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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée ce mercredi matin, le parquet belge a donné des détails sur l'opération de police menée mardi 15 mars à Forest, une commune du sud de Bruxelles.

Le suspect abattu a été identifié, il s'agit de Belcaïd Mohammed, un Algérien né le 9 juillet 1980 qui séjournait illégalement dans le pays. L'homme n'était connu des services de police que pour un vol commis en 2014. Un drapeau de l'organisation État islamique et un livre sur le salafisme ont été retrouvés à côté de son corps gisant dans l'appartement qui devait être perquisitionné et qui a servi de lieu de retranchement aux tireurs.

Thierry Werts, substitut du procureur, a expliqué que plus de 100 perquisitions ont été effectuées depuis les attentats de Paris le 13 novembre dernier et 58 personnes ont déjà été interpellées. Mardi 15 mars, une équipe de police franco-belge s'est rendue dans l'appartement rue du Dries à Forest, dans le cadre de ces opérations. À leur arrivée et alors qu'ils pensaient trouver un endroit vide, au moins deux personnes ont commencé à tirer avec une kalachnikov et un Riot Gun.

"Un échange de tirs bref mais nourri", précise Thierry Werts. Trois policiers sont touchés, dont une Française. Retranchés dans leur appartement, les tireurs font un nouveau blessé dans les heures suivantes : un policier belge est touché à la tête. L'équipe de tireurs d'élite répond et réussit à atteindre l'un des suspects, Belcaïd Mohammed. Il est neutralisé alors qu'il allait ouvrir le feu depuis une fenêtre. "Le pire a été évité grâce à la réactivité professionnelle des policiers", a salué le magistrat.

Dans la journée et dans la nuit, les perquisitions se sont poursuivies dans les alentours. Les policiers ont découvert des munitions de kalachnikov et un habit noir au pied d'un immeuble qu'ils ont fouillé et où ils ont trouvé deux armes.

Le journal La Dernière Heure expliquait ce mercredi matin que la police belge recherchait un homme armé et dangereux impliqué dans la fusillade de mardi. Le portrait-robot diffusé en exclusivité par le journal indique que l'individu est de type nord-africain et âgé de 25 à 28 ans. Il mesure 1m85 et est de corpulence mince. Il a le teint mat et il portait une casquette blanche. Les enquêteurs recueillent toutes informations sur ce fugitif très dangereux au 0800.30.300.

Toujours selon La Dernière Heure, deux figures du grand banditisme, les frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui, âgés respectivement de 27 et 30 ans, qui recherchées après la fusillade survenue à Forest. Le journal précise que les deux hommes étaient déjà recherchés par la police, l’un pour terrorisme, l’autre pour une peine à exécuter. Ils se seraient enfuis, mardi, de l’appartement où la police était venue perquisitionner.

En octobre 2010, Ibrahim El Bakraoui avait été condamné à 9 ans de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles à la suite d'un braquage commis avec deux complices, chez un agent de change à Bruxelles, qui avait mal tourné. Dans leur fuite, Ibrahim El Bakraoui avait tiré à la kalachnikov à plusieurs reprises sur les policiers lancés à ses trousses, blessant l'un d'entre eux de trois projectiles.

En février 2011, son frère Khalid El Bakraoui se retrouvera également devant la justice. Il est condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jacking. Lors de son arrestation à l’époque, luis et ses complices détenaient également des fusils d'assaut.

A ce jour, après 58 arrestations, onze personnes ont été inculpées en Belgique en lien avec les attaques de Paris du 13 novembre 2015. L'enquête a montré que ces attentats avaient été largement préparés et coordonnés depuis Bruxelles. Huit de ces onze inculpés sont toujours en détention provisoire. Salah Abdeslam, et son ami Mohamed Abrini, originaire comme lui de la commune bruxelloise de Molenbeek, n'ont toujours pas été appréhendés.

Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien dans les attentats de Paris, s'est évaporé dans la nature depuis son exfiltration de la capitale française jusqu'à Bruxelles par des amis, le lendemain des attaques.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

En annonçant mardi sur RMC un "geste significatif" pour les fonctionnaires, Manuel Valls a jeté un pavé dans la mare : pour la première fois depuis 2010, le salaire de tous les fonctionnaires va augmenter. Un coup de pouce qui fleure bon l'opération rabibochage entre François Hollande et l'une des principales "clientèles" électorales de la gauche.

