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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Après la création d'un compte Twitter, Facebok et Instagram, les conseillers en communication du chef de l'Etat, ont tenté de retransmettre en direct sur Internet un échange de François Hollande avec des entrepreneurs du Web.

Le président était en effet ce matin 1er mars en déplacement dans les locaux de Showroom Privé. Les services de communication de l'Elysée ont cru bon de filmer l'événement et d'appeler à la contribution des internautes sur le réseau social Périscope. L'exercice avait déjà été effectué l'été dernier, lors d'une rencontre entre le chef de l'Etat et Xavier Niel, dans son Ecole 42. Tout s'était alors bien passé.

Cette fois-ci, l'initiative a tourné au fiasco. Comme l'on constaté les journalistes de Libération et quelques internautes suivant la retransmission, un flot d'insultes manifestement ingérable s'est déversé sur Périscope.
François Hollande a été copieusement injurié, en direct sur un média public. Sans doute une première dans l'histoire de la Ve République.

La modératrice a bien tenté de bloquer les internautes les plus virulents, elle s'est rapidement fait dépasser et, elle aussi insulter.

Entre les commentaires sur son physique, les plaisanteries sur l'absence de Martine Aubry ou de Manuel Valls, les encouragements pour Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen et les insultes les plus crues, les internautes ne se sont pas montrés sous leur meilleur jour.

Certains internautes ont tout de même été plus chaleureux, souhaitant une bonne journée à François Hollande, promettant de voter pour lui lors de la prochaine élection présidentielle en 2017 ou saluant l'initiative de se filmer sur Periscope.

D'autres encore ont simplement exprimé leur étonnement de voir le président de la République présent sur une application surtout utilisée par les plus jeunes.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

"Elle a eu non pas un malaise, mais un accident domestique, et sera sur pied dès ce soir." C'est ce qu'a promis François Hollande, interrogé ce mardi lors d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, au sujet de l'état de santé de Myriam El Khomri, hospitalisée plus tôt dans la matinée.

Des sources proches de la ministre du Travail ont précisé qu'elle s'est "cogné la tête après avoir glissé dans sa douche".

Au lendemain de l'annonce du report de son très controversé projet de loi sur le Travail, Myriam El Khomri était pourtant très attendue ce mardi matin sur le plateau de France 2. Mais la ministre du Travail a annulé sa venue à la dernière minute.
"En raison d'un souci de santé, Myriam El Khomri ne sera finalement pas présente aux 4 Vérités", a annoncé sur Twitter le journaliste de France 2 Guillaume Daret qui devait l'interroger. "Myriam El Khomri a fait un petit malaise ce matin et par prudence, elle passe des examens à l'hôpital", a ensuite indiqué son entourage.

Les rendez-vous de la ministre prévus mardi matin, notamment avec Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, ont été annulés.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a affirmé sur Europe 1 : "La politique, c'est pas facile, contrairement à ce que certains laissent croire", estimant qu'"il faut être capable de dépasser les attaques du quotidien, pour pouvoir porter sa propre conviction et surtout ses projets."

Sur France Inter, son autre collègue du gouvernement Jean-Marie Le Guen a lui pointé la responsabilité de "gens de gauche". "La manière dont cette jeune ministre est attaquée, parfois par des gens de gauche, pèse beaucoup sur elle". Il a également fait savoir que Myriam El Khomri avait été victime d'un coup de fatigue il y a trois semaines.

Lundi, le gouvernement a rétropédalé et annoncé le report de deux semaines de la présentation du projet de loi sur le Travail, pour retravailler le texte et répondre à la forte opposition des syndicats et d'une partie de la gauche.

Une pétition contre le texte lancée par la militante féministe Caroline de Haas avait recueilli mardi plus de 815.000 signatures.

Le projet doit être présenté en Conseil des ministres le jeudi 24 mars au lieu du 9 mars, date initialement prévue.

