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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI
 

 

"Elle aura un rôle, elle ne sera pas cachée, parce qu'elle partage ma vie, que son avis est important", avait martelé Emmanuel Macron pendant sa campagne, évoquant le rôle que son épouse Brigitte Macron pourrait jouer à ses côtés.

 
 
L’Élysée a annoncé que le rôle de l’épouse du chef de l’État serait précisé dans les prochains jours. Alors qu’une pétition " contre le statut de première dame pour Brigitte Macron", a réuni plus de 300.000 signatures en deux semaines sur Internet.
 
L'Élysée semble avoir déjà reculé en ne propo­sant non plus un statut mais une "charte de la trans­pa­rence".
Les attributions de Brigitte Macron seront énumérées dans un document qui devrait notamment préciser le nombre de collaborateurs de l’épouse du chef de L’État.

"Cette lettre a certainement ravivé l’intérêt des journalistes sur cette question mais n’a changé en rien notre position", indique un collaborateur de Brigitte Macron. Pas plus que la loi de moralisation et les affaires d’emplois familiaux n’ont influencé cette décision. "Il faut bien faire la différence entre les emplois familiaux qui sont des fonctions politiques rémunérées et le rôle public que Brigitte Macron doit tenir sans contrepartie financière", précise, en outre, l’Élysée.
 
À défaut de posséder un statut, Brigitte Macron compte investir son rôle de Première dame en menant des actions dans les secteurs de l’éducation, de la maladie et du handicap afin d’"intégrer les différences dans la société", précise l’Élysée.

"Brigitte Macron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose", a tweeté pour sa part Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement.

L'auteur de la pétition Thierry Paul Valette répond à ces annonces sur change.org : "Une très bonne nouvelle, l'Élysée recule. Il n'y aura donc pas de Statut officiel de première dame pour l'épouse du chef de l'Etat. La consitution et la loi ne seront pas touchés et aucun budget ne sera dédié comme l'a confirmé le porte parole Mr Castaner. 

Mais il ne s'agit à ce stade que de simples déclarations officielles...Notre victoire sera réussie lorsque la charte de transparence sera écrite. Aussi nous maintenons notre pétition.

La victoire est morale mais elle dérange. Qu'un simple citoyen prenne la parole dérange, qu'il soit artiste dérange...Nous avons le droit de nous exprimer même si nous ne faisons pas partie de l'élite ni de la classe aisée. 

Alors oui artistes, artisans, ouvriers, chômeurs, livreurs, petits salariés, mal logés à faible revenu etc...Nous avons le droit de nous exprimer. Cela s'appelle la liberté démocratique. Une pétition est un droit citoyen, le Président lui même le dit.

C'est un référendum moral, alors nous continuons à nous mobiliser. Je suis critiqué et accusé de vouloir faire le buzz. Et alors ce n'est pas un crime de faire un "buzz", de plus ce buzz permet de défendre nos idées et d'être entendus par le chef de l'État. Alors le buzzz est un outil démocratique aussi et tant mieux.

Donc ne lâchons rien jusque soit établi sur le papier qu'il n'y aura pas de Statut officiel de première dame comme l'a promis le chef de l'État suite à notre pétition et notre mobilisation.Et puis les attaques personnelles ne nous ferons pas taire bien au contraire".

"Juste n'insultons pas Brigitte Macron parce qu'il ne s'agit pas de sa propre personne mais simplement d'un statut que nous remettons en cause" a conclu l'"artiste peintre et auteur" et "citoyen engagé".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Alors que l'Assemblée nationale a voté jeudi 27 juillet l'interdiction des emplois familiaux par les parlementaires et la loi de moralisation de la vie publique, Emmanuel Macron souhaite créer à l'intention de sa femme Brigitte un statut de Première dame.

L'annonce de la création d'un statut de première dame fait beaucoup réagir et notamment sur internet.

Thierry Paul Valette, président du mouvement politique Egalité Nationale, a lancé une pétition vendredi 4 août contre le "statut de première dame" sur change.org et est vite devenue virale. 

Adressée au chef de l'État et à son Premier ministre Edouard Philippe, la pétition contre le statut de Premier dame pour Brigitte Macron avait réuni dimanche à 15 heures plus de 160.000 soutiens.

Thierry Paul Valette auteur de la pétition

Dans le texte accompagnant celle-ci, Thierry Paul Valette qui se présente comme "artiste peintre et auteur" et "citoyen engagé" s'insurge : "Il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'État puisse obtenir un budget sur les fonds publics. Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant."

Et de poursuivre : "Avec un tel statut la Première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d'un budget, d'un rôle important, de nombreux collaborateurs, chauffeurs, protection renforcée et autres avantages...".

