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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Le régime de Damas appuyé par ses alliés continue son avancée autour d’Alep, dans le nord de la Syrie. Très peu de blessés arrivent jusqu'en Turquie, conséquence des bombardements Russes, car la route a été coupée par l'offensive du régime. Néanmoins, quelques combattants rebelles blessés ont pu être transportés dans des hôpitaux à la frontière.

Les envoyés spéciaux de France 24 Fatma Kizilboga et Sophie Nivelle-Cardinale ont recueilli leurs témoignages dans un hôpital situé à quelques centaines de mètres à peine du territoire syrien.

Kasim Genco a perdu un œil. "J'étais assis sur une chaise lorsqu'un mortier est tombé. J'ai été blessé à l'œil par un éclat ", raconte-t-il aux reporters de France 24. " Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise d'autre ? Je n'arrive pas à parler, ça me fait trop mal."

Près de lui, Saddam Haccar s’indigne. Lui a été blessé à la jambe : " Vous voulez montrer à tout le monde comment on est handicapés ? La Russie nous frappe et le monde entier regarde."

Face aux bombardements russes, les rebelles se retrouvent dans la difficulté. "Les combattants ont besoin de missiles anti-aériens, de munitions et puis de nourriture. Mais la priorité ce sont les missiles anti-aériens", explique l'un de leurs camarades.

L’offensive du régime, appuyée par les forces russes, a jeté sur les routes un nouveau flot de Syriens fuyant les violences. Ils sont plusieurs dizaines de milliers massés devant la frontière turque, qui pour l’heure, reste fermée.

Moussa Halebi, un combattant syrien blessé veut garder espoir : "Le Président Turc, si Dieu le veut, va laisser tout le monde entrer. Ou alors qu'ils arrêtent les avions Russes. Quand les avions arrêteront de frapper, tout ira mieux."

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Le Parlement algérien a adopté ce dimanche un projet de révision de la Constitution, prévoyant la fin de la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, âgé de 78 ans.

Le Parlement algérien a en effet adopté dimanche un projet de révision de la Constitution. Il prévoit la fin de la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, avec le rétablissement de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.

Cette nouvelle Constitution avait été annoncée en avril 2011, dans la foulée des "printemps arabes". Il aura fallu cinq longues années pour la mettre sur pied. Le projet a été approuvé par 499 parlementaires réunis en congrès. Deux ont voté contre et 16 se sont abstenus, a précisé le président du Sénat, Abdelakder Bensalah.

Bouteflika, 78 ans, pourra terminer son quatrième quinquennat et briguer un cinquième s'il le souhaite. Mais il ne pourra pas prétendre à une présidence à vie, comme on lui a prêté l'intention.

Elu pour la première fois en 1999, Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie, avait supprimé lui-même la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Ceci lui a permis de briguer un 3e puis un quatrième mandat et éveillé les soupçons d'une présidence à vie.

"Vous avez répondu à l'appel de l'architecte de la nouvelle République algérienne", a affirmé le Premier ministre Abdelmalek Sellal en s'exprimant après le vote des parlementaires. La loi fondamentale ainsi adoptée interdit par ailleurs aux Algériens ayant une autre nationalité l'accès aux hauts postes dans la fonction publique, une mesure qui suscite la colère dans la communauté franco-algérienne.
Le projet, initialement prévu fin 2014, "consacre l'alternance démocratique par le moyen d'élections libres" et constitue "un rempart contre les aléas des changements politiques", a affirmé Abdelmalek Sellal. Il faisait allusion à des points de la Constitution qui ne peuvent être modifiés dans le cas par exemple d'une conquête du pouvoir par une majorité islamiste.

En 1992, l'armée avait annulé un processus électoral après une victoire écrasante du Front islamique (FIS, dissous) qui promettait d'abolir la démocratie et d'instaurer une République islamique. La décision a été suivie d'une décennie de conflits qui a fait 200 000 morts.
Cette guerre civile appelée "tragédie nationale" est inscrite dans le préambule du projet de Constitution. "C'est une réponse contre l'oubli", a commenté le Premier ministre.

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Jeudi 4 février, au début de son émission sur France 5, le médecin le plus célèbre du PAF, accompagné de Marina Carrère d'Encausse, s'en est pris aux récentes déclarations de l'ancien président sur le paquet de cigarettes neutre.

Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse sont furieux contre Nicolas Sarkozy, et ils n'ont pas hésité à le faire savoir ! Au début du Magazine de la santé de ce jeudi sur France 5, les deux médecins ont dénoncé les propos de l'ancien président sur le tabac, ce dernier, en visite chez les agriculteurs mercredi, avait attaqué la mesure instaurant les paquets de cigarettes neutres affirmant que "si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois, on vous proposera la bouteille de vin neutre et c'en sera fini de nos appellations, et c'en sera fini de nos terroirs, et c'en sera fini de la défense de nos savoir-faire. Vous aurez demain des intégristes qui vous demanderaient la bouteille neutre, puis le fromage neutre".

Marina Carrère d'Encausse ouvre les hostilités en déclarant : "Monsieur Sarkozy, sachez, un, que le tabac tue, que l'alcool ne tue qu'en cas de consommation excessive mais que le fromage ne tue pas. Deuxièmement, qu'en France, la culture de tabac ne représente que 200 hectares. Vous en conviendrez, il est très étrange d'associer la notion de terroir à un produit mortifère. Et troisièmement, qu'il est pour le moins blessant pour tous les médecins ou acteurs de la santé de se faire traiter d'intégristes quand on défend des décisions de santé publique".

Michel Cymès poursuit en parodiant un clip de campagne où il encourage la consommation de tabac : "Si vous aussi vous rêvez de vous voir retirer un poumon et profiter d'une vie raccourcie, alors soutenez mon action pour le tabagisme" peut-on l'entendre dire avant de conclure par "Vive le tabac et vive la France !".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La Corée du Nord a annoncé ce dimanche 7 février avoir réussi à placer en orbite un satellite grâce à un tir de fusée largement condamné comme un test de missile balistique déguisé, servant à la mise au point d'armements capables de frapper le territoire américain. Ce tir, qui viole plusieurs résolutions des Nations Unies, a suscité un tollé international immédiat alors que le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir d'urgence à New York. Il sonne en tout cas comme un nouveau défi pour la communauté internationale qui peine déjà à sanctionner Pyongyang après son quatrième essai nucléaire du 6 janvier.

Les responsables sud-coréens et américains de la Défense ont décidé d'ouvrir des pourparlers officiels sur le déploiement dans la péninsule coréenne d'un système de défense antimissiles américain.

"Il est temps d'avancer sur cette question", a dit Thomas Vandal, commandant de la huitième armée américaine basée en Corée du Sud. La Chine a déjà fait savoir qu'elle était fermement opposée au déploiement de ce système dit THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) si près de sa frontière.

Une présentatrice de la télévision officielle nord-coréenne a expliqué que ce tir, ordonné personnellement par le dirigeant Kim Jong-Un, avait permis "de placer avec succès notre satellite d'observation de la Terre Kwangmyong 4 (...) en orbite".

La Corée du Nord ne fait qu'exercer son droit légitime à une utilisation "pacifique et indépendante" de l'espace, a-t-elle souligné. Ce tir marque aussi "une avancée dans le renforcement de notre capacité de défense".
Le dernier tir de fusée par Pyongyang date de décembre 2012, lorsqu'elle avait placé un satellite sur orbite au moyen d'une fusée Unha-3.

Les condamnations ne se sont pas fait attendre. Washington a dénoncé une action "déstabilisatrice et provocatrice", Tokyo un tir "absolument intolérable".

A New-York, le conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir en urgence. Son secrétaire général Ban Ki-moon regrettait un tir "profondément déplorable". La présidente sud-coréenne Park Geun-Huye réclamait au conseil de sécurité l'adoption de "mesures punitives fortes". La Russie a également condamné ce tir, le jugeant "très dommageable" pour la sécurité régionale. La France a également condamné cette action dans un communiqué de l'Elysée dimanche matin, et a appelé à une "réaction rapide et sévère".

La Chine, principale alliée de la Corée du Nord, s'est bornée à "exprimer ses regrets". Pékin résiste aux pressions des Etats-Unis, qui sont à la pointe des efforts diplomatiques pour alourdir les sanctions. L'entêtement nucléaire nord-coréen contrarie vraisemblablement la Chine. Mais l'idée qu'un effondrement du régime nord-coréen permette l'avènement d'une Corée réunifiée alignée sur les Etats-Unis lui est plus intolérable encore.

