Retraite complémentaire : le Medef a conclu vendredi avec trois syndicats un accord visant à préserver les régimes de retraites complémentaires Agir-Arrco.
Pour les salariés, l'accord qui a été trouvé entre le Medef et trois syndicats (CFE-CGC, la CFDT et la CFTC) se traduit par un allongement de la durée de cotisation.
Pour sauver le système, qui permet aux salariés de bénéficier d'une pension supplémentaire à celle versée par la Sécurité sociale, les salariés devront travailler plus pour...ne pas gagner moins.
L'accord crée un système de bonus-malus qui allonge d'un an, à partir de 2019, la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d'une retraite complémentaire à taux plein :
- Un salarié qui déciderait de partir à 62 ans verra sa retraite complémentaire amputé de 10% la première année, 10% la seconde et 10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans. Et cela même dans l'hypothèse où il aurait cotisé tous les trimestres nécessaires.
- Si le salarié travaille jusqu'à 63 ans et respecte la durée de cotisation (41,5 ans), ce malus sera annulé. Il bénéficiera d'une retraite complémentaire à taux plein.
- Ceux qui partent en retraite à 64 ans ou plus, bénéficieront d'une surcote. Des bonifications de 10, 20 et 30% seront appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus après avoir atteint la durée de cotisation légale.