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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Nicolas Sarkozy est arrivé, mardi 16 février au matin, chez les juges d'instruction parisiens pour être entendu dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 2012. L'ancien chef de l'Etat, qui risque une mise en examen, est ainsi rattrapé par l'affaire Bygmalion, du nom d'une société de communication créée par deux proches de Jean-François Copé.

Nicolas Sarkozy, qui ambitionne de disputer la primaire de son camp à l'automne pour revenir au pouvoir en 2017, est arrivé en voiture vers 8h40 au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. Il peut aussi être placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre cette agence de communication et l'UMP (devenu Les Républicains) pour dissimuler un dépassement du plafond légal des dépenses de campagne.
But de la fraude : la prise en charge par l'UMP d'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de campagne pour éviter qu'elles ne dépassent le plafond autorisé et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait tout de même été le cas.

Plusieurs cadres de Bygmalion, son comptable, ainsi que Jérôme Lavrilleux à l'UMP, ont reconnu l'existence de la fraude aux fausses factures, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy pour l'avoir décidée ou en avoir eu connaissance. "A mon avis, il est impossible qu'il en ait été informé", avait affirmé en garde à vue Jérôme Lavrilleux, ex-bras droit de Jean-François Copé.

"L'argument d'une campagne qui dérape est une farce", a affirmé Nicolas Sarkozy aux enquêteurs le 4 septembre. Il a renvoyé la responsabilité des fausses factures sur Bygmalion et l'UMP dirigée alors par Jean-François Copé, qui a été placé la semaine dernière sous le statut de témoin assisté.

Malgré ses dénégations, les juges pourraient considérer que Nicolas Sarkozy doit être mis en examen. Selon une source proche de l'enquête, le délit de financement illégal de campagne peut être constitué par le simple fait de dépasser sciemment le plafond des dépenses de la part du candidat, signataire de son compte de campagne. L'enquête est aussi ouverte pour faux, abus de confiance et escroquerie. Les juges ont mis en examen treize anciens responsables de l'UMP, de la campagne ou de Bygmalion.

Quatre personnes ont été mises en examen en janvier dont l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert.

La semaine dernière, c'est Jean-François Copé qui avait été entendu comme témoin assisté. Il en était ressorti sans être mis en examen.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

A Bobigny, deuxième plus gros tribunal du pays après Paris, magistrats, avocats et greffiers lancent un appel au secours: depuis le début de l'année, il a fallu supprimer des audiences, faute de juges. Les avocats ont décidé d'attaquer l'Etat pour "déni de justice", tant les délais sont devenus insupportables.

Dix mille affaires familiales en attente, six ans pour que des trafiquants d'héroïne soient jugés : magistrats, avocats et fonctionnaires de Bobigny ont lancé lundi un "appel" au gouvernement pour qu'il ne laisse pas le deuxième tribunal de France "couler". Dans la grand-salle de la cour d'assises, comble, les représentants de tous les métiers de cette juridiction, réunis pour la première fois, ont livré lors d'une conférence de presse le récit édifiant de la façon dont est rendue la justice en Seine-Saint-Denis, où une famille sur trois vit sous le seuil de pauvreté.

Des greffiers qui doivent acheter eux-mêmes leurs stylos, des juges qui revendiquent de prononcer des jugements "illégaux" car hors des délais raisonnables ou rendus sans la présence d'un greffier, des procès qui se déroulent dans des salles aux températures polaires : la situation est "dramatique", "indigne" , "intenable", ont-ils dit à tour de rôle.

C'est toute la justice du quotidien qui trinque : les dossiers de surendettement, les prud'hommes, le tribunal pour enfants. Partout, il faut attendre plus d'un an avant de voir un juge. "On est obligé de dire aux gens présents aux audiences 'oui oui c'est bien 2017, vous avez bien entendu'", soupire Sophie Combes, la vice présidente du tribunal de grande instance : juge de l'exécution et déléguée régionale du syndicat de la magistrature.