Plusieurs organisations de jeunesse appellent ce mardi à un "rassemblement à Paris" le 9 mars prochain ainsi qu'à des actions partout dans le pays, pour réclamer le retrait du projet de loi Travail de la ministre Myriam El Khomri.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Manuel Valls a été accueilli dans une ambiance tendue ce lundi 29 février au Salon de l'agriculture, par des éleveurs soucieux de le sensibiliser à la grave crise du secteur, deux jours après l'inauguration ponctuée de sifflets et d'insultes du chef de l'Etat.

Le Premier ministre a lui aussi essuyé quelques huées et quolibets d'éleveurs désabusés, dans la partie des vaches laitières, après être arrivé bien avant l'ouverture aux visiteurs, avant 7 h, entouré d'un imposant service d'ordre.

"Vas te cacher. T'as rien compris petit zizi, tu vas pas changer l'Europe", a hurlé l'un d'eux. Un grand panneau avec une bâche noire avait été dressé, frappé du slogan : "Je suis le top de la qualité française mais ma passion ne suffit plus". "Vous êtes les pantins de l'Europe", a lancé François, éleveur dans l'Eure. "Ils sont là pour se pavaner mais ils n'ont aucun pouvoir et nous on crève".
Le Premier ministre lui a répondu sur le même ton : "On vient tous les ans. C'est toujours la même chose. Si on ne vient pas, on est des trouillards, si on vient, on vient se pavaner".

Manuel Valls a ajouté qu'après la visite la semaine passée du commissaire européen Phil Hogan, il y avait à Bruxelles aussi, "une prise de conscience de la gravité de la crise". Les éleveurs attendent "des prix rémunérateurs", il faut que le lait soit payé par les laiteries au minimum à 350 euros la tonne (35 centimes le litre contre 30 voire parfois 27 actuellement), et "pour bien réinvestir, il faudrait avoisiner les 400 euros", a expliqué José Baechler, un éleveur du Lot-et-Garonne.

Samedi, le président Hollande a annoncé que l'Etat devait "faire pression sur les distributeurs pour une vraie reconnaissance du travail de l'agriculteur". Il a annoncé vouloir modifier "avant l'été" la Loi de modernisation de l'économie (LME) adoptée en 2008, sous le quinquennat précédent, afin de garantir une meilleure protection du producteur, parent pauvre de ces négociations.

Pour les agriculteurs, la LME rebaptisée "Loi Leclerc", d'après les hyper et supermarchés du même nom, instaure la liberté de négociation des prix entre les centrales d'achat des grandes surfaces et leurs fournisseurs. Ce système permet aux premières d'imposer leurs prix et d'exiger des baisses qui pénalisent les producteurs.

Ces difficultés purement françaises, liées à l'extrême concentration des enseignes de grande distribution, défendues par quatre centrales d'achat, s'ajoutent à une crise plus conjoncturelle de surproduction, de baisse de la demande et d'embargo russe qui pèse pour ce dernier surtout sur les cours du porc.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Le suicide chez les agriculteurs est un sujet tabou. Pourtant, la profession est l'une des plus touchées par ce fléau. 

France 2 a recueilli le témoignage d'une famille endeuillée. Dans cette ferme du Morbihan, il reste du matériel agricole, un tracteur, quelques vaches laitières et une famille inconsolable.

Francis Le Ferrand était éleveur laitier. C'était un agriculteur passionné qui s'est battu pendant des années. Mais un jour de novembre 2015, quand son épouse rentre du travail, Francis est introuvable. "Comme il ne répondait pas au téléphone est que je ne le voyais pas, j'ai fait le tour de la ferme, je suis allée au hangar hors de l'exploitation, et il était là-bas", témoigne sa femme, Catherine. Son mari s'y est donné la mort.

Depuis plusieurs mois, la situation financière de la ferme avait empiré, le prix du litre de lait avait encore chuté. "C'est inhumain de travailler sans salaire. Quand on travaille 70 heures par semaine et qu'il n'y a pas de salaire au bout, croyez-moi, c'est très dur de vivre", ajoute-t-elle en pleurs. 

