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Le blog de Pierre HAMMADI

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Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

La réforme du permis de conduire, initiée depuis près de deux ans par le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, entre en application ce lundi.

Le plus gros changement pour les 1,4 million de candidats au "papier rose" - désormais au format d'une carte de crédit - reste le nouveau Code de la route. Les 700 questions de la base de données jusqu'ici en vigueur dans les centres d'examen sont maintenant remplacées par une série de 1 000 énigmes inédites.

Les candidats retrouveront toujours les panneaux, les priorités..., mais l'accent est mis sur l'écoconduite, les voitures automatiques, la cohabitation entre voitures et motards. Des questions qui doivent permettre au futur titulaire du permis de mieux s'adapter à certaines situations.

Beaucoup d’entre elles sont liées non pas aux règles de conduite, mais au comportement du conducteur, notamment en cas d’accident. Par exemple : "Avant d’appeler les secours, je vérifie si la victime respire, oui ou non, si la victime est consciente, oui ou non." C’est la première fois que les premiers secours sont abordés. 

Les règles du code de la route restent les mêmes : avoir au minimum 35 bonnes réponses sur les 40 posées.

Ainsi, la grande nouveauté consiste en l'utilisation de vidéos pour 10 % des questions, ou encore de photos en vue aérienne lorsque la compréhension du problème l'exige. Et pour faciliter le passage de l'examen, les candidats disposeront de tablettes tactiles.

"Nous avons tenté de lever les ambiguïtés propres aux anciennes questions, les mauvaises formulations, les questions-pièges. Par exemple, lorsqu'on vous montre une rue avec une place libre mais que cette place est située à contresens et donc interdite. Dans ce contexte, la question "puis-je me garer ?" est ambigüe, détaille Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. Nous voulons favoriser celui qui a le bon comportement, plutôt que celui qui connaît la règle et qui se contente de bachoter."

L'arrivée des premiers secours et l'éco-conduite. Beaucoup d’entre elles sont liées non pas aux règles de conduite, mais au comportement du conducteur, notamment en cas d’accident. Par exemple : "Avant d’appeler les secours, je vérifie si la victime respire, oui ou non, si la victime est consciente, oui ou non." C’est la première fois que les premiers secours sont abordés.

L'idée de cette réforme est de réduire les délais de passage de l'examen. En 2014, il fallait attendre 98 jours en moyenne pour repasser son permis après un premier échec. Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, le délai en France est en moyenne de 70 jours. "Même si la situation est variable selon les départements, le temps d'attente a déjà baissé de près d'un tiers depuis 2014. En Ile-de-France, où la situation était la plus catastrophique. Cela va mieux », constate aussi Bruno Garancher, président du réseau d'auto-écoles ECF. 

L'objectif reste toujours de réduire à 45 jours le délai pour repasser l'examen pratique après un premier échec, ce qui "sera atteint courant 2017", assure-t-on au ministère.

La prochaine étape va se mettre en place à partir du 1er juin, où des entreprises privées seront habilitées à surveiller le Code. L'objectif du ministère est de décharger les inspecteurs du Code pour qu'il se consacre à la conduite. Cela sera le cas par exemple avec des agents de la Poste. Selon l'entreprise publique, il suffira de s'inscrire sur le site et de se rendre le lendemain dans le bureau en bas de chez soi. Les personnes pourront donc passer leur Code à 19 heures le soir ou le samedi. 

Cependant, les syndicats des inspecteurs, très remontés contre la privatisation, prédisent une flambée des élèves recalés : "Les échecs et les passages multiples vont arranger ces entreprises à but lucratif", prévient même Pascale Maset du syndicat Snica-FO. 

"Cette externalisation ne vise que l'organisation matérielle de l'examen, l'État reste seul responsable des questions posées et de la correction des épreuves", assure-t-on également à la Délégation à la sécurité routière (DSCR).

Néanmoins, l'ensemble de ces nouveaux effectifs offrira 142.000 places d'examen supplémentaires pour le code la route, selon le ministère. En outre, le recrutement de 125 inspecteurs permettra, cette fois-ci, l'ouverture de 200.000 places supplémentaires pour l'examen sur route. 

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