La fortune de Daech s'élèverait à près de 2.000 milliards d'euros
Le groupe Etat islamique (EI) possède un trésor colossal. Une étude du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), montre que l'EI disposerait d'un bas de laine de 2.200 milliards de dollars.
Soit 1.937 milliards d'euros, l'équivalent, à quelques milliards près, de la dette de la France.
Daech a accumulé 200 milliards de plus en une année. Et ce n'est pas tant le pétrole qui fait désormais sa fortune, mais l'impôt. Cette hausse provient de l'emprise de plus en plus grande du mouvement fondamentaliste en Syrie. En faisant main basse, début septembre, sur les champs pétrolifères de Jazal, les jihadistes sont parvenus à la tête de 80% de la production pétrolière syrienne, contre moins de 10% de la production irakienne.
La manne financière obtenue grâce au pétrole aurait presque été divisée par deux : un milliard de dollars en 2004, 600 millions de dollars en 2015, du fait des bombardement de la coalition internationale qui complique le transport de l'or noir.
En un an, c'est l'impôt qui est devenu la première source de revenus pour Daech, passant de 360 millions de dollars à un milliard de dollars, selon le CAT.
Le groupe Etat islamique gagnerait aussi un peu d'argent en vendant du gaz, du blé, de la drogue. On sait enfin, depuis un rapport de l'ONU paru en août dernier, que les jihadistes pratiquent bel et bien le commerce d'esclaves de manière très organisée, avec une grille de tarification précise :
- les enfants de moins de 10 ans sont vendus 150 euros,
- les adolescentes environs 110 euros,
- les femmes entre 20 et 30 ans environ 70 euros
Ce qui démontre que ce n'est pas la force de travail qui fait valeur, mais la possibilité de laver les cerveaux. Plus ils sont jeunes et malléables, plus ils coûtent cher...
La fortune de Daech s'élèverait à près de 2000 milliards d'euros
Soit 1 937 milliards d'euros, l'équivalent, à quelques milliards près, de la dette de la France. Selon le think tank européen fondé en 2014, Daech a accumulé 200 milliards de plus en une année. Et ce n'est pas tant le pétrole qui fait désormais sa fortune, mais l'impôt.