En décembre, le tribunal de grande instance de Bobigny avait décidé de supprimer 20 % de ses audiences, toutes chambres confondues, en raison du manque de magistrats. Au 1er janvier, il lui manquait 24 juges à temps plein sur les 124 postes prévus, et 44 procureurs pour un effectif théorique de 53.

La seule solution, résume un avocat, serait d’obtenir plus de moyens pour embaucher davantage de personnel. Faute de quoi, le tribunal de Bobigny, comparé à une cocotte-minute, va finir par exploser. Le nouveau garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a d’ailleurs érigé en "priorité absolue" "l’obtention de moyens" pour une "justice en permanence au bord de l’embolie".

En visite à l’Ecole nationale de la magistrature, vendredi 5 février, le ministre de Justice avait mis l’accent sur la volonté du gouvernement de renforcer les effectifs de magistrats, en accordant à la justice une enveloppe de 14 millions d’euros. De nouvelles recrues doivent entrer en juridiction après deux ans et demi de formation.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Neuf personnes, dont un enfant, ont été tuées lundi lors de frappes de l'aviation, vraisemblablement russe, contre un hôpital soutenu par Médecins sans frontières (MSF), dans le nord de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les raids ont fait aussi "des dizaines de blessés", a ajouté l'OSDH.

"Un bâtiment qui abritait un hôpital soutenu par MSF a été entièrement détruit lundi par des avions, vraisemblablement russes, à Hadiyé, une localité au sud de Maaret al-Noomane", a affirmé cette organisation.

Un porte-parole de l'ONG à Paris a confirmé qu'"un hôpital soutenu par MSF a été la cible de bombardements aériens" dans la région de Maaret al-Noomane, à 280 km au nord de Damas. Il n'était pas en mesure de donner un bilan dans l'immédiat.

"Au cours de deux séries de deux attaques, menées à quelques minutes d'intervalles l'une de l'autre, l'hôpital a été touché par quatre roquettes. Au moins huit membres du personnel sont actuellement portés disparus", a affirmé Massimiliano Rebaudengo, le chef de mission de MSF pour la Syrie. "Il s'agit d'une attaque délibérée contre une structure de santé. La destruction de cet hôpital prive d'accès aux soins les quelque 40.000 personnes vivant dans cette zone de conflit ouvert", a-t-il ajouté.

Cet hôpital de 30 lits comprend deux blocs opératoires, un service de consultations externes et une salle d'urgences. 54 personnes y travaillent. MSF soutient cette structure depuis septembre 2015, notamment en l'approvisionnant en matériels médicaux et en couvrant ses coûts de fonctionnement.

Cette organisation soutient au total 153 hôpitaux en Syrie, dont cinq ont été touchés par des frappes depuis le début de l'année.

Quelque 177 hôpitaux ont été détruits et près de 700 membres du personnel de santé tués depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, selon l'estimation fin janvier d'une organisation humanitaire syrienne.

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Dix ans, jour pour jour, après la mort d’Ilan Halimi, Bagneux a rendu hommage ce samedi soir à la mémoire de ce jeune de 24 ans, qui avait été séquestré et torturé dans une cité de la ville par le " gang des barbares " au seul motif qu’il était juif.

Le 13 février 2006, Ilan Halimi est retrouvé nu, bâillonné et menotté le long d’une voie ferrée de la banlieue parisienne. Vivant. Ou plutôt agonisant. Il mourra dans l’ambulance qui l’emmène vers l’hôpital.
Cheveux tondus, traces de brûlures, plaies par arme blanche… son corps témoigne des sévices qu’il a subis pendant près de trois semaines dans la cave d’une barre HLM de la cité de Pierre-Plate où il a été séquestré par ceux qui seront surnommés le " gang des barbares " au cours de leur procès. Vingt-sept personnes seront poursuivies.

