Une policière de la Brigade anti-criminalité (Bac) a été "sérieusement blessée" au visage samedi matin 11 mars lors d'une interpellation.
L'équipage de police, qui intervenait dans le 8e arrondissement de Marseille, à la suite d'un refus d'obtempérer, tentait de contrôler trois individus en état d'ébriété lorsque l'agression a eu lieu, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
"Ces derniers se rebellaient, deux d'entre eux agressant la policière en lui assénant de très violents coups de poings et de pieds à la tête. Le sang-froid de ses collègues et l'arrivée rapide de renforts, permettaient l'interpellation des trois hommes, immédiatement placés en garde à vue", poursuit le communiqué.
La policière a reçu plusieurs coups de poing et de pied à la tête qui ont provoqué une triple fracture faciale, entraînant 15 jours d'incapacité temporaire de travail, a précisé dimanche 12 mars le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux "condamne avec la plus grande fermeté cette agression particulièrement grave et souhaite un prompt et complet rétablissement à cette fonctionnaire de police" et rend "un hommage appuyé à ses collègues dont le professionnalisme a permis de mettre fin à un déchaînement de violence intolérable dont les auteurs auront à rendre compte devant la Justice", conclut le communiqué.
Placés en garde à vue après l'incident, ses trois agresseurs devraient être présentés lundi matin 13 mars au parquet. La policière a quitté l'hôpital dimanche, où elle a été soignée pour une triple fracture au visage.
Après cette agression, le secrétaire général du syndicat de policiers Alliance Jean-Claude Delage a souhaité un "prompt rétablissement" à la policière blessée, affirmant dans un communiqué que "ces faits inqualifiables doivent conduire la justice à prononcer des peines exemplaires contre leurs auteurs".