La Bretagne est la région la plus touchée par les suicides, particulièrement ceux des agriculteurs.

Vidéo - Suicides d'agriculteurs : une famille endeuillée témoigne

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se mobilisent à nouveau ce samedi, cette fois sur le site prévu pour accueillir l'infrastructure au nord de Nantes.

15.000 personnes selon un chiffrage définitif de la préfecture, 50.000 selon les organisateurs se sont rassemblées. Il s'agit de la première grande manifestation depuis l'annonce, par François Hollande le 11 février dernier, d'un "référendum local" sur ce projet d'aéroport controversé.

Les interrogations autour de ce qui est désormais qualifié de "consultation" par le gouvernement sont encore nombreuses. En effet, ni la date, ni la question exacte, ni le périmètre (la Loire-Atlantique ou la région Pays de la Loire, voire la Bretagne) de cette consultation, qui pose de complexes questions juridiques, n'ont été tranchés.

Symboliquement, les manifestants étaient appelés à se rassembler là où doivent débuter la construction de deux échangeurs, aux deux extrémités de la Zad, sur l'axe Nantes-Rennes d'un côté et Nantes-Vannes de l'autre, entourant ainsi le périmètre du futur aéroport. Ces routes à quatre voies, investies par des milliers de personnes, ont été fermées à la circulation et des déviations ont été mises en place. Les manifestants se sont ensuite rejoints au Temples-de-Bretagne.

A l'origine, le rassemblement organisé ce samedi vise à combattre l'expulsion des 15 derniers habitants historiques de la "Zad", la zone d'aménagement différé rebaptisée "zone à défendre" par les opposants, qui ont vu leurs derniers recours rejetés par la justice fin janvier. Ces 11 familles et quatre agriculteurs ont pour les derniers d'entre eux jusqu'au 26 mars pour quitter les lieux, a averti la justice, qui n'a toutefois pas assorti cette décision d'astreinte financière.

"Cette manifestation est importante pour montrer notre détermination et montrer aux politiques que nous sommes les plus nombreux", a lancé un porte-parole de la Coordination des opposants à l'aéroport, Dominique Lebreton, dans une allusion au référendum annoncé par François Hollande pour trancher sur ce projet d'aéroport vieux de près d'un demi-siècle, dont Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, a été désigné concessionnaire.
"Nous avons le devoir de conserver ces terres et ces paysans pour produire l'alimentation de demain", a-t-il poursuivi, depuis un camion-tribune, avant de faire scander à la foule "Vinci dégage!".

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Publié le par PIERRE HAMMADI

"Démission", "c'est l'état d'urgence pour l'élevage!" Le répit a été de courte durée pour François Hollande lors de l'ouverture ce samedi du Salon de l'agriculture porte de Versailles à Paris. Le président a été hué et sifflé. Des éleveurs, vêtus de tee-shirts noirs portant le slogan "Je suis éleveur, je meurs", ont notamment rejoint la foule rassemblée autour du chef de l'Etat, quelques heures avant l'ouverture au public.

Arrivé vers 6h45, le chef de l'Etat a voulu afficher son soutien aux agriculteurs en difficulté, dans un calme alors relatif.
"On va tout faire" pour aider l'agriculture, car "en défendant l'agriculture je défends toute la nation", a ajouté François Hollande, accueilli à son arrivée par le président de la FNSEA Xavier Beulin, entouré de membres du syndicat drapeaux à la main. Le président a rappelé les mesures prises par le gouvernement, dont la baisse de dix points des cotisations, et souligné qu'au conseil européen du 7 mars, il évoquerait "la crise agricole avec la question de l'embargo russe".

François Hollande a également salué le déplacement des exposants sur le salon, jugeant qu'il s'agissait là d'un "beau geste patriotique". En outre, le président a renouvelé son appel à la responsabilité aux groupes de distribution, dont les négociations tarifaires annuelles avec leurs fournisseurs s'achèvent dans deux jours. "La grande distribution doit comprendre qu'elle doit faire un effort de solidarité et qu'elle ne doit pas faire la pression (pour qu'ils baissent leurs tarifs, NDLR) sur un certain nombre de producteurs, qui ont été traités dans des conditions qui ne sont pas acceptables", a-t-il lancé.
"Des contrôles doivent se faire, on les fait", a encore indiqué François Hollande."