Pour lui, les débats qui ont agité l'Assemblée Nationale ces dernières semaines et la création de ce statut ne sont pas compatibles:

"Nous dénonçons farouchement toutes les attaques sexistes envers Brigitte Macron et nous ne remettons nullement en cause ses compétences. Cependant, dans une période de moralisation de la vie politique française, au moment du vote d'un décret interdisant aux députés d'employer un membre de leur famille, nous ne pouvons donc décemment cautionner l'initiative d'un statut spécifique à l'épouse du Président Macron. " ajoute le président du mouvement politique Egalité Nationale.

"Si cette question doit être tranchée elle devra se faire dans le cadre d’un référendum et non du fait d’un seul homme", conclut Thierry Paul Valette, qui souhaite obtenir un entretien avec Emmanuel Macron pour lui exposer son point de vue.

Aujourd'hui, la première dame de France ne bénéficie que d'un bureau et de collaborateurs. Même si aucun budget officiel ne lui est alloué, la Cour des comptes avait évalué les dépenses de Valérie Trierweiler à près de 482.000 euros pour la seule année 2013.

Alors que l’Assemblée nationale a voté l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires, la réflexion en cours sur le futur statut de Brigitte Macron, génère aussi un certain agacement parmi les élus.

"Faites ce que je dis, pas ce que je fais", avait taclé l’ancien ministre des transports LR Thierry Mariani sur Twitter en juillet.

Des députés de la France Insoumise avait également critiqué le statut de première Dame.

Le député Ugo Bernalicis avait critiqué le statut de Brigitte Macron, qui "se voit attribuer des moyens publics et financiers, alors qu'elle n'a été élue par personne".

Selon la politologue Armelle Le Bras-Chopard interrogée par 20 Minutes  : "C'est une très grande hypocrisie, les députés ont complètement raison. Il n'y a pas de raison d'avoir un statut de Première dame puisqu'elle n'est pas élue. L’épouse du Président ne devrait avoir d’autre rôle que privé".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

En plein débat à l'Assemblée nationale sur la confiance dans la vie politique vendredi 28 juillet, Jean Lassalle fait le spectacle , évoquant des personnalités politiques historiques et fustigeant le pouvoir de l'argent.

"Emmanuel Macron s’est arrêté au milieu du gué. Monsieur le président a certes fait exploser le Parti Socialiste et Les Républicains et un peu les Centristes, mais après plus rien… Nous sommes en train de baratiner sur des articles secondaires" a-t-il déclaré devant ses collègues députés.

"Est-ce que quelqu’un a demandé à Staline combien de temps il avait siégé ? Est-ce que de Gaulle avait l'âge requis pour prendre le pouvoir ? Est-ce qu’on avait demandé à M. Churchill… " a-t-il ajouté.

Le député des Pyrénées-Atlantiques se lance ensuite pour critiquer le pouvoir de l'argent : "La France est un grand pays qui est dans une situation tellement enviable, tellement prospère avec ses dix millions de pauvres, ses dix millions de chômeurs, que nous pouvons nous permettre de nous lancer dans des harangues magnifiques, alors que nous n’avons pas été fichus, M. le président de savoir où commençait le pouvoir de l’argent, celui qui corrompt tout " a-t-il encore ironisé, sous les applaudissements de La France insoumise.

"Si on avait commencé par le commencement : que nous reste t-il comme pouvoir ? Quel rôle jouons-nous encore ? Nous aurions pu, peut être, nous lancer dans cette moralisation de la vie publique qui moi me démoralise...Pour ce dernier débat j'ai voulu rappeler à quel point nos discussions étaient secondaires par rapport aux grands problèmes qui touchent la vie publique française, à savoir la perte du pouvoir politique au profit de l'argent roi !" a écrit Jean Lassalle sur son compte Facebook.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

"Depuis votre arrivée, le Smic n'a pas été revalorisé, le gel du point d'indice des fonctionnaires a été maintenu, la CSG va être augmentée avec pour conséquence que les retraités vont voir baisser leur pouvoir d'achat", lance  Alexis Corbière du groupe de la France insoumise (FI) avant de s'en prendre à la décision du gouvernement de baisser de 5 € à partir d'octobre le montant versé aux bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL). Une diminution visant les plus pauvres".

"Cinq euros, c'est une somme qui permet de se nourrir pendant quelques jours pour beaucoup de personnes, enchaîne le député de Seine-Saint-Denis. J'ai fait les courses ce matin, elles sont là."  Les députés de son groupe ont alors brandi paquets de nouilles, de riz, boîtes de conserve et autres sachets de pain de mie.

En réponse, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin a lancé : "Personne n'a le monopole du cœur, mais certains semblent avoir le monopole de la démagogie", déclenchant des applaudissements de la majorité.

"Il est bien déraisonnable de parler comme vous le faites quand on connaît les difficultés de nos concitoyens", a poursuivi le ministre, affirmant que le gouvernement n'avait "pas de leçon à recevoir".

Le gouvernement a annoncé la baisse de 5 euros  de l'aide personnalisée au logement (APL), des allocations de logement familiales (ALF) et des allocations de logement sociales (ALS), dès le premier octiobre. . 

