François Fillon, déclarant que Poutine n'a pas besoin "d'intermédiaire" pour rencontrer des hommes d'affaires.

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

À quarante jours de l'élection présidentielle, Marine Le Pen reste haut dans les sondages, mais depuis quelques semaines, le Front national est rattrapé par les affaires.

En tout, cinq enquêtes judiciaires ont été ouvertes en France sur la patronne du FN, son mouvement ou ses proches : soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, financement opaque du parti, détournement présumé d'argent public...

Capture vidéo - Envoyé spécial F2. Front national : les hommes de l'ombre

Capture vidéo - Envoyé spécial F2. Front national : les hommes de l'ombre

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

Ziyed Ben Belgacem, un Français âgé de 39 ans a été abattu à l'aéroport d'Orly. Il était connu des services de renseignement. 

 L'homme était fiché "J" au Fichier des personnes recherchées (FPR), et était donc recherché par la police judiciaire pour des faits de vol à main armée. 

 "Détecté comme radicalisé", il avait fait l'objet en 2015 d'une perquisition administrative, qui "n'avait rien donné", selon une source policière. 

Samedi vers midi, les enquêteurs ont placé en garde à vue son père et son frère, des auditions menées notamment pour dresser son profil. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. Une perquisition a aussi été menée au domicile de Ziyed Ben Belgacem à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). 

Vers 6H55, l'homme a tiré sur trois policiers lors d'un contrôle routier à Garges-lès-Gonesse, au nord de Paris, blessant légèrement l'un d'entre eux à la tête avec un pistolet à grenailles. Cet agent est hospitalisé. 

L'assaillant est ensuite repéré au sud de Paris, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) où il fait "irruption dans un bar en proférant des menaces" et vol son véhicule à une femme, a affirmé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux. Il se rend ensuite à l'aéroport d'Orly, à une dizaine de kilomètres.

Vers 8H30, au premier étage du hall 1 d'Orly-Sud, il "essaye d'agresser une patrouille Sentinelle pour s'emparer de l'arme à feu de l'une des militaires" de la patrouille, composée de soldats de l'armée de l'air, a indiqué le ministre. 

Selon une source proche de l'enquête, après avoir braqué la militaire avec le pistolet qu'il avait utilisé à Garges-lès-Gonesse, il a bien réussi à s'emparer du fusil Famas de cette dernière, avant d'être immédiatement abattu. 

La militaire "mise à terre" par l'assaillant, ses deux collègues ont "ouvert le feu pour la protéger" et "protéger tout le public", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Une opération de déminage a été menée mais aucun explosif n'a été retrouvé sur lui et à proximité.

Près de 3000 personnes ont été évacuées. Orly-Ouest, où le trafic était interrompu depuis l'agression, a rouvert ses portes samedi vers midi.

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

Mélanie Ségard a présenté mardi 14 mars à 20h35 la météo du week-end sur France 2. Cette jeune femme trisomique de 21 ans a réalisé son rêve, après un appel lancé sur internet. 

"A 100.000 likes, je présente la météo à la télé", avait lancé Mélanie dans une campagne sur Facebook début mars. Elle en a reçu plus de 200.000 en dix jours. Une victoire pour elle, et pour beaucoup d'autres.

La météo présentée par Mélanie Ségard, une jeune femme trisomique

Elle poursuit ainsi l'objectif de mieux faire connaître au grand public cette anomalie chromosomique qui concerne 65.000 personnes en France et représente la principale cause génétique de déficit mental.

Une équipe de France 2 l'avait suivie dans ses répétitions sur le plateau de la météo avec la présentatrice Nathalie Rihouet. 

À l'approche de la journée mondiale de la trisomie 21, le 21 mars, l'association Unapei a choisi cette jeune femme "naturelle, spontanée" qui "respire la joie", pour montrer ce handicap sous un jour positif.  

"Chaque fois que l’on oblige les gens à se questionner sur le regard qu’ils portent sur le handicap, on fait avancer la cause des personnes handicapées", a expliqué sur franceinfo la psychanalyste Claude Halmos. 

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI
Marseille : Une policière agressée lors d'une interpellation

Une policière de la Brigade anti-criminalité (Bac) a été "sérieusement blessée" au visage samedi matin 11 mars lors d'une interpellation. 

L'équipage de police, qui intervenait dans le 8e arrondissement de Marseille, à la suite d'un refus d'obtempérer, tentait de contrôler trois individus en état d'ébriété lorsque l'agression a eu lieu, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. 