"Bon à rien", "on n'est pas des migrants" et autres insultes ont fusé tandis que le président progressait au milieu d'une haie hostile d'éleveurs. "Il s'en fout complètement de nous", clame un autre. "Ca fait un an qu'on mène des actions en France, personne ne nous écoute", renchérit un troisième. Le président, accompagné du ministre du l'Agriculture Stéphane Le Foll, n'a pas interrompu pour autant sa visite.

Après avoir copieusement sifflé François Hollande, des manifestants ont totalement démonté le stand du ministère de l'Agriculture. Dans ce cadre, deux agriculteurs ont fait l'objet d'un contrôle d'identité et vont être libérés sans poursuites.

Vers 09h30, une cinquantaine de manifestants de la FNSEA ont démonté le stand du ministère de l'Agriculture et protesté bruyamment à grands coups de sifflets, poussant les CRS à intervenir pour les mettre à l'écart. Des participants ont été blessés, l'un d'eux se retrouvant le nez en sang.

Cinq manifestants ont été appréhendés, avait affirmé Damien Greffin, président de la FDSEA Ile-de-France, qui a indiqué ensuite avoir eu l'assurance qu'ils seraient "libérés sans poursuites". D'après des participants, les manifestants voulaient au départ entourer de cellophane le stand du ministère de l'Agriculture, pour protester contre les normes qui étouffent leur activité, et déployer une banderole marquée "Hollande Le film, fossoyeur de l'agriculture". C'est alors que les CRS sont intervenus et que la situation a dégénéré, ont-ils dit.

"L'intervention des agents et de la police s'est faite de manière proportionnée mais les manifestants ont résisté. Et cela a conduit aux affrontements", a commenté de son côté le préfet de police.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La mosquée de Fréjus (Var) ne sera pas détruite. Saisi pour statuer sur la validité du permis de construire de ce lieu de culte, dont les travaux ont été achevés en 2015, le tribunal correctionnel de Draguignan a rejeté, vendredi 26 février, la demande de démolition formulée par la mairie FN de Fréjus.

Fin novembre 2015, le parquet avait pourtant requis la démolition dans un délai de six mois de cette mosquée de 1 500 m² et pouvant accueillir 700 fidèles. Il estimait que l'association qui gère la mosquée n'était pas propriétaire de l'intégralité des terrains au moment de la construction du bâtiment.

Ce grand bâtiment blanc, dans le quartier populaire de la Gabelle, est depuis plusieurs mois au centre d'un bras de fer avec la municipalité FN de Fréjus. Élu en mars 2014, David Rachline, qui avait en partie fait campagne contre ce projet, conteste les conditions dans lesquelles la mosquée a été construite, "notamment au regard des règles d'urbanisme et du non-respect du plan de prévention des risques d'inondations (PPRI)". En août 2015, une fois les travaux achevés, il avait refusé de délivrer à l'association musulmane El Fath l'agrément nécessaire.

"C'est un jugement particulièrement laxiste", a réagi David Rachline, le maire de la ville. "S'il s'était agi de n'importe quel citoyen, sa maison aurait été rasée", a affirmé l'élu frontiste.

Les juges ont en revanche infligé une amende aux dirigeants de la mosquée. Le tribunal a condamné l'association El Fath, qui gère la mosquée, à 60.000 euros d'amende pour avoir construit avec un permis périmé et au mépris de certaines dispositions sur les zones inondables. Son président, Driss Maaoroufi, a écopé lui de 15.000 euros d'amende. "Je suis content qu'on ne détruise pas la mosquée", a-t-il dit.