Les aides au logement, qui bénéficient à 6,5 millions de ménages français, coûtent 18 milliards d'euros par an au budget de l'État. Pour le gouvernement, il s'agit de faire des économies à l'heure de boucler le budget. 

Une baisse de ces aides de cinq euros par mois et par ménage représenterait ainsi une économie mensuelle de 32,5 millions d'euros, soit 97,5 millions sur les trois derniers mois de l'année en cours.

Cette annonce passe d'autant plus mal qu'elle va frapper en priorité les classes populaires, alors que dans le même temps le gouvernement a pour projet de supprimer l'ISF.

Baisse des APL : Un député FI brandit un panier de courses à 5 euros à l’Assemblée nationaleBaisse des APL : Un député FI brandit un panier de courses à 5 euros à l’Assemblée nationaleBaisse des APL : Un député FI brandit un panier de courses à 5 euros à l’Assemblée nationale

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Les aides au logement APL, ALF et ALS, baisseront de 5 euros dès le 1er octobre

Le montant de l'aide personnalisée au logement (APL), une aide financière destinée à réduire le montant d'un loyer ou la mensualité d'emprunt immobilier, est revu à la baisse

Une information confirmée par le gouvernement samedi 22 juillet. Les APL, qui bénéficient à 2,6 millions de personnes, subiront  une baisse de 5 euros par mois et par ménage à partir du 1er octobre.

Une mesure qui risque de peser lourd dans le budget de nombreux étudiants. En effet, environ 800.000 étudiants perçoivent cette aide chaque année, dans un contexte où la recherche et le coût d'un logement sont particulièrement tendus.

En début de soirée, le ministère de la Cohésion des territoires a précisé à franceinfo que cette mesure concernera également les allocations de logement familiales (ALF) et les allocations de logement sociales (ALS), qui sont versées à 3,9 millions de personnes.

Les aides au logement, qui bénéficient à 6,5 millions de ménages français, coûtent 18 milliards d'euros par an au budget de l'État. Pour le gouvernement, il s'agit de faire des économies à l'heure de boucler le budget. 

 

Sur BFMTV, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a justifié cette mesure, estimant qu'elle était "difficile" mais nécessaire. "Soit on ne pouvait pas payer tout le monde, soit il fallait faire un effort".

 

 

Une baisse de ces aides de cinq euros par mois et par ménage représenterait ainsi une économie mensuelle de 32,5 millions d'euros, soit 97,5 millions sur les trois derniers mois de l'année en cours.

Cette annonce passe d'autant plus mal qu'elle va frapper en priorité les classes populaires, alors que dans le même temps le gouvernement a pour projet de supprimer l'ISF.

Dans son discours de politique générale, le 4 juillet, le Premier ministre, Edouard Philippe, a insisté sur la nécessité de "repenser les politiques publiques qui pèsent sur nos actifs sans suffisamment de résultats", citant notamment le logement.  

Une remise à plat générale de ces aides au logement, qui coûtent 18 milliards d'euros par an à l'État, est prévue à l'automne.

L'actuel gouvernement renvoie la responsabilité de cette décision à son prédécesseur, sous le quinquennat Hollande, qui aurait même préparé cette mesure, sans l'annoncer. Une version vigoureusement démentie par Christian Eckert, ex-secrétaire d'État au Budget.

Contactée par franceinfo, l'ancienne ministre du Logement Emmanuelle Cosse accuse, samedi 22 juillet, le gouvernement de mensonge pour justifier la baisse de 5 euros de toutes les aides au logement dès le 1er octobre, dont l'aide personnalisée au logement (APL).

Sur LCI, elle accuse Gérald Darmanin  ministre de l'Action et des Comptes publics de "raconter n’importe quoi" sur la baisse des APL qui aurait été décidée sous François Hollande : 

"Il raconte n’importe quoi et ça suffit que monsieur Darmanin essaie toujours de trouver des cache-sexes pour défendre des mesures d’économies. Il y a eu des mesures d’économies qui ont été prises par le gouvernement dans lequel j’étais et qui concernaient des personnes avec des patrimoines très élevés, mais en aucun cas il ne s’agissait d’une baisse massive des APL. Maintenant, ça suffit ! Que le gouvernement d’Édouard Philippe et le ministre Gérald Darmanin assument leur baisse des APL et qu’ils assument que leur politique n’est pas une politique d’aide au logement, contrairement à ce que racontait le président de la République pendant la campagne".

Contrairement à ce qu’affirme Gérald Darmanin, le décret paru le 16 octobre 2016 prévoit que la baisse des APL concerne uniquement les foyers dont le patrimoine est supérieur à 30.000 euros.

Les organisations étudiantes Fage et Unef ont rapidement dénoncé cette décision, évoquant une aide "vitale" alors qu'un étudiant sur quatre est sous le seuil de pauvreté et que plus de 100.000 travaillent à mi-temps pour financer leurs études.