Le président rendra son arbitrage aujourd'hui. Mais le dégel du fameux point d'indice est bien sur les rails et doit être confirmé jeudi aux partenaires sociaux. Cet outil statistique sert à calculer la rémunération de près de 5,5 millions de fonctionnaires, toutes catégories confondues : s'il ne bouge pas, alors la feuille de paie subit le même sort.

"Le dégel prévu est une mesure de justice", confiait mardi soir Annick Girardin, la ministre de la Fonction publique. Il est vrai qu'avec Hollande, le changement s'est réduit à peau de chagrin sur le bulletin de salaire pour les agents. Certes, le président s'est permis quelques douceurs en supprimant, par exemple en 2014, la journée de carence, ce qui permet désormais aux fonctionnaires d'être payés dès le premier jour en cas d'arrêt maladie. Les plus petits traitements ont aussi été revalorisés. Mais pour le reste, ceinture ! Alors même que policiers ou militaires sont en première ligne, notamment dans la lutte contre le terrorisme. "La reconnaissance des Français doit désormais être matérialisée", justifie Girardin.

L'annonce du Premier ministre intervient aussi au meilleur des moments. FO et la CGT, puissants chez les fonctionnaires, sont aux avant-postes de la contestation contre la loi El Khomri sur la réforme du marché du travail. "Si ça peut les calmer, ce n'est pas plus mal... ", glisse-t-on parmi les députés PS où personne ne cache la dimension politique du gros clin d'œil aux fonctionnaires, dont certains syndicats appellent à manifester le 22 mars.

"C'est un geste électoral", reconnaît Sébastien Denajas, député PS de l'Hérault et soutien indéfectible du gouvernement. A moins de quatorze mois de l'élection présidentielle, François Hollande poursuit sa tournée des déçus. Par petites touches, le chef de l'Etat se rappelle aux bons souvenirs de ces électeurs qui, en 2012, avaient permis son accession à l'Elysée. Un jour les jeunes, le lendemain les chercheurs, le surlendemain les fonctionnaires...

"Ce sont les nôtres, il est temps de se réconcilier", glisse un ténor de la majorité. Au moment même où, de Nicolas Sarkozy à Bruno Le Maire, les candidats à la primaire de la droite ciblent, eux, les fonctionnaires, en évoquant des suppressions massives de postes.

Le chèque promis aux agents promet de faire tiquer Bruxelles. Etudiée mardi soir lors d'une réunion serrée à Matignon entre différents ministres dont Michel Sapin (Finances) et Marisol Touraine (Affaires sociales), une hausse dès cette année de 1 % du point d'indice équivaut à une dépense supplémentaire de près de 2 milliards d'euros par an.

Le gouvernement serait même tenté d'aller plus loin pour rendre le geste bien visible sur la paie.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La tension continue de monter dans la péninsule Coréenne alors que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a annoncé qu'il s'apprêtait à tester l'explosion d'une ogive nucléaire et à tirer de multiples missiles balistiques.

Une menace émise quelques semaines après une simulation -qu'il présente comme réussie- de la technologie nécessaire à la rentrée dans l'atmosphère d'une ogive nucléaire. Ce qui permettrait théoriquement à Pyongyang de frapper le continent américain, selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Ce projet est une réponse aux sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, les plus lourdes jamais infligées à Pyongyang, visant en particulier des secteurs économiques clé et à nuire à l'accès par le Nord au système de transport international. Sanctions qui venaient d'ailleurs en réponse du quatrième essai nucléaire mené par la Corée du Nord le 6 janvier -mis en doute par les États-Unis-, suivi le 7 février par un tir de fusée à longue portée largement considéré comme un test déguisé de missile balistique.

Pour renforcer les capacités de dissuasion nucléaire nord-coréennes, a dit Kim Jong-Un, le pays va tester "dans peu de temps" l'explosion d'une ogive nucléaire et procéder à des essais de tirs de "plusieurs sortes" de missiles balistiques.

