Florence Charton, la compagne du commando marine Cédric de Pierrepont, mort dans la nuit de jeudi à vendredi au Burkina Faso lors d'une opération de libération de deux touristes français qui avaient été enlevés au Bénin, témoigne au micro de France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur.
"C'était le job, c'est ce qu'il disait. Ils sont préparés pour ça, ils s'entraînent tous les jours pour ça, c'est en eux. Je sais que si c'était à refaire, il le referait. On sait que c'est risqué, qu'ils font des métiers dangereux. On est préparés à les attendre, à qu'ils ne soient pas là mais on n'est pas préparés à ce qu'ils ne rentrent jamais."
"C'était l'homme parfait. Il était très généreux, très affectueux, très famille. Il aimait la vie, il aimait profiter de tout. C'était quelqu'un de très humble, de très grand. C'était mon homme, un homme parfait"
En larmes, Florence Charton a également déclaré "il y a laissé sa vie, c'est notre héros ainsi qu'Alain qui était avec lui. Ceux sont nos héros mais on ne pense pas qu'à 33 ans... voir son homme à la télé car c'est un héros pour la France, qu'on ne le verra plus jamais ici chez nous ou dans sa famille en Bretagne. Tous nos projets, voilà maintenant il faut se reconstruire sans lui".
"On avait tout à faire ensemble", regrette Florence Charton sur BFMTV "On a acheté une maison qu'on a pas encore pu habiter ensemble à cause de travaux, on essayait de faire un bébé. Ça aurait été un père extraordinaire, vu comme il aimait les enfants et se comportait avec ses neveux et nièces. Ça me tue qu'il n'ait pas eu le temps d'être papa."
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