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Deux hommes sont morts hier soir, tués de plusieurs rafales d’armes automatiques alors qu’ils étaient dans leur voiture sur le parking du centre commercial la Valentine. C'est le 4e règlement de comptes depuis le début de l'année 2016.

Les deux hommes étaient en train de manger des hamburgers, installés dans une petite voiture de marque Peugeot sur un parking du centre commercial la Valentine lorsqu’ils ont été pris pour cible par sans doute au moins deux tireurs. L'endroit, en contrebas de la route, est à l'abri des regards et était quasiment désert à cette heure tardive.

Les deux hommes sont morts, avant l'arrivée des secours, l'un assis sur le siège passager, l'autre sur le siège conducteur.Les enquêteurs ont retrouvé sur place des douilles de deux calibres différents.

Le ou les tireurs sont parvenus à prendre la fuite après avoir fait feu, vers 21H30, avec des armes de deux calibres différents, 7,62 et 12, le mode opératoire évoquant un probable règlement de comptes.

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Selon un baromètre annuel sur l'image du FN établit par TNS Sofres pour France Info, Le Monde et Canal +, le parti de Marine Le Pen reste marginalisé. Malgré les quelque 7 millions de voix aux régionales, 56% des personnes interrogées considèrent toujours que le FN représente un danger pour la démocratie.
Retour à la case départ pour la présidente du FN? 56 % des sondés partageaient en effet déjà cette opinion quand elle a succédé à son père en 2011.

63 % des personnes interrogées se disent toujours en désaccord avec les idées du parti frontiste. Pour 54%, le FN a pour seule vocation de rassembler les votes d'opposition. D'ailleurs seuls 22% pensent que Marine Le Pen ferait une bonne présidente de la République. Sa capacité à rassembler au-delà de son camp recule de 7 points, tandis que la part de Français qui souhaitent lui voir jouer un rôle important à l'avenir est en baisse de six points.

Par ailleurs, 62 % des sondés assurent ne jamais avoir voté pour le Front national et ne pas avoir l'intention de le faire à l'avenir.
"Il y a un plafond de verre à plusieurs niveaux: la part de ceux qui partagent les idées du FN stagne et la part de ceux qui le considèrent comme étant en capacité de gouverner stagne aussi. Cela dit bien ses difficultés à franchir le second tour", note dans Le Monde Emmanuel Rivière, directeur du département stratégies d'opinions de TNS Sofres.

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Bernadette Dimet a été condamnée à cinq ans de prison avec sursis, vendredi 5 février, aux assises de l'Isère, pour l'assassinat en 2012 de son mari, qui la battait régulièrement, dans un procès qui a fait écho à l'affaire Jacqueline Sauvage.

Le 2 janvier 2012, après une altercation avec son mari, Bernard Bert, 62 ans, elle s'était rendue, armée d'un fusil de chasse, dans une clairière de Parmilieu (Isère), et avait tiré deux cartouches dont l'une avait touché mortellement son mari.

"Je suis partie dans l'intention de me suicider. Il m'a poursuivie, s'est approché de moi et m'a fait peur. Le coup est parti", avait affirmé Bernadette Dimet, 60 ans, durant le procès. Accusée initialement d'assassinat, elle a été condamnée finalement pour des faits de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Les jurés ont écarté la préméditation, mais aussi l'intention de tuer.

L'avocate générale, Thérèse Brunisso, avait contesté cette version dans son réquisitoire, soulignant que l'accusée n'avait pas besoin de se munir de quatre cartouches si elle voulait se suicider. La magistrate avait requis huit ans ferme, sans nier les "violences physiques et psychologiques", le "harcèlement", les "menaces" dont l'accusée dit avoir été victime pendant quarante années de vie conjugale.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

A la rentrée, les manuels du primaire prendront en compte une réforme de l'orthographe recommandée par l'Académie française... depuis 1990. Dans les classes, ça risque d'être bien compliqué.