La présidente sud-coréenne a jugé mardi que les menaces incessantes du Nord montraient qu'il était en "crise" du fait de son isolement diplomatique et économique accru. "Si la Corée du Nord continue ses provocations et sa confrontation avec la communauté internationale et ne marche pas sur la voie du changement, elle marchera sur la voie de l'autodestruction", a-t-elle lancé.

Bon nombre de spécialistes pensent que la Corée du Nord est loin d'avoir mis au point un missile balistique intercontinental (ICBM) qui puisse frapper le continent américain. Il est de plus incertain qu'un éventuel engin miniaturisé nord-coréen soit suffisamment résistant pour supporter les chocs, les vibrations et les variations de températures associés à un vol balistique.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Elle était devenue le symbole de l'aide aux "plus pauvres d'entre les pauvres", auxquels elle a consacré sa vie. Mère Teresa sera canonisée le 4 septembre prochain, annonce le Vatican. Le pape François a signé ce mardi matin le décret de canonisation.

Ce dernier feu vert est intervenu lors d'un consistoire chargé d'examiner la cause de la religieuse au sari blanc bordé de bleu, décédée en 1997 et béatifiée en 2003. Le lieu de la célébration, Rome ou Calcutta, n'a pas encore été confirmé.

En 2003, la béatification de la religieuse indienne d’origine albanaise par le pape Jean Paul II, dont elle était très proche, avait rassemblé 300 000 fidèles autour de la place Saint-Pierre. La canonisation équivaut à une reconnaissance officielle par l’Eglise du fait qu’une personne est au paradis. Elle doit pour cela être à l’origine de deux miracles après sa mort, l’un pour sa béatification, l’autre pour sa canonisation, signes de sa proximité avec Dieu.


L'engagement infatigable de cette religieuse tenace et pragmatique lui a valu une aura morale mondiale, couronnée par le prix Nobel de la paix en 1979. Née le 26 août 1910 dans une famille albanaise à Skopje (Macédoine), Gonxhe Agnes Bojaxhiu entre dès l'âge de 18 ans chez les soeurs de Notre-Dame de Lorette à Dublin, où elle prend le nom de Teresa, en hommage à Thérèse de Lisieux.

Envoyée à Calcutta, elle enseigne pendant plusieurs années dans une école pour jeunes filles des classes aisées, avant de recevoir "l'appel dans l'appel", une vocation à se mettre au service de Dieu à travers les plus pauvres.

En 1952, la rencontre d'une femme blessée agonisant sur un trottoir les pieds rongés par des rats la pousse à harceler les autorités de la ville pour obtenir une vieille bâtisse afin d'accueillir les mourants dont les hôpitaux ne veulent plus. A Calcutta, Mère Teresa ouvre ensuite un vaste orphelinat, Sishu Bhavan, puis la léproserie de Shantinagar.

A la maison mère de la congrégation à Calcutta, dans le vacarme d'une grande artère de la mégalopole indienne, Mère Teresa a mené une vie austère au milieu des postulantes et des novices, participant aux tâches domestiques et travaillant sans relâche au milieu de ses dossiers.

C'est là qu'elle s'est éteinte le 5 septembre 1997, à 87 ans, et qu'elle repose, sous une tombe que les soeurs décorent chaque jour d'une parole écrite avec des pétales de fleurs.

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Une nouvelle plainte visant le cardinal Barbarin a été déposée en février, rapporte l'AFP, qui cite une source judiciaire, mardi 15 mars. Les faits concernant des actes pédophiles remontant au début des années 1990 et commis par un prêtre toujours en activité à Lyon, précise l'agence, confirmant une information du Figaro.

Cette plainte, déposée par une victime qui travaille désormais au ministère de l'Intérieur, selon Le Point, vise des faits de "mise en danger de la vie d'autrui et provocation au suicide", explique le diocèse de Lyon dans un communiqué. Elle fait suite à une première plainte déposée en 2009 à l'encontre du prêtre, classée sans suite par la justice pour cause de prescription.

Dans un témoignage recueilli par Le Figaro, Pierre, 42 ans, affirme avoir été victime d'attouchements sexuels de la part du prêtre Jérôme Billioud, de l'ensemble paroissial La Croix Rousse. Les faits se seraient produits pendant des vacances à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) au début des années 1990, lorsque Pierre était adolescent. Un soir, dans une chambre d'hôtel, "le père Billioud a commencé à se frotter et à se masturber contre moi", raconte-t-il.