A leur tête : Youssouf Fofana, le " cerveau " de la bande. C’est lui qui recrute les " geôliers " et " l’appât ". Lui aussi qui cible Ilan Halimi, qu’il choisit parce qu’il est " juif donc riche ", selon ses préjugés antisémites, espérant extorquer une rançon à sa famille. Condamné en 2009 à la perpétuité avec vingt-deux ans de sûreté, Fofana a ajouté trois ans à sa peine en 2014, pour avoir agressé des surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe.

Emma, elle, a été condamnée à neuf ans de prison. Elle est celle qui, le 21 janvier 2006, a attiré sa victime dans la cave qui lui servira de geôle et de lieu de torture. En janvier 2012, elle a retrouvé la liberté après six années passées en prison. Elle n’avait alors que 23 ans. Le même âge qu’Ilan Halimi, lorsqu’elle l’a guidé à sa mort.

Une cérémonie forte et émouvante à la Maison de la musique et de la danse, au son des violons et du piano des musiciens du Conservatoire, ponctuée de lectures de textes et de poèmes par des élèves de la ville.
La maire (PCF) de Bagneux, Marie-Hélène Amiable, a rappelé le choc ressenti il y a dix ans en apprenant l’horreur, et " le combat sans relâche mené contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations ", combat qui sera bientôt perpétué avec l’aménagement d’un Jardin Ilan Halimi dans la ville : " Ce sera notre façon de ne jamais oublier ".

Des musiciens ont joué Vivaldi et Rachmaninov lors de cette cérémonie rythmée par des textes de Paul Eluard, Andrée Chedid - "L'espérance" - et Martin Luther King: "Aujourd'hui, dans la nuit du monde (...) j'affirme avec audace ma foi dans l'avenir de l'humanité". Un hommage est encore prévu dimanche à Paris, devant la boutique de téléphonie du XIe arrondissement où travaillait le jeune homme. Le corps d'Ilan Halimi est inhumé à Jérusalem.

Devant plus de 200 personnes, habitants, élus locaux, représentants des communautés religieuses et d’associations, Joël Mergui, le président du Consistoire central israélite de France, a insisté : " Il ne faut pas qu’Ilan soit mort pour rien ", appelant à " dénoncer le mal ". " Ce crime aurait dû nous réveiller ", a lancé Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, pour qui la mort du jeune juif annonçait " d’autres actes abjects ".
Evoquant les attentats survenus depuis et " la menace sur notre pays ", le ministre a rappelé la mobilisation de l’Etat pour " ne laisser aucune place à la haine et à l’intolérance ". A l’issue de la cérémonie, tous sont allés poursuivre l’hommage en déposant une rose blanche devant la stèle à la mémoire d’Ilan Halimi, dans le parc Richelieu.

Bagneux : dix ans après, l’hommage à Ilan Halimi  - Ne jamais oublier...

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Le chauffeur du camion impliqué dans l'accident avec un autocar qui a tué six adolescents, jeudi, à Rochefort (Charente-Maritime), a été mis en examen, a annoncé, samedi 13 février, la procureure de La Rochelle. L'homme de 23 ans reste en liberté conditionnelle sous contrôle judicaire, en région parisienne, avec interdiction d'exercer sa profession.

"La cause de l'accident se situe bien dans l'ouverture dangereuse de la ridelle [paroi métallique maintenant en place le chargement] du camion-benne", avait déclaré, vendredi, la représentante du parquet.

La ridelle latérale du camion, qui a cisaillé l'autocar dans quasiment toute sa longueur, était déjà ouverte avant la collision, à 90 degrés. "Normalement, elle s'ouvre totalement", or "elle est restée dans une position qui est une position inhabituelle et dangereuse", a expliqué la magistrate.

