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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Un homme de 20 ans a été tué par balles ce jeudi, vers 3h30, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Une personne, qui se trouvait dans un bar à proximité des faits, survenus dans le 3e arrondissement de la ville, proche du centre, a été placée en garde à vue, a précisé le procureur-adjoint, Dominique Auter.

La corps de la victime, est criblé de "plusieurs impacts de kalachnikov au niveau du thorax", a détaillé le procureur-adjoint. "C'est du règlement de comptes, ça c'est sûr", a-t-il affirmé. Les secours sont arrivés à temps pour effectuer un massage cardiaque, mais en vain.

Une enquête pour crime flagrant d'assassinat en bande organisée a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, a annoncé le parquet. La victime, Habib Belgacem, était connue de la police pour usage de stupéfiants et avait été condamnée en septembre 2014 à 8 mois de prison pour vol à l'arraché, a précisé ensuite Brice Robin, le procureur de la République de Marseille.

Il s'agit du premier règlement de comptes de l'année dans la ville où le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, est attendu dans la journée auprès de la communauté juive, après l'agression dont a été victime, lundi, un enseignant juif. Dans cette affaire, un adolescent de 15 ans a été mis en examen pour tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste.

Les règlements de compte ont fait 13 morts à Marseille en 2015, selon des chiffres récents du ministère de l'Intérieur.

Marseille : un homme de 20 ans tué par balles

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Un drame du surendettement, que nul n'a vu venir. D'après France Bleu Gascogne, un couple de retraités habitant le village de Uchacq-et-Parentis dans les Landes s'est suicidé. Leurs corps ont été retrouvés le 30 décembre dernier, dans leur maison qui avait été vendue aux enchères par la banque.

C'est le fils des acheteurs qui les a découvert alors qu'il venait entreposer des affaires.

L’homme avait 73 ans, il était un membre actif de l’association des Paralysés de France. Sa femme avait 69 ans, elle était bénévole aux Restos du cœur. Tout deux étaient parfaitement intégrés dans la vie de la commune. Pourtant, personne n’a soupçonné leur surendettement et l’expulsion de leur maison, même pas leurs quatre enfants.

Le couple recomposé habitait ce petit village de 558 habitants depuis huit ans.Tous les ans, il participait au dîner des anciens.Toutes les semaines, l'épouse participait à la randonnée des retraités du village. Lui avait un fils, et elle trois filles.

Les retraités ont laissé une lettre à leurs proches mais beaucoup de questions demeurent et notamment pourquoi ils avaient contracté une dette à la banque. C’était d’ailleurs le créancier de l’établissement bancaire qui a mis en vente la maison pour combler une dette de 71.000 euros.

Malgré la lettre d'explications qu'ils ont laissée, leurs enfants réclament qu'une autopsie soit effectuée pour confirmer le suicide. Pour comprendre.

France Bleu Gascogne a précisé que pour mettre fin à ses jours, le couple a avalé une dose mortelle de médicaments avant de se trancher les veines.

Uchacq-et-Parentis (Landes) : surendetté, un couple de retraités se suicide

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Marseille : La justice confirme la relaxe de Jean-Noël Guérini

La relaxe du sénateur Jean-Noël Guérini et du député socialiste Jean-David Ciot, tous deux poursuivis pour détournements de fonds publics et recel de détournement, a été confirmée en appel, mercredi 13 janvier.
Six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité avaient été requis par l'avocat général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Les deux hommes avaient déjà été relaxés en décembre 2014. Mais le parquet avait fait appel. La justice soupçonnait Jean-David Ciot d'avoir bénéficié en mai 2011 d'un licenciement de complaisance de son poste de conseiller technique à la présidence du département, moyennant 65.000 euros d'indemnités et de chômage, pour lui permettre de se présenter aux législatives de 2012.
"Le licenciement de Jean-David Ciot n'est pas une faveur que je lui aie consentie", a affirmé Jean-Noël Guérini, ex-président du conseil général des Bouches-du Rhône.
Ce dossier était le seul pour lequel Jean-Noël Guérini, qui a démissionné du PS en avril 2014 avant de fonder un mouvement politique concurrent, La Force du 13, avait été renvoyé en correctionnelle jusqu'à présent.
Mais il était mineur au regard des autres affaires dans lesquelles le sénateur, toujours en exercice, est mis en examen.
Il est notamment poursuivi pour trafic d'influence et association de malfaiteurs dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d'accointances avec les milieux mafieux.

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La relaxe du sénateur Jean-Noël Guérini et du député socialiste Jean-David Ciot, tous deux poursuivis pour détournements de fonds publics et recel de détournement, a été confirmée en appel, mercredi 13 janvier.