"Ces derniers se rebellaient, deux d'entre eux agressant la policière en lui assénant de très violents coups de poings et de pieds à la tête. Le sang-froid de ses collègues et l'arrivée rapide de renforts, permettaient l'interpellation des trois hommes, immédiatement placés en garde à vue", poursuit le communiqué.  

La policière a reçu plusieurs coups de poing et de pied à la tête qui ont provoqué une triple fracture faciale, entraînant 15 jours d'incapacité temporaire de travail, a précisé dimanche 12 mars le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux "condamne avec la plus grande fermeté cette agression particulièrement grave et souhaite un prompt et complet rétablissement à cette fonctionnaire de police" et rend "un hommage appuyé à ses collègues dont le professionnalisme a permis de mettre fin à un déchaînement de violence intolérable dont les auteurs auront à rendre compte devant la Justice", conclut le communiqué. 

 

Placés en garde à vue après l'incident, ses trois agresseurs devraient être présentés lundi matin 13 mars au parquet. La policière a quitté l'hôpital dimanche, où elle a été soignée pour une triple fracture au visage.

Après cette agression, le secrétaire général du syndicat de policiers Alliance Jean-Claude Delage a souhaité un "prompt rétablissement" à la policière blessée, affirmant dans un communiqué que "ces faits inqualifiables doivent conduire la justice à prononcer des peines exemplaires contre leurs auteurs".

 

 

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI
Présidentielle : François Fillon ne renonce pas

Sous les averses et devant plusieurs milliers de soutiens qui brandissaient des drapeaux tricolores, François Fillon ne s'avoue pas vaincu. Le candidat de la droite, acculé par les défections en cascade dans son camp, a dénoncé, dimanche 5 mars au Trocadéro, à Paris, "une chasse à l'homme" visant à "affaiblir la droite".

François Fillon a démarré son discours en faisant un mea culpa. "On vous a oubliés, on a oublié pourquoi vous vous battiez. Même si toute cette charge contre moi est injuste, révoltante, et instrumentalisée, je vous dois des excuses", a indiqué le candidat Les Républicains.

De quelles excuses s'agit-il ? "Celles de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse alors que l’essentiel c’est de défendre mon pays", a expliqué François Fillon. "J'ai commis la première erreur en demandant à mon épouse de travailler pour moi parce qu'elle connaissait le terrain (...). Je n'aurais pas dû le faire. Et j'ai commis la seconde en hésitant sur la manière d'en parler aux Français."

"On m'attaque de toute part et je dois vous écouter, écouter cette foule qui me pousse vers l'avant", a continué François Fillon sous les hourras. "Je dois aussi écouter ceux qui doutent et fuient le navire, leur responsabilité est immense, et la mienne aussi."

"Je sais bien quelle est ma part de responsabilité dans cette épreuve. C'est bien par ma faute que mon projet rencontre de si formidables obstacles".

Le candidat a ensuite été plus offensif, en attaquant à la fois le bilan de François Hollande et la candidature d'Emmanuel Macron, qui pourrait le priver d'un second tour face à Marine Le Pen. "Notre pays n'a pas été gouverné, il a été géré par le premier secrétaire du PS", a ainsi lancé François Fillon sous les huées de la foule.

Quant au candidat d'En marche !, il a été qualifié de "porte-serviettes" de l'actuel président, et d'"histrions qui parle de crimes contre l'humanité" au sujet de la colonisation française en Algérie.

François Fillon a ensuite lancé un défi aux cadres de son parti, alors qu'un comité politique réunissant les poids lourds des Républicains doit se tenir lundi.

"On m'attaque de toute part et je dois vous écouter, écouter cette foule qui me pousse vers l'avant", a continué François Fillon sous les hourras. "Je dois aussi écouter ceux qui doutent et fuient le navire, leur responsabilité est immense, et la mienne aussi."

"Laisserez-vous les intérêts de factions et de carrière et les arrière-pensées de tous ordres l'emporter sur la grandeur et la cohérence d'un projet adopté par plus de 4 millions d'électeurs ?", a-t-il lancé.

"Je continuerai à dire à mes amis politiques que ce choix à la fois leur appartient et ne leur appartient pas. Parce que ce choix est le vôtre, celui de vos suffrages et, à travers eux, de vos espérances."

 

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

C'est une réponse destinée non seulement à François Fillon et Marine Le Pen, mais également à François Hollande :

Les magistrats sont au-dessus des "reproches outranciers" et des "soutiens d'où qu'ils viennent", et "suivent leur rythme en toute indépendance", ont affirmé les premier président et procureur général de la Cour de Cassation.

"Une atmosphère survoltée se développe dans le milieu politique depuis quelques jours autour du travail de la Justice", notent Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, les deux plus hauts magistrats de France, dans un communiqué commun.

