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Le blog de Pierre HAMMADI

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Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI
Incendie à Notre-Dame : Vous avez été exemplaires sous le regard du monde entier Incendie à Notre-Dame : Vous avez été exemplaires sous le regard du monde entier 

"Le pays et le monde tout entier nous ont regardés et vous avez été exemplaires", a lancé Emmanuel Macron jeudi 18 avril à l’Élysée en recevant les pompiers et d’autres personnes mobilisées pour sauver lundi 15 avril Notre-Dame de Paris.

"Vous avez été l’exemple parfait de ce que nous devons être", a-t-il ajouté dans la salle des fêtes de l’Élysée, devant 300 personnes, 250 pompiers de Paris, des pompiers des départements franciliens, des policiers, des membres de la Croix Rouge et de la Protection civile.

Le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'État Laurent Nunez, Franck Riester ministre de la Culture et Florence Parly ministre des Armées étaient également présents.

François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes, a appelé jeudi Emmanuel Macron et l’exécutif à "un peu d’humilité" pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame, mettant notamment en garde contre "la manie de la disruption" du "nouveau monde".

Un incendie a ravagé Notre-Dame de Paris toute la soirée du lundi 15 avril. Parti des toits, le feu s’est propagé à l’ensemble de l’édifice et la flèche l’un des symboles de Paris avec ses 93 m de hauteur s’est effondrée sur la nef. Les toitures sont tombées dans la nef, le transept et le chœur. 

Emmanuel Macron, qui devait présenter ses mesures à l’issue du grand débat, a reporté son allocution : "Il faut respecter un temps de recueillement et avoir la responsabilité qui s'impose dans ce moment de grande émotion nationale", justifie l'Élysée dans un communiqué. "Dans ces conditions, le président de la République s'exprimera en temps voulu sur le grand débat national".

Le chef de l'État s’est rendu sur place pour rencontrer Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Quatre cents pompiers avec 18 lances à incendie, certains juchés sur des bras mécaniques à des dizaines de mètres de hauteur. Un important dispositif de secours a été rapidement mis en place pour tenter de circonscrire au plus vite le feu.

Vers 22 h 50, les "deux tours de Notre-Dame étaient sauvées" et sa structure "sauvée et préservée dans sa globalité", mais les opérations devaient continuer toute la nuit, a indiqué le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

Aux alentours de 4 h du matin et après des heures de lutte contre les flammes, le porte-parole des pompiers de Paris, le lieutenant-colonel Gabriel Plus, a annoncé que le feu était "complètement maîtrisé."

À l’exception d’un sapeur-pompier légèrement blessé, aucune victime n’est à déplorer, la cathédrale ayant été évacuée. 

La couronne d’épines et la tunique de Saint-Louis ont pu être sauvées des flammes, a indiqué Mgr Patrick Chauvet, le recteur de la cathédrale.

Le coq, que l'on pensait détruit, a été retrouvé dans les décombres. Il abritait, selon l'glise, des reliques de Sainte-Geneviève et Saint-Denis, ainsi qu'un fragment de la couronne d'épines du Christ, censées protéger les Parisiens. 

Plusieurs œuvres d'art ont pu être sauvées des flammes mais certaines n'ont pu être déplacées et restaient étroitement surveillées par les pompiers. Des messages de sympathie arrivent du monde entier. Les promesses de dons de grandes fortunes françaises ont commencé à affluer.

Les réactions politiques s’enchaînent après le feu qui a ravagé l’emblématique cathédrale : 

"Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous", a commenté sur Twitter le président Emmanuel Macron

Sur twitter "Laurent Wauquiez, chef de file des Républicains, a exprimé sa "désolation en voyant partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce soir. Ce soir, je suis de tout cœur avec les pompiers qui se battent pour sauver des flammes la cathédrale Notre-Dame, une si belle part de notre identité."

"la France est touchée dans sa chair, dans son cœur, dans son identité, dans son histoire", a twitté Nicolas Sarkozy

"Je suis comme, sans doute, la totalité de tous ceux qui vivent dans ce pays et dans le monde qui voient ce spectacle sidérant, abominable. Tout va au grand corps qui est là et qui brûle sous nos yeux", a twitté Jean-Luc Mélenchon

"Soutien à nos pompiers valeureux qui luttent pour éteindre l’incendie qui ravage cette merveille de notre patrimoine et de notre culture", a réagi sur twitter Marine Le Pen

"Un terrible incendie est en cours à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les Pompiers de Paris sont en train de tenter de maîtriser les flammes. Nous sommes mobilisés sur place en lien étroit avec le diocèse de Paris. J'invite chacune et chacun à respecter le périmètre de sécurité", a twitté Anne Hidalgo

"Notre-Dame est notre patrimoine commun, c’est une blessure de la voir ainsi ravagée par les flammes. Hommage aux pompiers qui œuvrent pour éteindre l’incendie", a twitté François Hollande

De Berlin, Londres, Washington, et d'autres capitales, les réactions se sont multipliées lundi soir pendant qu'un incendie ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris.