A l'occasion de sa plainte en 2009, Pierre dit avoir rencontré le cardinal Philippe Barbarin, qui "s'abrite derrière la prescription pénale". "Il n'a rien fait pour protéger les autres enfants, il l'a laissé en place, au même endroit, dénonce-t-il. C'est facile d'être courageux avec les chrétiens d'Orient, mais faire le ménage dans sa propre boutique alors que l'on sait qu'il y a des brebis galeuses, il faut un autre genre de courage."

Après cette nouvelle plainte, le cardinal Barbarin a fait part de sa "tristesse", de sa "consternation" et de son "incompréhension" : "C’est avec douleur que le cardinal Barbarin se voit accusé aujourd’hui de manière aussi injustifiée, tant il est évident qu’en aucun cas il n’a ni mis en danger la vie d’autrui, ni encouragé quiconque à se suicider." Le religieux catholique demande "que soient respectés ses droits, son honneur et la présomption d’innocence".

Le président de la Conférence épiscopale, l'archevêque Georges Pontier, a affirmé mardi à Lourdes (Hautes-Pyrénées) que "faire la vérité pour les victimes" de pédophilie était "la priorité" des évêques.

De son côté, Manuel Valls a demandé sur RMC au cardinal de "prendre ses responsabilités" après sa mise en cause. "C'est à lui (...) de parler et d'agir", juge le Premier ministre.

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Le scrutin avait été annoncé par François Hollande à l'occasion du remaniement gouvernemental le 11 février, mais ni sa date ni son périmètre n'étaient connus jusqu'à présent. Le référendum sur le projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, aura lieu "au mois de juin" et concernera "tous les électeurs du département de la Loire-Atlantique", annonce Manuel Valls sur RMC, mardi 15 mars.

Seuls ces derniers seront consultés "parce que c'est le département qui est le plus concerné par l'impact, l'impact écologique notamment, en partie économique également, de ce projet", précise le Premier ministre. Et aussi "parce que l'enquête publique a eu lieu sur le département de la Loire-Atlantique, parce qu'il faut faire simple, et le département de la Loire-Atlantique est le plus à même de se prononcer sur le transfert [de l'aéroport nantais] à Notre-Dame-des-Landes".

Cet arbitrage devrait satisfaire le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et favorable au projet, qui avait plaidé pour que la consultation ne concerne que les habitants de la Loire-Atlantique. Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, s'était de son côté prononcée en faveur d'un référendum élargi aux autres départements de la région.

Selon un sondage Ifop pour Europe 1 et i>Télé publié le 3 mars dernier, le résultat serait en faveur du oui, puisque 58% des habitants de ce département seraient pour le projet d'aéroport. A l'inverse, près de 39% s'y opposeraient et 10% ne se prononceraient pas.

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La Turquie a, une fois de plus, été frappée de plein fouet. Une explosion dans le centre d'Ankara a fait au moins 37 morts et 125 blessés ce dimanche. "La déflagration a été causée par un véhicule rempli d'explosifs", selon les médias et les autorités. Le bilan s'est alourdi ce lundi matin après l'annonce de trois victimes supplémentaires qui ont succombé à leurs blessures à l'hôpital.

Un véhicule piégé a explosé à 18h45 (heure locale) à un arrêt de bus de la très fréquentée place Kizilay, en plein coeur de la capitale turque qui abrite de nombreux commerces et où passent plusieurs lignes de transports.

Plusieurs bus et de nombreux véhicules ont été totalement détruits par la puissante déflagration, a constaté un photographe. "Trente personnes ont été tuées sur le coup [et sept autres à l'hôpital ou dans le transport, NDLR]", a déclaré devant la presse le ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu à l'issue d'une réunion de sécurité. Les blessés sont traités dans dix hôpitaux de la capitale, "une dizaine d'entre eux" sont dans un état grave, a pour sa part indiqué à une source médicale.

Les premières constatations suggèrent une attaque suicide. Selon le ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu et son collègue de l'Intérieur Efkan Ala, l'attentat a été commis par un véhicule à bord duquel se trouvaient "une ou deux" personnes qui auraient délibérément visé l'arrêt de bus de la place Kizilay.