L'enquête devra déterminer "les raisons et le moment de l'ouverture de cette ridelle", qui, selon les premières expertises, "semblait en parfait état de fonctionnement". Il s'agira également de comprendre "pourquoi le chauffeur du camion ne s'est pas aperçu qu'il roulait avec cette ridelle ouverte", a ajouté la procureure.

Le témoignage d'un automobiliste "ayant croisé le camion peu avant le bus" a permis d'établir que la ridelle était ouverte "depuis un certain temps" avant la collision. "Il a fait un écart pour éviter de percuter cette ridelle", selon la représentante du parquet.

Le chauffeur du camion a indiqué aux enquêteurs conduire ce véhicule "depuis trois ans" et avoir signalé, mi-janvier, à sa hiérarchie, une "fuite hydraulique sur le vérin arrière de la ridelle", qui selon lui, n'a "donné lieu à aucune réparation".

Le chauffeur du bus scolaire, encore sous le choc, a raconté ce qui s'était passé à son patron, José Estève, directeur de la société d’autocar Keolis en Charente-Maritime. Ce dernier relate une scène effroyable sur Europe 1. Selon lui, le conducteur avait l’habitude de faire "très attention" sur ce secteur de route où s'est produit l’accident. Il évoque également "un impact extrêmement violent". "Mon véhicule s’est pratiquement arrêté sur place", a-t-il expliqué à son patron.

Tout est allé ensuite très très vite après le choc d'après les déclarations de ce chauffeur livrées par Europe 1: "Il s'est retourné et a vu une scène de guerre, le véhicule complètement éventré. Il a prévenu immédiatement les secours et il est allé dans le fond du car. Il a vidé tout l’extincteur sur le moteur, de façon à ce qu’il ne provoque pas un incendie complémentaire.

" Le chauffeur de 48 ans est totalement bouleversé par cette tragédie : "J'ai mal pour les familles de ceux qui sont décédés, j’ai mal pour les jeunes de 17 ans qui ont pu voir ces scènes de guerre."

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Grosse frayeur ce vendredi soir pour les joueurs aixois. Armés de fusils de type kalachnikov, trois individus ont fait irruption dans la nuit de vendredi à samedi au casino d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, avant de prendre la fuite avec la caisse.

Une intrusion qui a créé la panique, les clients croyant à une attaque terroriste. Une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement dans ce mouvement de panique.

Vers 2 heures du matin, alors que l'établissement Pasino, à l'entrée sud de la ville, était en pleine activité avec des centaines de clients présents, des hommes armés ont pénétré dans l'établissement et se sont dirigés vers la caisse. Ils ont tiré avec des fusils AK47 (kalachnikov) vers une verrière sans faire de blessés.
Toutefois, dans la panique, une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement ou choquées, selon les pompiers qui sont intervenus ensuite.

Les malfaiteurs se sont emparés de la caisse et ont rapidement pris la fuite à bord d'une grosse cylindrée dans laquelle les attendait un quatrième homme. La voiture a été retrouvée incendiée, a-t-on ajouté de source policière.

Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez, l'action du groupe armé a duré quelques minutes seulement. Le commissariat de police d'Aix-en-Provence se trouve à quelque 500 m du casino. Il a été alertée par des personnels du Pasino qui l'ont aussitôt informée qu'il s'agissait d'un vol à main armée.

Le "Pasino" d'Aix, avait déjà été la cible de braquages à deux reprises en 2011: une première fois dans la nuit du 17 au 18 avril, au cours duquel une somme de 100 000 euros avait été volée en quelques minutes par un commando lourdement armé.

Puis dans la nuit du 25 au 26 juin 2011, une deuxième attaque, par un commando de cinq braqueurs cagoulés, vêtus de treillis kakis et armés de kalachnikov, avait fait un blessé parmi des policiers de la BAC appelés pour tenter de déjouer l'attaque. Le policier avait été blessé par balle au bras. Un butin avait aussi été dérobé.

Propriété du groupe Partouche, le Pasino d'Aix-en-Provence, qui compte notamment 300 machines à sous, est ouvert depuis 15 ans.

