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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Russie : le groupe Etat islamique (EI) revendique la fusillade meurtrière du Daguestan.

Jeudi 31 décembre, l'organisation Etat islamique a revendiqué la fusillade meurtrière survenue mercredi près d'un site touristique du Daguestan. L'attaque a fait un mort et 11 blessés d'après les autorités locales. 

"Avec l'aide d'Allah, les guerriers du Califat ont réussi à attaquer des employés des services de sécurité russes dans la ville de Derbent dans le sud du Daguestan", selon un message attribué à l'EI et rendu public par le centre américain de surveillance des sites islamistes, le SITE.

"Un officier des services de sécurité a été tué et d'autres ont été blessés. Les moudjahidines du Califat ont regagné leur base sans pertes", poursuit le message.

La fusillade a éclaté près de la forteresse de Derbent, classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2003, sise en bordure de la mer Caspienne. Le Daguestan est une république russe du Caucase du nord, qui se situe au sud-ouest de la Russie, frontalière avec la Tchétchénie, la Georgie et l'Azerbaïdjan. 

Fin juin, la rébellion armée islamiste dans le Caucase russe a prêté allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), dans une vidéo publiée en ligne.
Et en Syrie et en Irak, des centaines de combattants originaires du Caucase russe combattent dans les rangs des jihadistes.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Prime d'activité : ce nouveau dispositif d'aide aux salariés à revenus modestes entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2016.

C'est l'une des mesures majeures de la loi sur le dialogue social votée en juillet. Quelque 4 millions de foyers, soit 5,6 millions de personnes, pourront en bénéficier, dont un million de jeunes, selon le ministère des Affaires sociales.

Deux décrets d'application ont été publiés mardi au Journal officiel, précisant les règles d'éligibilité et de calcul, la gestion de la prime d'activité ainsi que son contrôle.

La prime d'activité remplace à la fois la prime pour l'emploi (PPE) et la partie "activité" du revenu de solidarité active (RSA). Destinée, selon le ministère, à "donner plus de pouvoir d'achat aux travailleurs modestes", elle consiste en un complément de revenu versé chaque mois, à partir du 5 février 2016, aux travailleurs d'au moins 18 ans qui touchent un faible salaire, soit moins de 1500 euros nets par mois pour un célibataire.

Le montant forfaitaire "applicable à un foyer composé d'une personne est majoré de 50% lorsque le foyer comporte deux personnes. Ce montant est ensuite majoré de 30% pour chaque personne supplémentaire présente au foyer et à la charge de l'intéressé", indique l'un des décrets.

"Lorsque le foyer comporte plus de deux enfants ou personnes de moins de 25 ans à charge, à l'exception du conjoint, du partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou du concubin de l'intéressé, la majoration à laquelle ouvre droit chacun de ces enfants ou personnes est portée à 40% à partir de la troisième personne", ajoute-t-il.

- Un célibataire sans enfant dont le salaire mensuel est de 1300 euros nets par mois, sans autres ressources, percevra par exemple une prime d'activité de 97 euros par mois.

- Un couple avec deux enfants dont les revenus mensuels sont au smic - 1135 euros nets par mois - percevra une prime d'environ 243 euros par mois.

- Les jeunes actifs de 18 à 25 ans y auront droit dans les mêmes conditions que les autres actifs. Étudiants et apprentis seront également éligibles s'ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d'activité suffisants, au moins 893,25 euros par mois.

La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a lancé mardi 29 décembre, un simulateur qui permettra aux bénéficiaires potentiels de vérifier s'ils peuvent prétendre à la prime d'activité.

Disponible sur les sites www.caf.fr et www.msa.fr (la Mutualité sociale agricole), il permettra également de calculer son montant.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Attaque du Bataclan: "C'était des bras cassés quand même les mecs".

Des terroristes amusés par la peur de leurs victimes et désorganisés lors de la prise d'otages du Bataclan. C'est ce qui ressort des témoignages de certains rescapés de l'attaque, le 13 novembre dernier, publiés ce mercredi par Le Monde. 