Le délégué général de la fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, a lui demandé être reçu par le gouvernement après cette annonce qui va pénaliser "les plus pauvres".

 

Au micro de RTL, le président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale Olivier Faure estime que "5 euros pour des budgets importants, ce n'est pas grand-chose, mais pour un public qui gagne moins de 1.000 euros, ça représente le pain pendant une semaine. Décision après décision, le gouvernement fait les poches de ceux qui ne peuvent pas se défendre quand ils cherchent, au contraire, à réalimenter les poches de ceux qui ont déjà beaucoup". 

 

Le sénateur LR des Hauts-de-Seine et ancien conseiller régional d'Ile-de-France Roger Karoutchi estime quant à lui que la politique du logement est déjà matraquée fiscalement, cette mesure venant aggraver une situation déjà délicate, notamment pour les jeunes et étudiants. Il en profite par ailleurs pour fustiger plus généralement les réformes entreprises par le gouvernement depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

 

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, claque la porteLe chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, claque la porte

Après sa démission et, alors qu’il quittait le ministère de la Défense mercredi 19 juillet, Pierre de Villiers a été accueilli par une haie d’honneur. De salves applaudissements l’ont accompagné jusqu’à ce qu’il arrive à sa voiture.

Le général Pierre de Villiers a claqué la porte avant même son rendez-vous du vendredi 21 juillet, avec Emmanuel Macron.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi 19 juillet 2017, le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers déclare "ne plus être en mesure d'assurer la pérennité du modèle d'armée auquel [il] croit pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd'hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays" et avoir "pris ses responsabilités", 

Il a présenté sa démission au président de la République qui "l'a accepté"

 

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Communiqué du général Pierre de Villiers :

 

J’assume les responsabilités de chef d’état-major des armées depuis trois ans et demi. Je suis pleinement conscient de l’honneur qui m’est fait, de la confiance qui m’a été accordée et des devoirs qui sont attachés à cette fonction.

J’ai toujours veillé, depuis ma nomination, à maintenir un modèle d’armée qui garantisse la cohérence entre les menaces qui pèsent sur la France et sur l’Europe, les missions de nos armées qui ne cessent d’augmenter et les moyens capacitaires et budgétaires nécessaires pour les remplir.

Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n’a jamais cessé d’être le fondement de ma relation avec l’autorité politique et la représentation nationale, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité.

Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée.

J’éprouve une vraie reconnaissance envers nos soldats, nos marins et nos aviateurs avec lesquels j’ai partagé ma vie, pendant quarante-trois années, au service de la nation, en toute sincérité. Je sais pour les connaître qu’ils continueront à assurer la mission aux ordres de mon successeur avec autant de détermination et de fidélité.

Je reste indéfectiblement attaché à mon pays et à ses armées. Ce qui m’importera, jusqu’à mon dernier souffle, c’est le succès des armes de la France.

Général d’armée Pierre de Villiers

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Tout est parti de l'effort demandé aux différents ministères, "y compris celui des Armées".

Le gouvernement a détaillé les mesures d'économies mercredi 12 juillet au moment même où le général de Villiers était officiellement reconduit dans ses fonctions pour un an. Les armées vont devoir assumer en 2017 le surcoût des opérations extérieures soit 850 millions d'euros, 

Un coup d'autant plus rude que ces 850 millions représentent 20 % de toutes les coupes qui devront être réalisées par l'ensemble du gouvernement pour ramener le déficit des comptes publics sous la barre des 3 %.

Le général Pierre de Villiers, a protesté devant une commission parlementaire à huis clos contre les restrictions budgétaires pour l'armée en 2017. Il a tapé du poing sur la table, expliquant à qui voulait l'entendre que l'armée avait "tout donné" et jugeant que la situation n'est "pas tenable". "Je ne vais pas me faire baiser comme cela", a-t-il ajouté, selon plusieurs participants cités par l'Agence France-Presse.

Devant les élus, le général connu pour son franc-parler a argué du fait que, faute de moyens, l'armée française devait régulièrement annuler des opérations après parfois des mois de recherche sur le terrain.

Pierre de Villiers s'est exprimé devant la représentation nationale, dans un cadre parfaitement légal et en se tenant à son rôle. Il a exprimé son mécontentement et n'a jamais remis en cause la légitimité du politique, jamais critiqué le chef de l'État, chef des armées.

Le jeudi 13 juillet, devant les militaires à l'Hôtel de Brienne, Emmanuel Macron avait recadré le général de Villiers en déclarant : "Je suis votre chef". "Je considère qu'il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique", a-t-il lancé devant la communauté militaire, dans une allusion directe aux propos du général Pierre de Villiers. 