L'ancien maire UMP de Fréjus, Elie Brun, a également été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende pour délivrance frauduleuse du permis de construire. Il a également interdiction d'exercer des fonctions publiques pendant 5 ans. Le feuilleton judiciaire n'est pas terminé car une procédure est encore en cours devant le tribunal administratif.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Un militant et ancien responsable local de la CGT a été condamné ce vendredi à 250 euros d'amende, ainsi qu'à 500 euros avec sursis, pour des "outrages" envers des forces de l'ordre et le Premier ministre, Manuel Valls, à l'occasion d'une manifestation, lundi, à Mulhouse (Haut-Rhin).

"Je ne reprends pas le vocabulaire que vous avez développé. Vous avez reconnu les mots prononcés. Les faits d'outrage sont constitués", a estimé le juge du tribunal correctionnel de Mulhouse, devant lequel Joël Moreau, 69 ans, a comparu dans le cadre d'une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.
Ce sont ces propos qui ont valu au syndicaliste de passer une nuit en garde à vue.

Il a comparu pour outrages envers des personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurrence Manuel Valls, des CRS et des gendarmes mobiles. Aucune des victimes ne s'est constituée partie civile.

"Si Valls voulait nous faire taire, c'est raté", a commenté Joël Moreau. Environ 150 militants, selon la police, membres de la CGT, de la FSU et du Front de gauche notamment, lui ont manifesté ce vendredi leur soutien devant le tribunal, certains brandissant des pancartes proclamant "Je suis Joël".

La manifestation de lundi, à laquelle a pris part une centaine de personnes, a été organisée devant une agence Pôle emploi où avait lieu la visite gouvernementale. Selon des témoignages rapportés par la CGT Métallurgie Alsace, Joël Moreau aurait "haussé la voix, dénoncé le projet de loi, les attaques contre les acquis sociaux", tout en restant "dans le cadre du discours syndical".

Le syndicat a dénoncé le "déploiement policier de très grande envergure" qui a entouré la visite. Les manifestants ont été empêchés de s'approcher de l'agence Pôle emploi et ont été "parqués pendant deux heures sur un parking à plusieurs centaines de mètres" du lieu prévu de la manifestation, selon la CGT.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La ministre du Travail s'est lancée jeudi dans une vaste opération de communication sur Internet. Après la création d'un compte Twitter dédié à la réforme du code du travail, elle a répondu aux plus de 618.000 signataires d'une pétition. Change.org

les règles de change.org donnent la possibilité à quiconque est visé par une pétition de répondre sans demander l'autorisation de l'auteur. Le message de la ministre devrait être envoyé automatiquement à toutes les adresses mails des signataires.

"Ce message montre que le gouvernement s'inquiète. Et qu'en étant plus nombreuses et nombreux, on peut le faire reculer !, a un peu plus tard, réagi, Caroline De Haas. Nous attendions des réponses ou des explications sur la fin de fait des 35 heures, sur les apprenti-e-s mineur-e-s, sur le fractionnement des heures de repos pour les cadres..." Et la militante de dénoncer "un argumentaire usé".

 

RÉPONSE DU DÉCIDEUR :

Myriam El Khomri
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social
25 févr. 2016 — L'avant-projet de loi « Travail » suscite un intense débat démocratique. Vu l'enjeu et l'ampleur de la réforme c'est normal et c'est salutaire ! Si certaines affirmations de cette pétition sont vraies, de nombreuses autres sont fausses et beaucoup sont incomplètes. Or un débat de cette importance doit s'appuyer sur des informations précises.

Ce projet répond à trois objectifs.

Premier objectif : permettre à nos entreprises de s'adapter face à la concurrence en donnant plus de pouvoir à la négociation collective pour répondre aux besoins du terrain. C'est par des accords signés par les syndicats dans l'entreprise que doit être donnée de la souplesse dans l'organisation et le temps de travail, tout en garantissant la protection des salariés et sans revenir, bien évidemment, sur la durée légale du travail à 35 heures, sur le principe de la majoration des heures supplémentaires, sur le SMIC, sur le CDI. C'est par le collectif que le salarié est mieux défendu et que des solutions novatrices peuvent être trouvées. Il ne s'agit donc en aucun cas d'une dérégulation ou d'un détricotage du code du travail, mais bien de l'introduction de nouvelles régulations, démocratiquement décidées au sein de chaque entreprise et adaptées au monde du travail d'aujourd'hui.