Une fois à l'intérieur de la salle de spectacle parisienne, les trois terroristes ne se contentent pas seulement de tirer sur la foule, ils jouent avec leurs otages. "Allez-y, levez-vous, ceux qui veulent partir, partez", lance ainsi l'un d'eux. Mais, les spectateurs qui tentent de fuir se font tirer dessus:

"Ils s'amusaient, ça les faisait rire", rapporte ainsi l'un des rescapés du concert des Eagles of Death Metal. Même comportement lorsque la ceinture d'explosifs de Samy Amimour se déclenche. "J'ai reçu un bout de chair dans mes cheveux. Ça les a fait rire.

 Ils ont dit : 'tiens il s'est fait exploser'. Ça les a fait marrer, et je me suis dit qu'ils étaient vraiment débiles", explique ainsi une rescapé, dans l'un des 6000 procès-verbaux de l'enquête que le quotidien a pu consulter. 

"C'était des bras cassés quand même les mecs. Il faut imaginer que c'est l'un des otages qui leur a soumis l'idée de faire passer le numéro d'un téléphone portable pour entrer en contact avec la police", décrit-il. 
"Pendant dix minutes, ils réfléchissaient à un moyen de se procurer un talkie-walkie! Tout ça, c'est de l'impro. Cette prise d'otages n'était pas prévue, j'en suis convaincu", explique encore Arnaud. 

Lors de l'intervention de la BRI, qu'il compare à "l'armée de Dark Vador" le rescapé estime avoir "vu la panique dans les yeux d'Omar. C'était un regard de fou". Alors qu'Ismaël Omar Mostefaï vide son chargeur sur les policiers, Foued Mohamed-Aggad dépose sa kalachnikov et "descend quelques marches", ce qui laisse supposer à Arnaud qu'il aurait voulu "se faire passer pour un rescapé".

Le terroriste déclenche finalement sa ceinture d'explosifs, tandis que Mostefaï est abattu par la police.   

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Essonne : le présumé "violeur à la mobylette" mis en examen.

Un homme de 40 ans, soupçonné d'avoir commis 35 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles entre 1995 et 2001 dans la forêt de Sénart, en Île-de-France a été mis en examen ce mercredi, a annoncé le parquet d'Evry.

Cet homme, arrêté lundi à Roubaix (Nord) après avoir été confondu par son ADN, a déclaré "ne pas nier les faits mais ne pas s'en rappeler", a précisé le procureur Eric Lallement, lors d'une conférence de presse.

Les enquêteurs sont remontés au suspect en comparant l'ADN prélevé sur les victimes avec ceux enregistrés au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) susceptibles d'être issus de la même parenté. Ils ont ainsi mis en évidence les profils génétiques de membres de sa famille, avant de l'identifier.

Les faits remontent à la fin des années 1990. Un individu avait semé la panique dans la région en s’attaquant à des joggeuses ou de simples promeneuses selon un scénario quasi immuable. 

L’agresseur avait pour habitude de sillonner les allées de la forêt de Sénart aux commandes d’un cylomoteur. C’est comme cela qu’il repérait ses futures victimes.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Corse : " L’Etat ne reculera jamais en Corse "..."Il n'y a qu'une seule nation, la nation française".

Le Premier ministre Manuel Valls affiche sa fermeté face aux événements de la semaine dernière en Corse en assurant que l'État "ne reculera jamais", dans un entretien mercredi 30 décembre au quotidien Le Parisien.

"Non, clairement, la Corse n’est pas une zone de non-droit ! L’Etat y est présent et, je m’y engage, l’Etat ne reculera jamais. Les premières interpellations ont eu lieu. Et, sous l’autorité du procureur, l’ensemble des auteurs, que ce soit du guet-apens ou des dégradations, seront, n’en doutez pas, identifiés et déférés devant la justice. La réponse de l’Etat est donc bien là.

Entraîner les sapeurs-pompiers et ceux qui représentent l’ordre républicain dans un guet-apens, quitte à mettre leur vie en danger, est un acte intolérable. Les soi-disant représailles racistes et antimusulmanes commises par une horde voulant faire justice elle-même le sont tout autant. Ces actes indignes meurtrissent la République".

le Premier ministre estime qu'il "faut proscrire définitivement (les) groupes identitaires", qui pourraient être à l'origine des manifestations racistes qui se sont traduites notamment par le saccage d'une salle de prière musulmane, "y compris en étudiant leur dissolution".