Emmanuel Macron a rajouté : "J'aime le sens du devoir, j'aime le sens de la réserve qui a tenu nos armées là où elles sont aujourd'hui. Et ce que j'ai parfois du mal à considérer dans certains secteurs, je l'admets encore moins quand il s'agit des armées. De mauvaises habitudes ont parfois été prises sur ces sujets considérant qu'il devait en aller des armées aujourd'hui comme il en va de nombreux autres secteurs. Je le regrette."

Durant le défilé vendredi 14-Juillet, certains militaires disaient qu'ils considéraient qu'Emmanuel Macron avait publiquement humilié son chef d'état-major.

Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a exprimé son soutien au chef d'état-major des armées Pierre de Villiers.

"Irresponsabilité totale d'un pouvoir qui par arrogance et incompétence sacrifie un homme de la qualité de Pierre" a t-il écrit sur son compte twitter.

Hervé Morin, ministre de la défense de 2007 à 2010 et actuel président des Centriste évoque une "faute grave du chef de l'État."

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, claque la porteLe chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, claque la porte

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Emmanuel Macron humilie publiquement le chef d'état major des arméesEmmanuel Macron humilie publiquement le chef d'état major des armées

Le général Pierre de Villiers, a protesté devant une commission parlementaire à huis clos contre les restrictions budgétaires pour l'armée en 2017. Il a tapé du poing sur la table, expliquant à qui voulait l'entendre que l'armée avait "tout donné" et jugeant que la situation n'est "pas tenable". "Je ne vais pas me faire baiser comme cela", a-t-il ajouté, selon plusieurs participants cités par l'Agence France-Presse.

Devant les élus, le général connu pour son franc-parler a argué du fait que, faute de moyens, l'armée française devait régulièrement annuler des opérations après parfois des mois de recherche sur le terrain. 

"C'est tout à fait exceptionnel qu'un chef d'état-major dise des choses pareilles", a déclaré Jean-Christophe Lagarde, membre de la commission, précisant que le général avait été applaudi après son intervention, "sur tous les bancs". Le général a appelé à un effort sensible et rapide au plan budgétaire, disant en substance que l'objectif, fixé par Emmanuel Macron, d'atteindre "2 % du PIB en 2025, c'est sympa, mais qu'il faut agir dès 2017 et 2018", a rapporté Jean-Christophe Lagarde.

Le gouvernement Philippe II a détaillé les mesures d'économies mercredi 12 juillet au moment même où le général de Villiers était officiellement reconduit dans ses fonctions pour un an. Les armées vont devoir assumer en 2017 le surcoût des opérations extérieures soit 850 millions d'euros, 

Un coup d'autant plus rude que ces 850 millions représentent 20 % de toutes les coupes qui devront être réalisées par l'ensemble du gouvernement pour ramener le déficit des comptes publics sous la barre des 3 %.

Le président Emmanuel Macron a porté une violente charge, jeudi 13 juillet, contre les critiques émises en interne sur le budget des armées et réaffirmé ses engagements en la matière en promettant une hausse "dès 2018" de l'effort de Défense.

 "Je considère pour ma part qu'il n'est pas digne d'étaler des débats sur la place publique. J'ai pris des engagements, je suis votre chef. Les engagements que je prends devant les concitoyens, devant les armées, je sais les tenir et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression, de nul commentaire" a lancé à la veille du 14 juillet, le chef de l'État, devant la communauté militaire dans une allusion transparente au chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers. 

Alors que Pierre de Villiers ne s'est exprimé que devant la représentation nationale, dans un cadre parfaitement légal et en se tenant à son rôle. Il a exprimé son mécontentement et n'a jamais remis en cause la légitimité du politique, jamais critiqué le chef de l'État, chef des armées.

Emmanuel Macron a rajouté : "J'aime le sens du devoir, j'aime le sens de la réserve qui a tenu nos armées là où elles sont aujourd'hui. Et ce que j'ai parfois du mal à considérer dans certains secteurs, je l'admets encore moins quand il s'agit des armées. De mauvaises habitudes ont parfois été prises sur ces sujets considérant qu'il devait en aller des armées aujourd'hui comme il en va de nombreux autres secteurs. Je le regrette."

En 2014, Pierre de Villiers avait mis sa démission dans la balance, avec les chefs d'état-major des trois armées (air, terre et mer), devant la perspective de coupes budgétaires. 

Le Ministre de la Défense à l'époque, Jean-Yves Le Drian avait alors pris fait et cause pour ses troupes.

Malgré leurs divergences, Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers sont côte à côte pour descendre les Champs Élysées. 

"Durant le défilé vendredi 14-Juillet, certains militaires nous disaient qu'ils considéraient qu'Emmanuel Macron avait publiquement humilié son chef d'état-major. Emmanuel Macron assume lui, ce qu'il considère être un acte d'autorité. Il applique en quelque sorte la règle édictée pour les ministres. Oui à la discussion, voire à la contestation, mais seulement en interne, jamais en public", a expliqué Maryse Burgot, journaliste à France 2.