"Les uns prétendent qu'elle est instrumentalisée par l'Exécutif. Celui-ci réplique qu'il soutient la liberté d'action des magistrats. En réalité, la Justice n'encourt pas plus les reproches outranciers qui lui sont faits qu'elle n'a besoin de soutiens d'où qu'ils viennent", affirment-ils, dans une réponse à François Fillon et François Hollande.

 

Cour de cassation : "Les magistrats suivent leur rythme en toute indépendance"

Communiqué du premier président et du procureur général de la Cour de cassation

"Les magistrats suivent leur rythme en toute indépendance sous le seul contrôle des juridictions supérieures, de même qu'ils ont le devoir de ne pas s'engager publiquement dans le débat électoral", concluent-ils.

François Fillon a annoncé mercredi qu'il se maintenait dans la course à l'Élysée malgré sa convocation devant des juges d'instruction le 15 mars "afin d'être mis en examen" dans l'enquête sur l'affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse Pénélope et de deux de ses enfants.

Selon lui, il n'a "pas été traité comme un justiciable comme les autres", "la présomption d'innocence a complètement et entièrement disparu", a notamment accusé le candidat.

Dimanche, la candidate du Front national Marine Le Pen, elle aussi visée par une enquête judiciaire, avait appelé les fonctionnaires "à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser un pouvoir d'État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des coups tordus ou des cabales d'État, (à) se garder de participer à de telles dérives".

"Une candidature à l'élection présidentielle n'autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges", a déclaré François Hollande.

Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a lui assuré que "les juges d'instruction conduisent leurs enquêtes en toute indépendance", ajoutant : "le travail en cours des magistrats n'a pas à être commenté".

 

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI
Présidentielle : François Fillon maintient sa candidature, Bruno Le Maire démissionne de l'équipe de campagne

"Mon avocat a été informé que je serais convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen", a déclaré dans son quartier général le 1er mars à midi François Fillon.

Depuis le début de l'affaire dans laquelle sa femme et deux de ses enfants sont soupçonnés d'avoir bénéficié d'emplois fictifs auprès du parlementaire, François Fillon a expliqué qu'il n'a "pas été traité comme un justiciable comme les autres", ajoutant néanmoins qu'il se rendrait à cette convocation. 

Le candidat a annoncé qu'il ne se retirerait pas. "Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas", a-t-il martelé, fustigeant ce qu'il nomme "un assassinat". "Ce n'est pas moi que l'on assassine, mais l'élection présidentielle", a-t-il estimé. François Fillon a également demandé aux Français de ne pas se laisser "abuser". 

Il reste fidèle à sa ligne et insiste sur le fait qu'il n'a "pas détourné d'argent public". "Je ne reconnais pas les faits". "J'ai confié comme près du tiers des parlementaires, des travaux à mes proches parce que je savais pouvoir compter sur leurs compétences. Ils m'ont effectivement assisté et je le démontrerai".

Il explique que "cette provocation s'inscrit dans la ligne d'une enquête menée depuis le début exclusivement à charge [...] La présomption d’innocence a complètement et entièrement disparu".

Il ajoute à propos de la date du 15 mars, qu'elle tombe "deux jours avant la clôture des parrainages, entièrement calculée pour m’empêcher d’être candidat [...] Nombre de mes amis politiques et de ceux qui m'ont soutenu à la primaire parle d'un assassinat politique. C'est un assassinat politique, en effet".

François Fillon a demandé au "peuple de France" de le suivre et de résister. "Je le fais, ma famille le fait, et ma famille politique le fera. Oui je serai candidat à la présidence de la République", a-t-il conclu 

 

Bruno Le Maire a annoncé dans un communiqué qu'il démissionnait de ses "fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon". Rappelant que le candidat de la droite avait promis de démissionner en cas de mise en examen, il a expliqué croire "au respect de la parole donnée". 

Le président de la République a réagi aux propos de François Fillon dans un communiqué. Il s'élève "solennellement contre toute mise en cause des magistrats".

"Les juges d'instruction conduisent leurs enquêtes en toute indépendance", a de son côté déclaré le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas. 

François Fillon a déjà passé la fameuse barre des 500 signatures nécessaires pour valider sa candidature à la présidentielle.

Seulement cinq jours après l'ouverture de la période de présentation des candidats, François Fillon a recueilli 738 parrainages d'élus, indique, mercredi 1er mars, le Conseil constitutionnel. Le candidat des Républicains devance, et de loin, Emmanuel Macron (229 parrainages), Nathalie Arthaud (201), Benoît Hamon (184), Jean-Luc Mélenchon (87), Jacques Cheminade (61) et François Asselineau (60).