À propos de la revendication nationaliste, le Premier ministre a réfuté la notion de "nation corse". "Il n'y a qu'une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus", a-t-il prévenu.

"Il ne peut y avoir aucune amnistie et il n'y en aura pas", a ajouté Manuel Valls au sujet des prisonniers nationalistes, en particulier les assassins du préfet Érignac.

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Racisme : l'inquiétante augmentation des actes anti-islam.

En 2015, plus de 400 actes anti-musulmans ont été officiellement recensés en France. Soit + 200 % par rapport aux 133 comptabilisés l'an passé, comme le révèle la Délégation interministérielle à la Lutte contre le racisme et l'antisémitisme (Dilcra). 

Avec en point d'orgue, les spectaculaires événements d'Ajaccio le week-end dernier, comme pour signer une année particulièrement noire. "C'est une hausse spectaculaire et très inquiétante, qui s'explique essentiellement par la flambée des actes qui ont suivi les attentats de janvier ", observe Gilles Clavreul, le patron de la Dilcra.

Au-delà des chiffres, c'est aussi le degré des violences qui est monté d'un cran cette année. En 2015, de très nombreux lieux de culte (1 000 sur 2.500 sont actuellement protégés par les services de l'Etat) ont été pris pour cible. Graffitis, dépôt de têtes et abattis de cochon, jets de cocktails Molotov ou incendie, comme cet été à Auch ou il y a quelques jours dans la capitale corse...

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Pantin : un contrôle d'identité dégénère, une mère porte plainte pour violences policières.

Une mère de famille a été blessée et s'est vue prescrire dix jours d'interruption temporaire de travail, samedi 26 décembre, après avoir tenté de s'opposer à l'interpellation de ses deux fils, âgés de 18 et 15 ans à Pantin, en Seine-Saint-Denis.

L'interpellation a été filmée par une voisine. Devant ces images, Zahra Kraiker, la mère de famille, a du mal à retenir sa colère. "Regardez comment ils frappent. Je sépare mon fils parce qu'ils sont en train de le massacrer. On m'a gazé. On m'a mis au sol", explique-t-elle.

"Elle a eu peur pour son enfant. Et eux, ils se sont comportés comme des animaux, comme si on était des ennemis", fustige son frère, Nordine Isnasni, conseiller municipal à Nanterre et fondateur du Mouvement de l'immigration et des banlieues (MIB), joint dimanche après-midi par francetv info.

À l'hôpital de Bondy, les médecins ont constaté une entorse au doigt, et diverses contusions, notamment au dos et au coude. Ni elle ni son mari ne comprennent pourquoi leurs fils ont été interpelés, et étaient toujours en garde à vue dimanche soir.

Dans le quartier, les contrôles sont fréquents et souvent tendus. La police affirme qu'il y a eu outrage à agent de la part des jeunes arrêtés hier. De leur côté, les jeunes de la cité dénoncent un harcèlement quotidien et des brutalités de la part des policiers. Zahra, quant à elle, a décidé de porter plainte pour violences policières.

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Déchéance de nationalité : une histoire française qui remonte à 1848.

En 1848, suite à l'abolition de l'esclavage, le décret prévoit que toute personne continuant à avoir des esclaves sera déchue de la nationalité française.

La notion revient ensuite lors des deux guerres mondiales, notamment en 1940 sous le régime de Vichy, 15.000 Français avaient été déchus de leur nationalité, principalement des opposants politiques et des juifs. Le seul moment où on a dénaturalisé des Français de naissance, comme De Gaulle.

Ces dispositions sont annulées après guerre et une ordonnance de 1945 fixe les grandes lignes de la déchéance de nationalité, qui ont peu bougé depuis.

L'article 25 du code pénal indique qu'une personne ayant acquis la nationalité française depuis moins de 15 ans, qui a commis un délit ou un crime, un acte de terrorisme ou une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation peut être déchue de sa nationalité. Cependant cela ne s'applique qu'aux binationaux, un individu ne pouvant être apatride.

Les modifications introduites par le gouvernement seraient la déchéance de nationalité "pour les binationaux nés Français, ayant commis des crimes (la notion de délit disparaît) contre la Nation",
et plus seulement pour ceux qui ont acquis la nationalité.