Le général Pierre de Villiers peut "bien entendu" rester dans ses fonctions de chef d'état major de l'armée, a déclaré vendredi 14 juillet Edouard Philippe, malgré le sévère recadrage jeudi soir par Emmanuel Macron sur fond de tensions budgétaires avec les Armées. M. de Villiers peut-il rester en fonction? "Bien entendu. Vous savez, un message, quand il est exprimé par un chef, est formulé de façon forte et claire et il est reçu", a répondu le Premier ministre sur BFMTV, après le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

"Je comprends tous les débats, toutes les interrogations, toutes les discussions, mais s'agissant des armées, et s'agissant du chef des armées, quand une consigne est donnée, elle est tenue", a également déclaré Edouard Philippe.

Quelques heures seulement après avoir été recadré publiquement par Emmanuel Macron, le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers a laissé un message ambigu sur sa page Facebook officielle "lettres à un jeune engagé". 

Pierre de Villiers y tient, sur le thème de la confiance, des propos qui semblent évoquer ses liens avec Emmanuel Macron, chef des armées : 

"Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu'on vous l'accorde ou que vous l'accordiez", écrit-il. "Elle est marquée du sceau de la facilité. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d'être aveuglément suivi. La confiance est une vertu vivante. Elle a besoin de gages. Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l'obéissance active, là où l'adhésion l'emporte sur la contrainte".

Le président de la République lui a répondu de façon cinglante dans les colonnes du JDD :

"La République ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose le chef d'état-major des armées au président de la République, le chef d'état major des armées change", a déclaré  Emmanuel Macron.

Le président de la République rappelle qu'il a reconduit le général de Villiers, 61 ans, dans ses fonctions le 1er juillet pour une dernière année : "Il a donc toute ma confiance" à condition de "savoir quelle est la chaîne hiérarchique et comment elle fonctionne, dans la République comme dans l'armée". 

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, a apporté son "soutien total" au chef des Armées. "Toucher à la Défense, c'est remettre en cause notre souveraineté !", a-t-il déclaré sur Twitter.

"Les conséquences de l'austérité sur l'Armée sont intolérables. Le "coup de gueule" du Général de Villiers est légitime", a défendu dans un tweet le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.  

Emmanuel Macron humilie publiquement le chef d'état major des arméesEmmanuel Macron humilie publiquement le chef d'état major des armées

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt prélevé sur les revenus d'activité et les revenus de remplacement en vue de financer la protection sociale. Son taux varie en fonction des revenus concernés (salaires, pensions de retraite, allocations chômage, etc.). 

Macron a décidé de ré-évaluer le taux de la CSG par une hausse, fixée à 1,7 point et qui concernera aussi bien les salaires que les pensions de retraite ou les revenus du patrimoine. 

- Pour les salariés, la hausse de 1,7 points fera passer la CSG de 7,5% aujourd'hui à 9,2%. 

Cette mesure devrait selon le premier ministre Edouard Philippe être compensée par la suppression des cotisations chômage et maladie prélevées sur les salaires, dont le taux est actuellement de 3,15 % (0,75 % pour les cotisations maladie et 2,4 % pour les cotisations chômage). Au final, ces allègements devraient donc être supérieurs à l'augmentation de la CSG. Les salaires nets versés devraient ainsi légèrement augmenter, avec une hausse de quelques dizaines d'euros.

Dans le cas de figure d'un salarié au Smic, cela équivaudrait à un gain d'environ 250 euros par an. Et plus les salaires augmentent, plus les gains sont importants.  

- Les fonctionnaires verront également la hausse de la CSG, au même titre que les salariés du privé, mais la suppression des cotisations salariales ne concerne pas leur régime. Un enseignant rémunéré 1.500 euros par mois verra donc ses prélèvements augmenter de 25 euros tous les mois, soit 300 euros sur l'année.

Pour eux, la hausse de la CSG devrait a priori être compensée : des compensations sont envisagées par le gouvernement, comme l'attribution d'une prime, mais elles ne sont pas encore détaillées.

- Les indépendants verront également la hausse de la CSG, au même titre que les fonctionnaires et devrait a priori être compensée par une baisse de charges.

- Pour les retraités, cette réforme de la CSG pourrait surtout avoir un effet négatif sur le pouvoir d'achat d'une large partie des retraités. 

Tous ne seront toutefois pas impactés. Selon le gouvernement, la hausse de la CSG ne concernera pas les retraités qui bénéficient actuellement d'une exonération de CSG ou d'un taux réduit de 3,8%.

En revanche, les huit millions de retraités actuellement soumis au taux de 6,6 % verront ce pourcentage augmenter, pour passer à 8,3 %, soit une hausse de 1,7 point. Environ 60 % des retraités devraient être concernés par cette augmentation, c'est-à-dire ceux dont le revenu fiscal de référence dépasse 1.200 € par mois pour une personne seule et 1.800 € par mois pour un couple. 