Les livres scolaires ont enfin décidé de mettre les points sur les i ! A partir de la rentrée de septembre, ils écriront, sans faute, le nom "maitresse" privé de son accent circonflexe. Avec plus d'un quart de siècle de retard, tous les manuels du primaire vont ainsi appliquer la réforme de simplification de l'orthographe de 1990 approuvée à l'unanimité par l'Académie française.

A l'époque, face au déclin de la langue de Molière à l'international, un rapport initié par le Premier ministre Michel Rocard préconisait d'en supprimer les absurdités.

Si les nouvelles règles sont recommandées par l'Académie française, les anciennes ne sont pas considérées comme fautives. Deux orthographes sont donc autorisées à cohabiter. Résultat : de nombreux instits en perdent leur latin.

Pour compliquer un peu plus les choses, les manuels dans le secondaire ne seront pas tous revus et corrigés. Ainsi, un "cout" en CM 2 pourra se lire "coût" en 6e. S'il veut vérifier dans le Petit Robert 2016 l'orthographe du mot "ognon", simplification d'"oignon", l'enfant de cours moyen sera déçu : il n'y apparaît pas. L'orthographe de "nénufar", elle, est mentionnée mais à l'article "nénuphar".

Des résistances sont inévitables, en particulier chez les anciennes générations. Entre les tenants de la tradition et les réformateurs, le débat promet d'être animé. "Ce qui rend le sujet conflictuel, c'est sa dimension passionnelle. Toucher à l'orthographe, c'est toucher à son enfance, ça éveille la douleur, l'effort, les victoires pour acquérir les règles et en triompher. Les accents circonflexes étaient une sorte de trophée. Les enseignants veulent transmettre cette joie d'apprendre", décrypte Pierre Favre, directeur d'école dans l'Ain et président du Syndicat national des écoles (SNE), qui veut croire que "la sagesse l'emportera".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La justice a décidé d'annuler le visa d'exploitation du film Antichristde de Lars von Trier. Sorti en 2009, il ne peut plus être diffusé en France. Ce film, pour lequel Charlotte Gainsbourg a reçu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 2009, était actuellement interdit aux moins de 16 ans.

Le visa d'exploitation a été annulé par la justice en raison de "scènes de très grande violence" et de "scènes de sexe non simulées". Ce film comporte des scènes qui ont "un degré de représentation de la violence et de la sexualité qui exige, au regard des dispositions réglementaires applicables, une interdiction de ce film à tous les mineurs", indique la cour administrative d'appel de Paris dans sa décision, rendue publique ce mercredi 3 février.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La façade d'une boucherie musulmane a été mitraillée dans la nuit de mardi à mercredi dans la station balnéaire de Propriano, en Corse-du-Sud, a-t-on appris de source judiciaire. Une trentaine d'impacts de balles ont été relevés sur place, d'après iTélé.

La sandwicherie kebab "Le 700" a également été touchée par ces tirs, ajoute France 3 Corse, qui précise que la boucherie halal avait déjà été attaquée en juin 2013. Il n'y a pas eu de victime.

Les établissements se trouvent rue du Général de Gaulle, en plein centre-ville. Les deux commerces, séparés par une mercerie, ont été "atteints par des tirs à l'arme lourde en rafales", a indiqué le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard. Selon lui, un fusil d'assaut pourrait avoir été utilisé. Il a précisé que le gérant de la boucherie était "une personne sans histoire".

"Ici, c'est une rue tranquille, on n'a jamais eu de problème avec eux", ajoute-t-on, chez Jackye Coiffure, de l'autre côté de la rue.

Des grands bâches ont été déployées dans la rue par les enquêteurs. "Toutes les pistes sont étudiées, celles du règlement de comptes, de l'extorsion...", a indiqué le représentant du ministère public à Corse-Matin. "Toutes les pistes sont ouvertes. Je penche pour l'acte débile d'un racisme stupide", a renchéri le maire de la ville auprès d'iTélé.

L'île avait connu des tensions entre Noël et le Nouvel An après l'agression de pompiers dans un quartier sensible d'Ajaccio comptant une importante population d'origine maghrébine. Des manifestations émaillées de slogans racistes avaient suivi et une salle de prière musulmane avait été vandalisée, sans faire de victimes.

Au total, au moins six personnes ont déjà été mises en examen depuis les événements pour leur implication présumée.

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