Les Français n'ayant pas d'autre nationalité ne seront pas concernés, pour éviter de créer des apatrides, selon une disposition de la loi Guigou de 1998.

Des changements contestés à gauche qui estiment que c'est une manière de renier le droit du sol.

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Les super cartes bancaires débarquent : dans quelques mois, tout devrait changer...dans votre portefeuille.

Les plus grands fabricants de cartes bancaires au monde, Gemalto et Oberthur, ont lancé ces derniers mois la commercialisation de cette technologie. BNP Paribas, la Banque postale, la Société générale... La quasi-totalité des établissements financiers français sont en train de la tester auprès de leurs clients.

Objectif affiché : mieux lutter contre la fraude à la carte bancaire. Un fléau dont la finance aimerait bien se débarrasser. Pas question de laisser les arnaques et les fraudes nuire à l'engouement des Français pour ce mode de paiement.

Même largeur, agilité, finesse, robustesse, touché... A priori, rien ne la distingue de sa prédécesseur. A un détail près : la carte bancaire de nouvelle génération est équipée d'un écran. Tout petit. Pas de quoi regarder un film en haute définition. Non, mais tout de même assez large pour afficher, en noir et blanc, les trois chiffres du fameux cryptogramme visuel. Ce code de sécurité réclamé à chaque achat sur la Toile devient "dynamique".

"Cette carte est équipée d'une horloge interne. Le code de sécurité sur l'écran change toutes les vingt minutes", explique Frédérique Richert, marketing manageur chez Gemalto, le leadeur mondial de la carte à puce, qui commercialise depuis quelques semaines cette nouvelle technologie. "Cette carte lutte mieux contre la fraude", ajoute-t-elle.

A priori, rien ne change pour l'utilisateur. Pour effectuer un achat en ligne, il doit toujours remplir les mêmes formulaires en indiquant son nom, son numéro de carte bancaire, la date de validité et le cryptogramme. La différence, c'est que ces coordonnées ont une durée de vie limitée. 
Si un pirate informatique les vole, il ne peut alors les utiliser que pendant une vingtaine de minutes. Un laps de temps, a priori, trop court pour multiplier les achats sur le Web ou revendre ces informations à d'autres escrocs.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Corse : la presse dénonce des "scènes inimaginables" - "une haine xénophobe".

Après trois jours de manifestations à Ajaccio en soutien aux pompiers et au policier blessés lors d'un guet-apens, la presse dénonce "une haine xénophobe".

Les trois jours de manifestations, à la suite d'un rassemblement de soutien à deux pompiers et un policier blessés lors d'un " guet-apens " dans un quartier populaire d'Ajaccio, suscitent la stupeur d'une presse dénonçant " une haine xénophobe " d'insulaires en mal de " boucs émissaires ".

" La haine xénophobe défigure l'île de Beauté ", titre le journal L'Humanité dans ses pages intérieures.

Même indignation chez Olivier Auguste, de L'Opinion, pour qui ces événements sont à peine croyables : " Transposées dans n'importe quelle banlieue dite difficile du continent, les scènes qui se sont déroulées vendredi et samedi à Ajaccio semblent tout bonnement inimaginables."

Pour Jean-Michel Helvig, de La République des Pyrénées, de tels débordements ne pouvaient pas se produire ailleurs. Ils étaient " une occasion de surfer sur une colère de nature très insulaire, en ce sens où la vendetta y est une loi au-dessus de toutes les autres ". 

Jean-Louis Hervois, de La Charente libre, dénonce ce " particularisme insulaire qui encourage l'île à interpréter à sa façon les lois de la République ". Et d'ajouter : " La Corse s'arrange des assassinats de rue et des règlements mafieux mais tient en horreur la petite délinquance, véritable trouble à l'ordre naturel des choses... "

Isabelle de Gaulmyn, dans La Croix, déplore la " grande confusion qui s'installe dans le pays, entre religion, origine et délinquance. Avec la tentation de faire des croyants musulmans les boucs émissaires, sacrifiés sur l'autel de l'identité nationale ". 

Même son de cloche pour Jean-Louis Hervois de La Charente libre : " Dans un monde à peine plus grand et moins peuplé que la Charente, entouré par la mer, y aurait-il meilleur bouc émissaire que l'immigré ? "

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