Le gouvernement turc a déjà arrêté quatre suspects lundi dans la ville de Sanliurfa, dans le sud-est. La police a procédé à ce coup de filet sur la foi d'une information indiquant que le véhicule utilisé dans l'attaque avait été acheté dans cette ville selon l'agence pro gouvernementale Anatolie. L'agence de presse Dogan a quant à elle fait état de six interpellations dans cette opération.

Si l'attentat n'a pas été revendiqué, les autorités turques ont pointé du doigt les rebelles kurdes. "Nous avons des informations concrètes sur le groupe terroriste à l'origine de l'attaque", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué, "nous aurons très rapidement les résultats complets de l'enquête et nous les rendrons publics".

Quelques heures après l'attaque meurtrière, l'aviation a pilonné en représailles plusieurs bases du PKK dans les montagnes du nord de l'Irak, notamment autour de Kandil et de Gara, a annoncé l'état-major.

La Turquie vit depuis l'été dernier en état d'alerte maximales après une série d'attentats meurtriers, dont quatre ont été attribués par les autorités au groupe Etat islamique (EI). Le plus meurtrier d'entre eux, le 10 octobre dernier, avait été perpétré par deux kamikazes qui s'étaient fait exploser au milieu de manifestants de la cause kurde devant la gare centrale d'Ankara, faisant 102 morts.

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Le ministère du Budget vient de confirmer que les contribuables connectés n'auront plus à attendre le coeur de l'été avant de recevoir et donc de pouvoir utiliser leur avis d'imposition : à partir d'avril prochain, après avoir signé en ligne la déclaration de leurs revenus perçus en 2015, un nouvel avis de l'administration fiscale, leur sera envoyé.

Dénommé "Avis de situation déclarative à l'impôt sur le revenu (Asdir)", il pourra être immédiatement utilisé pour diverses démarches, en particulier par les foyers non imposables afin de justifier de leur situation auprès d'organismes sociaux ou d'administrations dans le cadre de demandes d'aides, de constitution de dossiers. L'Asdir détaillera, comme l'avis d'imposition, les revenus et charges déclarés ou encore le montant total de l'impôt dû. Et aura la même valeur qu'un avis de non-imposition.

En revanche, les foyers préférant continuer à remplir une déclaration papier devront, comme traditionnellement, patienter jusqu'à l'été prochain pour recevoir leur avis. L'an dernier, ils sont parvenus aux contribuables entre août et le tout début septembre.

Ce nouveau document ne marque pour autant pas l'extinction des avis d'imposition. Ces derniers seront toujours mis à disposition à partir de la fin juillet sur les espaces personnels des contribuables sur Impots.gouv.fr. Et seuls eux préciseront, pour les foyers imposables, l'état des mensualités ou acomptes versés jusqu'alors.

Le dernier bilan dressé par la Direction générale des finances publiques sur le bilan des impôts (2014) montre en effet que sur les 37,1 millions de foyers fiscaux que comptait la France cette année, moins d'un sur deux (47,5%) était imposable.

Un chiffre qui devrait encore augmenter avec les gestes consentis en 2015 et cette année. Autrement dit, avec son "Asdir contre une déclaration en ligne", le ministère de Christian Eckert fait du pied à la majorité des contribuables, les non-imposables, qui ont ainsi tout à gagner à ne plus envoyer par courrier leur déclaration, surtout si leur situation a changé.

Après avoir mis en avant l'argument de la protection de l'environnement en 2014 pour faire décoller le nombre de déclarations en ligne, Bercy a depuis durci le ton. En effet, d'ici à 2019, la déclaration en ligne deviendra obligatoire pour tous les foyers dotés d'un accès à Internet, sous peine d'amende (15 euros).

Dès cette année, les contribuables déclarant des revenus supérieurs à 40.000 euros sont déjà concernés.

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Viols, exécutions, destructions systématiques: la situation des droits de l'Homme au Soudan du Sud, qui a sombré dans une guerre civile dévastatrice, est "parmi les plus horribles" dans le monde, s'est indigné vendredi l'ONU dans un rapport qui couvre la période d'octobre 2015 à janvier 2016.

Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, mentionne notamment "une utilisation massive du viol comme instrument de terreur et comme arme de guerre".