Pour le moment, Marine Le Pen, pourtant en tête des intentions de vote au premier tour, n'a reçu que 25 parrainages, soit moins que Philippe Poutou (35) et Nicolas Dupont-Aignan (31).

Au total, 26 candidats ont reçu des parrainages de la part de 1.717 élus lors de cette première publication. Les élus ont jusqu'au 17 mars pour parrainer le candidat de leur choix. Le Conseil constitutionnel publiera leur nombre et leur identité deux fois par semaine jusqu'à cette date limite.

Voir les commentaires

Publié le par PIERRE HAMMADI

Huit jours après les aveux du ministre du budget Jérôme Cahuzac, en mars 2012, François Hollande annonce "la création d’un parquet financier, c’est-à-dire d’un procureur spécialisé, avec une compétence nationale, qui pourra agir sur les affaires de corruption et de grandes fraudes fiscales".

Créé par la loi du 6 décembre 2013, le parquet est lancé trois mois plus tard sous la direction d’un nouveau procureur financier, Éliane Houlette.

Le Parquet national financier (PNF) est devenu en trois ans une institution incontournable de la lutte contre la délinquance économique et financière. 

Composé de 15 magistrats et quatre assistants spécialisés, le PNF gère aujourd'hui 401 procédures.

Parmi les affaires traitées, 31 ont déjà été jugées dont deux définitivement :

- L'affaire Cahuzac. L'ancien ministre du Budget a été condamné, par le tribunal correctionnel de Paris, le 8 décembre 2016 à trois ans de prison ferme. Une condamnation conforme aux réquisitions du parquet. Jérôme Cahuzac a fait appel de ce jugement. 

- Le parquet financier est également à l'origine de la condamnation en appel de Claude Guéant dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur. Ce dernier a été condamné à deux ans de prison dont un ferme et s'est pourvu en cassation.

Le sénateur de l’Essonne Serge Dassault et l’entreprise Google France ont fait face aux réquisitoires et enquêtes du PNF.

La banque britannique HSBC et l’établissement suisse UBS sont aussi dans le viseur de la procureure Éliane Houlette.

Responsables de 108 dossiers à son ouverture en février 2014, le PNF en traitait 360 à la mi-octobre 2016, selon un rapport parlementaire publié le 8 février. Parmi ces dossiers, 12 % portent sur des délits financiers, 45 % sur des atteintes à la probité, et enfin 43 % sur des atteintes aux finances publiques.

Depuis sa création, le PNF a lancé des investigations sur des soupçons d’évasion fiscale dès la parution dans la presse des listings des "Panama Papers" ou des "Football Leaks". Les époux Fillon n’auraient donc pas subi de traitement particulier. 

Jean-Marc Toublanc, le secrétaire général du PNF, assure : "Nous sommes très attachés à l’égalité de tous devant la loi. Dès que nous constatons des soupçons d’un délit qui relève de nos compétences, on se saisit de l’affaire quelle que soient l’importance, la sensibilité ou la couleur politique de la personne concernée."

Jean-Marc Toublanc ajoute qu'"à plusieurs reprises, nous avons engagé très rapidement des enquêtes pour vérifier la réalité des faits présentés dans la presse."

la procureure Éliane Houlette a fait savoir qu’elle réserverait à tous les justiciables le même traitement. Chez les délinquants en col blanc, déclarait-elle, "le sentiment d’impunité ne doit plus exister". Un avis partagé par son adjointe, Ulrika Delaunay-Weiss :

"On entend l’exaspération de nos concitoyens face à ce qu’ils perçoivent comme des injustices, décrit-elle. Je pense que 99,9% de nos concitoyens respectent la loi, n’ont ni de compte bancaire à l’étranger, ni de compte offshore. Il y a une exaspération vis-à-vis de ceux qui ont les moyens de respecter la loi et qui pourtant ne la respectent pas."

Une étude d’impact menée à la création de l’institution avait révélé qu’il faudrait au moins 22 parquetiers pour traiter 260 dossiers. Ils sont 15 aujourd’hui pour plus de 400 affaires.

Charles Duchaîne, ancien juge d'instruction, estime ces moyens insuffisants. "Avec des moyens aussi limités, on ne peut pas prétendre faire un travail exhaustif."

Pour l'année 2017, douze "procès d'envergure" sont programmés, a déclaré Éliane Houlette lors de l'audience solennelle de rentrée au tribunal de grande instance de Paris. Une vingtaine d'enquêtes préliminaires sont également "terminées ou en voie de l'être".

Voir les commentaires

Articles récents

Hébergé par Overblog