Six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité avaient été requis par l'avocat général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Les deux hommes avaient déjà été relaxés en décembre 2014. Mais le parquet avait fait appel. La justice soupçonnait Jean-David Ciot d'avoir bénéficié en mai 2011 d'un licenciement de complaisance de son poste de conseiller technique à la présidence du département, moyennant 65.000 euros d'indemnités et de chômage, pour lui permettre de se présenter aux législatives de 2012.

"Le licenciement de Jean-David Ciot n'est pas une faveur que je lui aie consentie", a affirmé Jean-Noël Guérini, ex-président du conseil général des Bouches-du Rhône.

Ce dossier était le seul pour lequel Jean-Noël Guérini, qui a démissionné du PS en avril 2014 avant de fonder un mouvement politique concurrent, La Force du 13, avait été renvoyé en correctionnelle jusqu'à présent.

Mais il était mineur au regard des autres affaires dans lesquelles le sénateur, toujours en exercice, est mis en examen.

Il est notamment poursuivi pour trafic d'influence et association de malfaiteurs dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d'accointances avec les milieux mafieux.

Marseille : La justice confirme la relaxe de Jean-Noël Guérini

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Marseille : "enlever la Kippa dans cette période trouble"

Le président du Consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar, a appelé mardi les juifs de la ville à "enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu'à des jours meilleurs", au lendemain de l'agression à la machette d'un professeur juif.

"Aujourd'hui, devant la gravité des événements (…), il faut prendre des décisions exceptionnelles, et, pour moi, la vie est plus sacrée que tout autre critère. "  "On est obligé de se cacher un petit peu", a déploré Zvi Ammar, qui dit n'avoir " pas le choix" et que cet appel lui fait "mal au ventre". "Malheureusement pour nous, on est ciblés : dès qu'on est identifiés, qu'on est juifs, on peut être agressés et même risquer la mort. Là, on a franchi un pas d'une extrême gravité", a ajouté ce responsable de l'une des plus importantes communautés juives d'Europe, avec quelque 70.000 membres.

Une proposition qui est loin de faire l'unanimité parmi les représentants de la communauté juive, et même jusque dans la sphère politique, où Jean-Marie Le Guen, notamment, s'est dit "bouleversé" par cette proposition.

Deux députés, Claude Goasguen (LR) et Meyer Habib (UDI), ont porté un court instant une kippa devant les caméras ce mercredi 13 janvier, dans les couloirs de l'Assemblée, après l'agression antisémite de Marseille.

Michèle Teboul, présidente régionale du Crif : "Sur le plan personnel (...), il faut vivre normalement." "Mais je ne peux pas ne pas me plier (à cette décision) si c'est pour assurer la sécurité des juifs", a-t-elle ajouté.

"L'ensemble de la société doit réagir et soutenir la liberté de conscience", a réagi Joël Mergui président du consistoire israélite de France en lançant "Touche pas à ma kippa ! " Je peux comprendre que, dans le contexte qui est le sien, pris par l'émotion, Zvi Ammar ait proposé cette mesure d'urgence. Mais il sait comme moi que ce n'est pas le port ou non de la kippa qui va résoudre la question du terrorisme."

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Le président du Consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar, a appelé mardi les juifs de la ville à "enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu'à des jours meilleurs", au lendemain de l'agression à la machette d'un professeur juif.

"Aujourd'hui, devant la gravité des événements (…), il faut prendre des décisions exceptionnelles, et, pour moi, la vie est plus sacrée que tout autre critère. " "On est obligé de se cacher un petit peu", a déploré Zvi Ammar, qui dit n'avoir " pas le choix" et que cet appel lui fait "mal au ventre". "Malheureusement pour nous, on est ciblés : dès qu'on est identifiés, qu'on est juifs, on peut être agressés et même risquer la mort. Là, on a franchi un pas d'une extrême gravité", a ajouté ce responsable de l'une des plus importantes communautés juives d'Europe, avec quelque 70.000 membres.

Une proposition qui est loin de faire l'unanimité parmi les représentants de la communauté juive, et même jusque dans la sphère politique, où Jean-Marie Le Guen, notamment, s'est dit "bouleversé" par cette proposition.

Deux députés, Claude Goasguen (LR) et Meyer Habib (UDI), ont porté un court instant une kippa devant les caméras ce mercredi 13 janvier, dans les couloirs de l'Assemblée, après l'agression antisémite de Marseille.

Michèle Teboul, présidente régionale du Crif : "Sur le plan personnel (...), il faut vivre normalement." "Mais je ne peux pas ne pas me plier (à cette décision) si c'est pour assurer la sécurité des juifs", a-t-elle ajouté.