"L'échelle et le type de violences sexuelles - qui sont principalement le fait des forces gouvernementales SPLA (Armée populaire de libération du Soudan, ndlr) et milices qui leur sont affiliées - sont décrits avec force détails épouvantables, tout comme l'attitude - presque désinvolte mais calculée - de ceux qui ont massacré les civils et détruit des biens et des moyens de subsistance", ajoute le haut-commissaire.

Pour l'ONU, "les acteurs étatiques portent la plus grande responsabilité des violences pour l'année 2015, étant donné l'affaiblissement des forces d'opposition". Le rapport fustige notamment "la politique de la terre brûlée menée par le gouvernement" et assure que "selon des sources crédibles, des groupes alliés au gouvernement sont autorisés à violer les femmes en guise de salaire", au nom du principe "faites ce que vous pouvez et prenez ce que vous voulez".

Le Soudan du Sud, indépendant du Soudan depuis juillet 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque le président Salva Kiir a accusé son ancien vice-président Riek Machar de fomenter un coup d'État. Plus de 2,3 millions de personnes ont été chassées de chez elles et des dizaines de milliers tuées par la guerre et les atrocités dont les deux camps se sont rendu coupables.

Un accord de paix, signé en août 2015, n'a pas empêché la poursuite des combats entre l'armée régulière et différents groupes rebelles. Le rapport contient des témoignages sur des civils soupçonnés de soutenir l'opposition, y compris des enfants et des personnes handicapées, qui ont été assassinés, brûlés vifs, asphyxiés dans des conteneurs, tués par balle, pendus à des arbres ou découpés en morceaux.

D'après les Nations unies, "l'immense majorité des victimes civiles ne semblent pas résulter d'opérations de combat mais d'attaques délibérées contre des civils". Le Haut-Commissariat demande l'établissement - comme le prévoit l'accord de paix signé en août 2015 - de la "Cour hybride", chargée d'enquêter et de juger les responsables des exactions depuis le début de la guerre civile.

Dans un autre rapport également publié ce vendredi, Amnesty International a dénoncé comme crime de guerre une exaction commise en octobre 2015 dans l'enceinte d'une église catholique à Leer (nord), quand des soldats gouvernementaux sud-soudanais ont tué plus de 60 hommes et enfants en les laissant suffoquer dans un conteneur de marchandises placé en plein soleil.

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Les analyses ADN ont confirmé que le corps retrouvé jeudi sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime) est bien celui d'Alexia, une lycéenne de 15 ans disparue le 1er février, a indiqué samedi le parquet de La Rochelle.

"Les analyses ADN confirment que c'est le corps d'Alexia", a précisé à l'AFP la procureur de la République, Isabelle Pagenelle. Une information judiciaire pour "homicide volontaire, c'est-à-dire meurtre" sera ouverte lundi, a-t-elle ajouté.

Les conclusions provisoires de l'autopsie, pratiquée vendredi matin à Poitiers, indiquait que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles", avait indiqué la procureur de la République.

Le corps de l'adolescente avait été retrouvé jeudi après-midi dans un trou d'eau sur la commune de Saint-Trojan, dissimulé "avec beaucoup de soins" par des végétaux, selon le parquet. Un long travail de relevé de traces génétiques sur le corps et les vêtements de l'adolescente est en cours. Ses relations amicales et intimes mais aussi ses communications électroniques sont passées au crible.

L'environnement d'Alexia au sein du Cepmo fait l'objet d'une enquête depuis le début et les gendarmes cherchent à dater la mort de la jeune fille, car elle pourrait avoir été initialement cachée dans un autre lieu.

Alexia Silva Costa, lycéenne, scolarisée en classe de seconde au Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron (Cepmo) de Saint-Trojan, avait été aperçue pour la dernière fois le 1er février vers 17h30, alors qu'elle quittait l'établissement. Elle avait envoyé un dernier SMS puis son portable avait cessé d'émettre.

Dès les premières heures des recherches, le sac et le vélo de la jeune fille avait été retrouvés dans l'enceinte de l'établissement. La thèse de l'enlèvement avait été privilégiée par les enquêteurs et un appel à témoins d'ampleur nationale avait été lancé par la gendarmerie.

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