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Les arnaques et les escroqueries sur les appels téléphoniques payants sont de plus en plus nombreux. Tout le monde peut être concerné, il suffit de disposer d'un téléphone mobile. Des messages sont laissés sur votre boîte vocale ou un interlocuteur vous invite à rappeler pour un problème d'assurance ou un tarif à vérifier. Et si vous rappelez, vous payez.

Ce sont ainsi des millions d'euros que les escrocs se font sur leurs numéros surtaxés (qui commencent souvent par 0899 ou 0892) qu'ils demandent de rappeler.

Quelque 1,5 million de signalements ont été enregistrés en France en 2015, un chiffre qui augmente de 70% par rapport à 2014, selon l'association UFC-Que Choisir.

France 2 a voulu vérifier la véracité d'un des appels en entrant en communication avec un de ces interlocuteurs. L'objectif de ce dernier est de vous faire passer un maximum de temps en communication. De 7 centimes à 3 euros l'appel, plus un tarif à la minute, on peut perdre beaucoup d'argent dans ces appels.
Le journaliste est resté onze minutes en ligne sans aucune information de l'autre bout du fil.

Sachez qu'il est possible de signaler ce type d'escroqueries au 0 811 02 02 17 et en ligne, sur le site internet-signalement.gouv.fr. Pour signaler un spam vocal ou un SMS, il faut contacter le 33700.

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Hassen Hammou est marseillais et souhaite être candidat aux primaires chez Les Républicains en novembre prochain. Pas de mandat, peu d'expérience, il s'est lancé en politique après un face à face télévisé avec François Hollande en 2014. Aujourd'hui, il rêve de défier les ténors de son parti.

Candidat sans étiquette aux dernières municipales à Marseille, il a choisi de rejoindre Les Républicains après sa confrontation avec le chef de l'Etat, un échange médiatique dans lequel le jeune homme de 25 ans entendait porter la parole des jeunes des quartiers Nord dont il est originaire.

"Il faut avoir le cuir bien tanné pour se lancer", dit-il, face à la frilosité des Républicains de la Fédération des Bouches du Rhône à son endroit. Hassen Hammou se prépare à envoyer 500 lettres de demandes de parrainages à travers toute la France, conscient de ne pouvoir compter sur un appui local.

Des parrainages obligatoires pour se présenter à la primaire. Il lui faudra convaincre 20 parlementaires, 250 élus locaux répartis sur 30 départements et 2500 adhérents pour que sa candidature soit validée.

Autre objectif : réunir au minimum 40 000 euros, au travers d'un appel au mécénat, "pour prouver aussi qu'on peut mener une campagne sans dépenser des millions".
Hassen Hammou, s'il réussit son pari, jouera dans la cour des grands face aux autres candidats déclarés : Alain Juppé, Francois Fillon, Nadine Morano, Hervé Mariton, Frédéric Lefèvbre, et peut-être aussi Bruno Lemaire et Nicolas Sarkozy qui ménagent le suspense.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Il y a trois mois, au lendemain des attentats, François Hollande campait en père de la nation et revêtait enfin l'habit présidentiel. Jeudi, on a retrouvé le premier secrétaire du PS, roi de la synthèse.

Pour son dernier grand remaniement avant la présidentielle, Hollande a ressorti sa fameuse "boîte à outils". Un Premier ministre sur le retour, un baron local, des femmes prétextes et des écolos qui ne représentent plus qu'eux-mêmes : quel bricolage ! "Ce gouvernement, c'est une petite épicerie corrézienne où on trouve un peu de tout", tacle un socialiste, déçu et inquiet.

Un zeste de gauche sociale - Ayrault préconisait naguère le "grand soir fiscal", une dose d'écologie, une pincée de radicaux de gauche, un solide fond de sauce social-libérale avec le maintien de Manuel Valls et Emmanuel Macron : la recette peut certes donner l'illusion d'une majorité élargie.