"C'est avec une profonde tristesse que je suis les événements à Paris. Je suis peinée de voir ces terribles images de Notre-Dame symbole de la France et de notre culture européenne, en flammes. Nos pensées vont à nos amis français", a tweeté le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert.

"Notre-Dame de Paris appartient à l'humanité toute entière. Elle a inspiré tant d'écrivains, tant de peintres, tant de philosophes, tant de visiteurs venant de partout", a écrit le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans un communiqué en français. "Quelle triste spectacle. Quelle horreur. Je partage l'émotion de la nation française qui est aussi la nôtre", a-t-il ajouté.

"Cela nous brise le coeur de voir la cathédrale Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Nous pensons à nos amis français", a tweeté le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

"C'est si terrible d'assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris. Peut-être faudrait-il utiliser des bombardiers d'eau pour l'éteindre. Il faut agir vite", a tweeté le président des États-Unis Donald Trump.

"Mes pensées vont aux Français ce soir et aux services d'urgence qui luttent contre le terrible incendie de la cathédrale Notre-Dame", a déclaré la Première ministre britannique Theresa May sur Twitter. 

L'Unesco, par la voix de sa directrice générale , l'ancienne ministre française de la Culture Audrey Azoulay, l'organisation a indiqué dans un tweet se tenir aux "côtés de la France pour sauvegarder et réhabiliter ce patrimoine inestimable".

"#NotreDamedeParis en feu, une immense émotion, Victor Hugo, une part de l'Histoire de France, de l'Europe. Mes pensées et mon soutien pour nos Amis français. @EmmanuelMacron #paris #france", a écrit sur twitter le Premier ministre belge Charles Michel.

"La destruction de ce chef d'œuvre architectural appartenant au Patrimoine Mondial est une catastrophe pour l'humanité entière", a tweeté le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.

"Athènes suit avec une grande douleur l'incendie de Notre-Dame", a tweeté le maire d'Athènes (Grèce) Georgios Kaminis.

C'est "un coup au cœur pour les Français et pour nous tous les Européens", a tweeté, en français, le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte.

"Très atristés par le terrible incendie qui détruit la grande cathédrale Notre-Dame. Un monument sacré important pour la France et au-delà. Une terrible catastrophe", a tweeté le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Anwar Gargash.

Une enquête a été ouverte lundi soir par le parquet de Paris pour "destruction involontaire par incendie". "Rien dans l’état ne va dans le sens d’un acte volontaire", a insisté mardi 16 avril, le procureur de la République de Paris, confirmant que la piste accidentelle était privilégiée.

"Cinq entreprises intervenaient sur le site. Des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises ont débuté. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents mardi", a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.

Le représentant de la société Europe Échafaudage, Julien Le Bras, exclut toute faute de ses salariés.

Le procureur a expliqué qu'il y avait "eu une première alerte à 18H20 suivie d'une procédure de levée de doutes mais aucun départ de feu n'a été constaté".

"Il y a eu une deuxième alerte à 18h43, et là, le feu a été constaté au niveau de la charpente. Entretemps, l'église avait été évacuée puisqu'une messe avait débuté peu avant".

André Finot, responsable communication de la cathédrale, a expliqué "assister impuissant" à l’embrasement de la charpente. "On ignore dans quelles circonstances a pris le feu, explique-t-il. Normalement, il ne devait pas plus y avoir d’ouvriers sur le chantier car ils sont censés arrêter entre 17 heures et 17 h 30 au plus tard. Mais nous n’avons pas la certitude qu’il n’y avait plus personne sur place".

Les promesses de don affluent pour la reconstruction de Notre-Dame. En moins de 48 heures, près d’un milliard de dons ont été promis :

- LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille Arnault à sa tête, première fortune de France, ont annoncé un don de 200 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame.

Le groupe de luxe a, en outre, proposé de mettre à disposition ses "équipes créatives, architecturales, financières" pour aider au travail de reconstruction et de collecte de fonds.

- Le géant mondial des cosmétiques L’Oréal et la famille héritière du groupe, les Bettencourt-Meyers, ont annoncé mardi un don total de 200 millions d’euros pour l’édifice parisien, dont 100 millions d’euros par l’intermédiaire de la Fondation Bettencourt Schueller.

- La famille d’industriels Pinault, qui possède le groupe de luxe Kering, a annoncé débloquer 100 millions d’euros par l’entremise de sa société d’investissement Artemis.