Selon le gouvernement, cette perte de pouvoir d'achat pourrait être compensée par la suppression de la taxe d'habitation qui concernerait 80% des ménages.

Après le gel des retraites depuis 4 ans, la suppression de la demi-part des veuves, la fiscalisation des familles nombreuses sans oublier la création de la cotisation additionnelle de solidarité, le gouvernement décide la hausse de la CSG sur les pensions des retraités.

Les retraités ont voté massivement pour Emmanuel Macron et pour cause, il leur a promis l'exonération de la taxe d'habitation pour faire passer l'augmentation de la CSG de 1,7%.

L'ancien candidat leur a adressé un tract par la Poste avant le deuxième tour de l'élection présidentielle :

"Je tenais à vous écrire, afin de vous présenter les orientations que je souhaite donner à mon quinquennat concernant votre vie à la retraite.

Je m'engage tout d'abord à protéger votre pouvoir d'achat et en redonner aux retraités les plus modeste.

J'exonérerai 80% des Français du paiement de la taxe d'habitation. Les couples de retraités touchant jusqu'à 3.800 € de revenus nets ne paieront donc plus cette taxe.

Je veillerai à ce que les 40% de retraités les plus modestes soient exonérés de l'augmentation de 1,7 points de la CSG. 

J'ai conscience que cette mesure, destinée à favoriser l'activité, supposera un effort de la part des retraités non exonérés mais cet effort sera juste et équilibré..."

 

 

Dans une interview au JDD, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics a déclaré "Je pense que tous les retraités de France se soucient de la qualité de vie de leurs enfants et petits-enfants et considèrent, comme nous, que le travail doit payer. Le courage, c'est de faire des réformes pour les salariés et les ouvriers". 

 

 

Bruno Le Maire, le Ministre de l'Économie a déclaré dimanche 28 juin au journal télévisé de TF1 concernant la hausse de la CSG :  

 

“J’ai conscience de l’effort demandé aux retraités. Ceux qui ont une pension de retraite faible, sous les 1.200 euros pour une personne seule et 1.800 pour un couple, ne seront pas concernés par l’augmentation de la CSG. Mais je leur demande quel modèle ils veulent pour la société. Je leur dis “Êtes vous prêts à faire des efforts pour qu’à la fin du mois tout le monde puisse avoir un complément de revenu”.

 

Buno Le Maire n'est pas sans savoir que les retraités donnent déjà beaucoup :   

11% des grands-parents gardent leurs petits-enfants tous les jours ce qui correspond à une économie de nounou de près de 32 millions d’euros chaque jour pour les familles soit près de 8 milliards d’euros par an.

Chaque année, les retraités donnent à leurs enfants ou leurs petits enfants, la somme faramineuse de 32 milliards d’euros.

 

Alexis Corbière, député La France insoumise, a jugé dimanche 9 juillet "dégueulasse" la hausse de la CSG et la baisse de l'ISF envisagées par l'exécutif. 

"Je dis que quand on a bossé toute sa vie, qu'on gagne 1.300 euros par mois, vous augmentez la CSG, c'est dégueulasse, surtout que les mêmes qui font ça expliquent qu'il faut baisser l'ISF", a affirmé sur LCI le député de Seine-Saint-Denis.

"Ce qui me choque, c'est avoir pour idée de baisser une partie de l'ISF, donc un cadeau pour les plus riches, mais en même temps augmenter la CSG pour nos anciens, notamment les gens qui ont une pension au-dessus de 1.200 euros par mois (...). C'est honteux, immoral, scandaleux", a-t-il lancé. 


"Si vous avez voté Macron, pour les anciens qui nous regardent, il vous fait les poches, et c'est honteux!", a-t-il insisté.

Pour lui, les classes moyennes, "les gens qui gagnent 3.000 euros par mois (...) sont extrêmement sollicités sur le plan fiscal, ils en prennent plein la figure", notamment "dans les grandes agglomérations".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Nicolas Hulot, le nouveau ministre de la Transition écologique, n'a pas échappé aux révélations du Canard enchaîné. L'hebdomadaire satirique, notamment à l'origine de l'affaire Fillon pendant la campagne présidentielle, assure que le ministre d'Emmanuel Macron a reçu des gros chèques depuis plusieurs années.

"A partir des années 2000, sa société Éole Conseil a dégagé entre 480.000 et 715.000 de chiffre d’affaire par an", révèle encore le Canard Enchaîné. Une véritable machine à cash pour l’écolo. Et pour cause, il est le seul salarié de sa société et possède 99,9% des parts. 

L'ancien animateur de télévision aurait touché des sommes notamment grâce à la vente de shampoings et de gels douches. 

Selon les informations du Canard Enchaîné, la Fondation Nicolas Hulot (rebaptisée "Fondation pour la nature et l’homme" depuis qu’il a passé la main à Audrey Pulvar) tourne également très bien. Elle a reçu des gros chèques depuis plusieurs années. Elle aurait perçu jusqu'en 2012, 460.000 euros de chèques versés par EDF. 