"L'ensemble de la société doit réagir et soutenir la liberté de conscience", a réagi Joël Mergui président du consistoire israélite de France en lançant "Touche pas à ma kippa ! " Je peux comprendre que, dans le contexte qui est le sien, pris par l'émotion, Zvi Ammar ait proposé cette mesure d'urgence. Mais il sait comme moi que ce n'est pas le port ou non de la kippa qui va résoudre la question du terrorisme."

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La fédération internationale de football a annoncé son limogeage, mercredi 13 janvier. Le Français, ancien directeur du marketing de la Fifa, devenu secrétaire général en 2007, était déjà relevé de ses fonctions depuis le 17 septembre, après avoir été accusé par la presse anglaise d'être impliqué dans une affaire de revente de billets au marché noir lors du Mondial 2014 au Brésil.

La semaine dernière, la chambre de jugement de la justice interne de la Fifa avait ouvert formellement sa procédure contre le Français. L'ancien bras droit du président Joseph Blatter (lui-même suspendu pour huit ans) risque une suspension de neuf ans de toute activité liée au football et une amende de 100.000 francs suisses (92.000 euros).

Le Français est accusé d'avoir violé plusieurs articles du code d'éthique de la Fifa, en se rendant coupable notamment de conflit d'intérêts, d'avoir offert ou accepté des cadeaux et autres avantages ou d'avoir refusé de collaborer, selon la justice interne de la Fifa.

Jérôme Valcke avait déjà été mis en cause en juin dans un transfert de 10 millions de dollars de l'Afrique du Sud vers un compte du sulfureux Jack Warner, un des anciens vice-présidents de la Fifa.

Son limogeage est un épisode supplémentaire dans la plus grave crise qu'ait connue la Fifa dans son histoire, entre procédures judiciaires suisse et américaine sur fond de corruption à grande échelle et vague d'arrestations de hauts dignitaires.

Le président démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter et le président de l'UEFA Michel Platini ont eux été suspendus le 21 décembre pour 8 ans de toute activité liée au football. Platini a déposé un appel, Blatter veut le faire. Mais les instructeurs de la Fifa, considérant cette sanction trop légère, eux qui réclamaient la radiation à vie contre ces deux hommes, ont également fait appel pour tenter d'obtenir une suspension plus longue.

Fifa : le secrétaire général, le Français Jérôme Valcke limogé

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Diego Maradona n’apprécie pas vraiment les dirigeants du football mondial. Et il ne rate pas une occasion de le rappeler. L’ancienne gloire du football argentin a ainsi été photographiée avec un tee-shirt hostile à Sepp Blatter et Michel Platini. Un maillot bleu ciel illustré d’un portrait mêlant les visages des deux dirigeants, surmonté de l’inscription " two thieves " (deux voleurs).

Adversaire de Platini sur les terrains, Maradona s’en prend vertement au président de l’UEFA et à Blatter, président démissionnaire de la Fifa, depuis qu’ils sont officiellement impliqués dans une affaire de corruption à la Fédération internationale. En septembre, Maradona avait accusé sur la radio française Europe 1 Blatter d’avoir "appris à voler à Platini".

"Mais moi je ne suis pas un voleur. Blatter a fait beaucoup de mal au foot et avec Platini ils ont créé une comédie. Ils font semblant d'être séparés, un à la Fifa et l'autre à l'UEFA, alors qu'en fait ils ont toujours été l'un à côté de l'autre", avait-il ajouté.

Scandale Fifa : le tee-shirt de Maradona "Platini et Blatter voleurs"

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Au lendemain de l'explosion qui a fait dix morts dans le centre touristique d'Istanbul, à Sultanahmet, l'enquête se poursuit. Ce sont notamment huit Allemands et un Péruvien qui ont trouvé la mort dans l'explosion kamikaze qui s'est produite à côté de l'Obélisque de Theodose, sur l'ancien hippodrome bordant la basilique Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue. Parmi les quinze blessés, onze sont encore à l'hôpital, deux sont toujours dans un état jugé sérieux.

"Une personne a été placée en détention mardi soir après cette attaque. L'enquête se poursuit méticuleusement et avec le plus d'attention", a annoncé le ministre de l'intérieur turc Efkan Ala devant la presse.

Très rapidement le président turc Recep Tayyip Erdogan avait indiqué que l'auteur de l'attaque, mort dans l'explosion, était "d'origine syrienne". Un peu plus tard son Premier ministre Ahmet Davutoglu a assuré que c'était "un étranger membre de Daech". Selon Dogan, une agence de presse turque, il s'agirait d'un homme appelé Nabil Faldi. Syrien, il serait né en Arabie saoudite il y a 27 ans. Il serait entré en Turquie le 5 janvier depuis la Syrie. C'est grâce à ses empreintes digitales enregistrées par les services d'immigration qu'il a pu être rapidement identifié, a précisé la presse turque précisant qu'il avait actionné une ceinture d'explosif.