La famille Pinault a par ailleurs fait savoir mercredi qu’elle ne ferait "pas valoir l’avantage fiscal" auquel pourrait prétendre son don. "La donation pour Notre-Dame de Paris ne fera l’objet d’aucune déduction fiscale. La famille Pinault considère en effet qu’il n’est pas question d’en faire porter la charge aux contribuables français", rapporte dans un communiqué François-Henri Pinault, président de la holding familiale.

- Le PDG du groupe Total, Patrick Pouyanné, a pour sa part annoncé sur Twitter, que le groupe, qui se présente comme le "premier mécène de la Fondation du patrimoine", allait faire un "don spécial" de 100 millions d’euros.

- La famille Decaux "a décidé de contribuer à la restauration de ce lieu emblématique de la ville de Paris et de son histoire, monument du patrimoine mondial" en donnant, à travers JCDecaux Holding, 20 millions d’euros pour sa reconstruction.

- "Très touchés" par l’incendie, Martin et Olivier Bouygues ont annoncé se mobiliser "à titre personnel" avec un don de 10 millions d’euros par l’intermédiaire de leur holding familiale, SCDM.

- Le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui contrôle la société d’investissement Fimalac, a également annoncé vouloir participer à  "l’effort national de reconstruction" en donnant 10 millions d’euros "pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale".

- Plus de 20 millions de dollars de l'étranger. Des promesses de dons de plusieurs banques françaises : 


Le Crédit agricole, avec sa fondation, va donner 5 millions d’euros; BNP Paribas a annoncé débloquer 20 millions d’euros; le groupe BPCE et la Société générale ont promis chacun 10 millions d’euros.

- L'assureur de deux des entreprises présentes sur le chantier de Notre-Dame au moment de l’incendie, l’assureur Axa France a promis 10 millions d’euros en signe de solidarité.

- Le grand groupe informatique français Capgemini a annoncé verser 1 million d’euros.

La Fondation du patrimoine a ouvert son propre outil de collecte de dons en ligne dès mardi sur son site Internet. Cette fondation privée qui se consacre à la préservation du patrimoine avait notamment perçu des fonds du Loto du patrimoine.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Blessée lors de la manifestation des gilets jaunes le samedi 23 mars à Nice, Geneviève Legay est revenue sur les circonstances de sa chute, au micro de  deux interviews à France Bleu Azur et  BFMTV, lundi 8 avril.

Emmanuel Macron avait suscité la polémique en souhaitant à la septuagénaire un “prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse”. ”Je pense que quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci”, avait indiqué le chef de l’État dans un entretien accordé à Nice Matin.

En colère, la militante d’Attac en profite également pour répondre au propos du président de la République. "La sagesse, il ne sait pas ce que ça veut dire ! Je suis très sage justement. Je pense qu’il ne représente pas le peuple français, qu’il ne comprend rien ou qu’il ne veut pas comprendre."

"Le président de la République n’a pas eu une seule pensée pour mes filles qui attendaient à l’hôpital pour savoir si j’allais pouvoir m’en sortir et avec quelles séquelles".

Elle s'en prend également au maire de Nice Christian Estrosi : "Et Estrosi se permet de dire de son côté que mes blessures sont légères. C’est une honte !", a-t-elle fustigé. L'élu LR avait lui aussi assuré au départ que l'intéressée avait "trébuché" lors d'un mouvement de foule, et relevé qu'elle "était suffisamment consciente pour répondre aux enquêtes de police et engager des poursuites contre la police et le préfet des Alpes-Maritimes", ce qui démontrait selon lui "une certaine vitalité".

"Moi j’étais descendue pour la liberté de manifester, se défend-elle auprès de France Bleu Azur lundi matin. Je n’avais pas vu que la place Garibaldi était dans l’arrêté d’interdiction, je n’ai pas bravé l’interdiction. On leur a dit qu'on pourrait être leur mère, leur grand-mère, qu'on se battait aussi pour eux, les petits gendarmes. Tout allait bien, c'était joyeux, on chantait, j'avais un drapeau de la paix dans les mains." 

Et puis c'est la charge de CRS et le trou noir. "Il nous ont demandé de rejoindre le groupe du café Turin, nous on a dit oui et puis d'un coup, je me suis réveillée aux urgences de l’hôpital Pasteur avec une sérieuse blessure à la tête", raconte la militante d'Attac de 73 ans.

"Ils m'ont donné un coup de matraque dans la tête et je veux arriver à le prouver. C'est pas la bousculade qui m'a fait tomber."