Le ministre devrait bientôt prendre position sur l'EPR de Flamanville qui appartient au fournisseur d'électricité, ce qui pose la question des risques de conflit d'intérêts.

Et ce n’est pas fini. "De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration", écrit le Canard Enchaîné. 

Des bénéfices auxquels il faut ajouter son salaire annuel, 290.000 euros en 2013. Mais depuis, les chiffres sont beaucoup moins transparents. Les comptes de la société des années 2014 et 2015 ont été déposés sous le régime de la confidentialité.

"Tout sera déclaré à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. C'est elle qui appréciera s'il y a conflit d'intérêts", a réagi le ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire.

Le ministre Nicolas Hulot épinglé pour ses profits engendrés par les produits UshuaïaLe ministre Nicolas Hulot épinglé pour ses profits engendrés par les produits Ushuaïa

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Emmanuel Macron prononcera un discours devant les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, lundi 3 juillet, a annoncé l'Élysée. 


Dans un communiqué, la présidence précise que le chef de l'État a informé le président du Sénat, Gérard Larcher, et le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, "de sa décision de convoquer le Parlement réuni en Congrès (...)  afin de présenter à la représentation nationale les grandes orientations de son mandat".

"Le président de la République a pris un engagement devant les Français de réunir le Congrès une fois par an pour balayer un certain nombre de sujets", avait rappelé mercredi midi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.

L'intervention du chef de l'État aura lieu à la veille du discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe, prévu mardi 4 juillet à l'Assemblée nationale.

Le coût d'organisation d'un congrès, qui implique de faire venir et siéger ensemble les 577 députés et 348 sénateurs, varie entre 200.000 et 600.000 euros.

Accusé par beaucoup de vouloir éclipser son Premier ministre, Emmanuel Macron n'a  pas tenu compte des critiques.

Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée avait estimé il y a quelques jours sur l'antenne de CNEWS que cette concomitance serait une "humiliation pour le Premier ministre", réduit selon lui au rôle de "simple répétiteur" du président.

Communiqué de presse d'Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée nationale.


 

Des élus UDI menacent de ne pas s'y rendre. Des Républicains, des communistes et des Insoumis critiquent la décision de Macron.

"Je n'irai pas au Congrès de Versailles lundi. C'est inutile et ça coûte cher, ça rabaisse le gouvernement, le président de la République n'a pas besoin de nous pour sa com", a tweeté le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, qui siège pourtant au sein du groupe des "Constructifs" jugés Macron-compatibles.

"Cette décision témoigne d'une volonté de concentrer tous les pouvoirs à l'Elysée", s'est indigné l'UDI Philippe Vigier en précisant que lui aussi n'irait pas à Versailles "par respect du fonctionnement équilibré des institutions"

Le député Patrice Verchere, président du groupe LR-DVD-SC, et issu des Républicains critique, également cette prise de parole, évoquant un "camouflet pour le 1er traître".

Le choix de la date du prochain Congrès de Versailles présidé par Emmanuel Macron (le 3 juillet) est loin de faire l'unanimité. En effet, celui-ci se tient la veille du discours de politique générale que doit prononcer le premier ministre Edouard Philippe mardi 4 juillet devant l'Assemblée nationale.

Le vice-président du groupe LR à l'Assemblée dénonce lui un "pied de nez à 500.000 euros fait au Premier ministre", a déclaré sur BFMTV Damien Abad député LR de la 5e circonscription de l’Ain.

Le communiste Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, critique lui aussi cette prise de parole

Eric Coquerel, député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, estime que le Premier ministre est réduit "au rôle de secrétaire de groupe".

Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, a annoncé que lui et les siens boycotteront la réunion des parlementaires en Congrès.

Selon lui, le château de Versailles représente le "lieu de la capitulation" et le "lieu de la monarchie". "Avez-vous voté pour qu'un monarque déjà gorgé de pouvoir se transforme en pharaon ?", a-t-il questionné. Avant de lancer :

"La réunion du Congrès n'a pour but que de nous faire écouter le Président, qui lui, s'en ira après avoir parlé (...) Nous ne sommes pas dupes du jeu du président de la République et de ce font ses amis d'En Marche".

"A quoi on va servir, nous tous, là-bas ? A rien"...C'est ainsi que François Ruffin justifie sur son blog sa décision de ne pas se rendre au Congrès de Versailles. 

Le député La France Insoumise de la Somme préfère aller à la rencontre de parents d'enfants handicapés dans sa circonscription : 

"je n'ai pas envie d'annuler ça pour aller écouter le nouveau Roi Soleil à Versailles", a-t-il confié au micro de France 3 samedi 1er juillet lors d'une manifestation pour défendre les salariés d'un supermarché.

 

Les élus communistes n'iront pas non plus au Congrès convoqué lundi 3 juillet

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