"Aucune indication que l'attentat visait des Allemands" a précisé le ministre de l'Intérieur allemand alors qu'au moins huit touristes allemands ont été tués. "Je ne vois aucune raison de renoncer à des voyages en Turquie", a ajouté Thomas de Maizière. "C'est un attentat contre l'humanité, a-t-il répété, je suis venu aujourd'hui pour montrer que la population allemande, avec la population turque, condamne ensemble cet attentat et partage le même deuil".

A la fin de l'audience générale hebdomadaire, le pape François a " invité à prier pour les victimes de l'attentat survenu hier mardi 12 janvier à Istanbul". "Que le Seigneur, le Miséricordieux, apporte la paix éternelle aux défunts, le réconfort à leurs familles, la solidarité de toute la société, et qu'il convertisse le coeur des violents", a-t-il ajouté.

Si l'attentat n'est toujours pas encore revendiqué, il fait renaître en Europe les critiques contre la politique du président Erdogan. Obsédé par le problème kurde, il a toujours centré son action anti-terroriste sur le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).

Dans le même temps, Erdogan reste ambigu vis à vis de Daech. Pendant longtemps, il a en effet fermé les yeux sur ses actions, et a même jugé que les djihadistes étaient utiles dans la lutte contre le président syrien Bachar al-Assad. L'attentat d'Ankara en octobre dernier qui a fait 103 morts a commencé à faire un peu bouger Erdogan.

Des opérations militaires anti-djihadistes ont été menées dans le pays et la Turquie s'est davantage engagé dans la coalition internationale contre Daech. Mais mardi 12 janvier dans son allocution après l'explosion, il a pourtant encore remis sur le même plan Daech et le PKK répétant qu'il n'y avait "pas de différence entre eux".

Cette fois à Istanbul c'est une des principales ressources économiques turques, le tourisme, qui était visée. S'il se confirme que Daech est bien derrière cet attentat, cela montrerait que la Turquie paie son engagement récent contre les djihadistes.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Les premiers camions des associations humanitaires sont arrivés lundi dans la ville syrienne de Madaya. Ce mardi, près de 400 civils souffrant de malnutrition pourraient être évacués, selon l'ONU.

Des centaines de civils "en grand danger de mort" pourraient être évacués dès ce mardi de Madaya, ville syrienne assiégée depuis six mois par l'armée et dont la population souffre de famine, a annoncé lundi Stephen O'Brien, le chef des opérations humanitaires de l'ONU.

Le Croissant rouge syrien a indiqué qu'un convoi de 44 camions transport nourriture, médicaments et couvertures était entré lundi dans Madaya. Ici, 28 personnes sont mortes de faim depuis le 1er décembre, selon l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

Le patron des opérations humanitaires de l'ONU a présenté un compte-rendu de la situation à Madaya et dans les autres villes de Syrie assiégées aux ambassadeurs des 15 pays du Conseil de sécurité, réunis à huis clos. L'ambassadeur espagnol Roman Ozargun Marchesi a ensuite rappelé qu'"assiéger (une population civile, NDLR) avec pour objectif de l'affamer est un crime de guerre".

400.000 civils au total sont piégés dans les villes syriennes assiégées par l'armée du régime de Bachar al-Assad ou les rebelles, d'après les Nations unies.

A Madaya, les habitants décrivent une situation désespérée. "Depuis 15 jours, nous ne mangeons que de la soupe. J'ai vu de mes propres yeux un jeune homme tuer des chats et présenter aux membres de sa famille la chair comme étant de la viande de lapin", a raconté Hiba Abdel Rahmane, 17 ans.
"Il y a des gens qui se nourrissent dans les poubelles et d'autres qui ne mangent que de l'herbe. Nous avons demandé aux hommes armés de la nourriture mais ils ont refusé".

"Nos enfants meurent de faim, nos corps tremblent", a renchéri Ghaitha Assad, la trentaine. "Nous avons commencé à perdre conscience à cause de la faim, nous souffrons d'anémie et de beaucoup de maladies. (...) Nos enfants pleurent toute la nuit, on est incapable de trouver de quoi les nourrir."

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, la Grande-Bretagne et la France ont réclamé chacun un accès humanitaire "complet" aux villes syriennes assiégées. Les informations sur la famine à Madaya, ville de 42.000 habitants située à 40 km de Damas, ont provoqué un tollé international qui a poussé le régime à autoriser l'accès.

Ces derniers jours, les réseaux sociaux avaient diffusé des photos et vidéos montrant des enfants décharnés à Madaya. Le régime a affirmé qu'elles étaient truquées.

400.000 civils au total sont piégés dans les villes syriennes assiégées par l'armée du régime de Bachar al-Assad ou les rebelles, d'après les Nations unies.

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