Photo de Noé, publiée par ses propriétaires sur le site de la pétition
Un Jack Russell de sept mois, a été battu à mort par des promeneurs dimanche 4 mars dans les environs de La-Seyne-sur-Mer, dans le Var.
Une pétition en ligne a déjà réuni plus de 70.000 signatures. Elle est adressée au maire de la ville et relate le "dernier voyage de Noé" et a pour revendication de retrouver les auteurs de cet acte de cruauté.
Le chiot a été retrouvé mort dans la forêt par une promeneuse. Selon cette témoin, quatre promeneurs accompagnés de deux bouledogues ont porté les coups mortels à Noé, sans doute échappé de sa maison, proche de la forêt, par un trou dans la clôture du jardin creusé par des sangliers.
Elle avait dépassé le groupe un peu plus tôt, et aurait eu le temps de les entendre se plaindre que le chiot "gênait" leur promenade parce qu’il suivait leurs chiens de près.
La femme a également vu l’un des suspects repousser Noé du pied avant d’entendre le chiot pousser "des hurlements stridents".
En faisant demi-tour, elle a trouvé le Jack Russell baignant dans son sang mais vivant. La promeneuse a prévenu les propriétaires de Noé dont les coordonnées figuraient sur le collier.
Victime d’une hémorragie interne et d’un décollement de la plèvre, l’animal a été transporté d’urgence chez un vétérinaire, qui n’a rien pu faire. "Aucune autopsie n’a été possible compte tenu de l’état de son petit corps meurtri", précise la pétition.
Une plainte pour "sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif" a été déposée lundi 5 mars à La Seyne-sur-Mer dans le var.
Les deux couples recherchés sont respectivement âgés d’une trentaine et d’une cinquantaine d’années. Les deux hommes sont de forte corpulence et la plus jeune des femmes possède "des cheveux mi-longs, noirs bouclés".
Le Code pénal, dans l'article 521-1 prévoit que "le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
Pétition en ligne