Deuxième objectif : donner aux salariés de nouveaux droits. Leurs droits fondamentaux, dégagés par le comité des sages présidé par Robert Badinter, sont réaffirmés : égalité entre les femmes et les hommes, refus des discriminations, protection de la santé au travail, etc. Innovation majeure, la loi crée pour chaque Français un compte personnel d'activité qui le suivra tout au long de sa vie professionnelle, quel que soit son parcours. Ce compte lui assurera des droits à la formation tout au long de sa carrière, une aide à la création d'entreprise, un droit à la nouvelle chance pour les jeunes sortis du système scolaire sans qualification. Il concernera les salariés, mais aussi les indépendants, les artisans, les commerçants. Ce sont donc les fondements d'un nouveau système de protection sociale qui sont posés, attaché à l'individu indépendamment de son statut, répondant aux réalités du XXIè siècle. La loi crée également un « droit à la déconnexion » pour tous les salariés afin que les nouveaux moyens de communication garantissent l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Troisième objectif : mettre tout en œuvre pour favoriser les embauches, notamment dans les TPE et PME. Cela implique qu'elles bénéficient d'un univers juridique plus clair concernant le contentieux du licenciement, d'un appui spécifique de la part de l'Etat pour les accompagner dans leurs démarches, et qu'elles puissent elles aussi bénéficier des souplesses et des garanties apportées par la négociation collective. C'est pourquoi la loi crée un accord innovant, l'accord type de branche, directement applicable dans les TPE.

Cette loi permettra à notre pays de se doter d'une véritable culture du compromis au plus près des salariés et des employeurs, qui ira dans le sens du progrès social et de la compétitivité de notre économie et permettra de gagner la bataille de l'emploi.

A chaque citoyen – une fois qu'il a toutes les informations en main ! – de se faire son avis. Rendez-vous sur http://www.gouvernement.fr/loi-travail .
Myriam El Khomri
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Malgré les éléments accablants, il continue de nier. L'enseignant juif soupçonné d'avoir inventé son agression en novembre à Marseille sera jugé en avril pour "dénonciation mensongère d'un délit imaginaire", a annoncé ce jeudi le parquet de Marseille.

Le professeur, Tsion Sylvain Saadoun, "a maintenu ses déclarations dans les moindres détails" en garde à vue et "est vraiment désolé qu'on ne le croie pas", a aussitôt réagi son avocate, Karine Sabbah.

Quelques jours après les attentats de Paris, l'homme avait raconté avoir été blessé au couteau par trois individus se revendiquant de l'organisation Etat islamique (EI). Ces individus, prétendait-il, étaient vêtus de tee-shirts Daech et lui auraient montré une photo de Mohamed Merah, l'auteur des attentats de Toulouse et de Montauban. Aucune trace de ces hommes n'a pu être retrouvée.

"A l'issue d'une enquête particulièrement approfondie, il est apparu que les déclarations de la prétendue victime d'une tentative de meurtre n'étaient corroborées ni par les premières constatations des pompiers intervenants, ni par l'expertise l'expertise médico-légale, ni par la dernière expertise médico-technique", a détaillé le procureur Brice Robin dans un communiqué.

Reçevant les médias à son domicile, l'homme d'une cinquantaine d'années avait montré ses blessures, des entaillades sur son torse. "D'un point de vue cutanéo-vestimentaire, médicolégal ou criminalistique l'hypothèse la plus probable est celle d'une auto-mutilation", a estimé le parquet.

L'enseignant risque six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende. A l'époque, l'affaire avait suscité une vague d'indignation jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, François Hollande condamnant fermement "l'agression".

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