"Ce gouvernement est cohérent, il a une ligne", assurait le président hier à la télévision, comme pour mieux s'en convaincre. Car dans la réalité, il n'est pas garanti que l'attelage tienne jusqu'à la présidentielle. Voilà réunis des gens qui adorent se détester. Comment les Verts vont-ils cohabiter avec un Valls et un Macron.

Les Conseils des ministres, avec un Valls et un Ayrault qui se haïssent, l'un ayant oeuvré à la chute de l'autre, promettent de belles images. Plus embêtant, les stars de la gauche, Aubry, Montebourg et Taubira, sont dehors, pas dedans.

On est loin du coup de maître du président, quand il avait promu une "génération Hollande" avec la jeune garde des Macron, Vallaud-Belkacem, Pellerin et El Khomri, tous trentenaires ou jeunes quadras.

Les petites nouvelles sont cantonnées à des postes subalternes, sinon folkloriques, comme l'obscur secrétariat d'Etat à l'Egalité réelle. "Leur vrai job, ce sera d'aller répéter Vive Hollande sur les chaînes infos", glisse, cruel, un frondeur du PS.

En composant ainsi un gouvernement à sa main, Hollande ne fait qu'appliquer le bon vieux précepte mitterrandien : rassembler son camp afin de bétonner le premier tour de la présidentielle, dans un peu plus d'un an. Il a beau jurer ne faire aucun "calcul politique", nier tout "marchandage" avec les Verts et critiquer des médias "obsédés" par la présidentielle, son objectif est bien de limiter le nombre de candidatures à gauche. Et de s'épargner le risque d'une primaire. Laquelle a vraiment du plomb dans l'aile, avec une famille écolo dynamitée et un Mélenchon qui vient de se lancer sous ses propres couleurs pour la course à l'Elysée.

Dans la majorité, certains évoquent déjà un "comité de campagne" pour 2017.

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L'Elysée a annoncé, jeudi 11 février, en fin d'après-midi la composition du gouvernement Valls 3. Le gouvernement compte 38 postes au lieu de 32 précédemment.

Les ministres :

- Manuel Valls, Premier ministre.
- Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du développement international.
- Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l'Energie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat
- Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
- Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice.
- Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics.
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé.
- Jean-Michel Baylet, ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales.
- Laurence Rossignol, ministre de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes.
- Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, et de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
- Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.
- Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du Gouvernement.
- Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique.
- Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable.
- Annick Girardin, ministre de la Fonction publique.
- Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication.
- Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
- George Pau-Langevin, ministre des Outre-Mer.

Les secrétaires d'Etat :

- Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement.
- Clotilde Valter, secrétaire d’État auprès de la ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, chargée de la Formation professionnelle et de l'apprentissage
- Ericka Bareigts, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'Egalité réelle
- Jean-Vincent Placé, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l'Etat et de la Simplification.
- Juliette Méadel, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de l'Aide aux victimes.
- André Vallini, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international, chargé du développement et de la francophonie.
- Alain Vidalies, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Environnement, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
- Barbara Pompili, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Environnement, chargée de la biodiversité.
- Ségolène Neuville, secrétaire d'État auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion.
- Pascale Boistard, secrétaire d'État auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l'autonomie.
- Estelle Grelier, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales, chargée des collectivités territoriales.
- Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, chargée de la ville.
- Matthias Fekl, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger.
- Harlem Désir, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international, chargé des Affaires européennes.
- Thierry Mandon, secrétaire d’État auprès de la ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
- Christian Eckert, secrétaire d’État auprès du ministre des Finances et des comptes publics, chargé du Budget.
- Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire.
- Axelle Lemaire, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, chargée du Numérique.
- Martine Pinville, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire.
- Thierry Braillard, secrétaire d'État auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, chargé des Sports.

Remaniement : Composition du gouvernement Valls 3

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