Geneviève Legay entend désormais organiser une conférence de presse pour dénoncer le président Macron qui donne des leçons alors qu'il ne comprend rien au peuple et le maire de Nice, Christian Estrosi. "Ce sont tous des menteurs", selon elle.

La militante, victime de multiples fractures et souffrant de plusieurs côtes cassées, a intégré mardi 2 avril une unité de convalescence de l’hôpital. Une information judiciaire a été confiée à plusieurs juges d’instruction pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles elle a lourdement chuté. 

Encore fragilisée par sa chute, la manifestante restera hospitalisée pour quelques semaines. Mais elle ne renoncera pas aux manifestations : "Je suis partante, il me tarde d'arriver à tenir debout pour rejoindre les gilets jaunes, je rêve de la convergence des luttes", confie-t-elle.

La porte-parole d'ATTAC 06 estime également que les policiers qui sont venus lui rendre visite dans sa chambre d'hôpital auraient essayé de "couvrir une bavure policière" en tentant de lui suggérer une autre version des faits.

Ils auraient notamment essayé de lui faire dire qu'un journaliste aurait été à l'origine de sa chute, ce qu'elle nie. "Ils me disent : 'C’est bien le journaliste qui vous a renversée ?' J’ai dit : 'Comment ?' Ils me disent : 'Si si, c’est lui qui vous a renversée'. J’ai dit': 'Non, c’est pas possible, je le vois à 2,50 mètres de moi, je ne vois pas pourquoi il serait venu me renverser, ce monsieur."

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Publié le par PIERRE HAMMADI

 

Des parlementaires socialistes, communistes et de droite (LR) ont annoncé, ce mardi 9 avril, avoir recueilli les signatures nécessaires pour enclencher un référendum d'initiative partagée (RIP) contre la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP).

Alors que 185 signatures sont requises, les parlementaires en ont recueilli 197, contre cette disposition phare du projet de loi Pacte, en cours d'examen au Parlement.

Cette proposition parlementaire doit désormais être validée par le Conseil constitutionnel et signée par 10% du corps électoral (4,5 millions de citoyens), pour organiser le référendum.

Des députés et sénateurs d'opposition ont donné une conférence de presse commune à l'Assemblée nationale afin d'annoncer leur décision d'engager un processus de référendum d'initiative partagée sur ce sujet.

Leur objectif est de contrer une des mesures phares du projet de loi "Pacte", dont la lecture définitive pourrait avoir lieu jeudi 11 avril dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

Ils souhaitent, à l'occasion de cette démarche inédite, "rendre les aéroports de Paris insusceptibles de privatisation".

"Nous ne voulions pas que soit à nouveau commise l'erreur qui s'est transformée en scandale, de la privatisation des autoroutes, avec la privatisation des aéroports de Paris", a déclaré le député socialiste Boris Vallaud lors de cette conférence de presse.

"Il s'agit de demander aux Françaises et aux Français s'ils sont d'accord pour que l'exploitation, l'aménagement et le développement des aérodromes de Paris Charles-de-Gaulle, Paris Orly et Paris Le Bourget, revêtent le caractère de service public national", a-t-il ajouté.

La proposition de loi référendaire a pour l'instant été signée à l'Assemblée par des membres des groupes Socialistes et apparentés, Les Républicains, Gauche démocrate et républicaine, Libertés et Territoires et des non inscrits, a affirmé l'élu socialiste Boris Vallaud. Les députés de La France Insoumise signeront également le texte.

Le Sénat a rejeté mardi 5 février, le projet de privatisation d'ADP.  Lors de l'examen en première lecture du projet de loi Pacte sur la croissance des entreprises, le Sénat a en effet adopté, par 246 voix contre 78, des amendements de suppression de l'article 44 modifiant le régime juridique d'ADP et ouvrant la voie à sa privatisation. La très grande majorité des Républicains, la totalité des groupes PS et CRCE et une partie des Indépendants, ont voté pour ces amendements de suppression. La grande majorité des centristes, le groupe LREM et la quasi totalité du groupe RDSE (à majorité radicale), a voté contre.
 

Dans la nuit du 15 au 16 mars, l'Assemblée nationale a donné son feu vert : 27 votes "pour", 15 "contre" et 3 abstentions ( 45 députés présents sur 577! ), au projet de loi Pacte, avec lequel le gouvernement entend "donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois".

Le texte prévoit notamment de supprimer l'obligation pour l'État de détenir la majorité du capital du groupe Aéroports de Paris, de privatiser la Française des jeux, d'autoriser l'État à descendre sous le tiers des parts dans le capital d'Engie, anciennement GDF Suez, ou encore la suppression des tarifs réglementés du gaz et la simplification des seuils à partir desquels les entreprises se voient imposer des obligations fiscales et sociales.

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