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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Sous le prétexte de faciliter la vie du contribuable, Bercy impose au contribuable la déclaration des revenus sur Internet. Il s'agit plutôt de mieux le contrôler en croisant automatiquement les fichiers fournis par son employeur, son banquier ou ses caisses de retraite avec ses déclarations.

Afin de faire passer la pilule, cette déclaration ne sera obligatoire cette année que pour ceux dont le revenu fiscal de référence de 2014 est supérieur à 40 000 euros. De plus, leur résidence principale devra être équipée d'un accès à Internet.

Pour tous ceux qui, ayant tout de même un ordinateur chez eux, mais qui sont allergiques aux formalités à accomplir sur Internet et préfèrent se rendre aux guichets ou remplir un document, on peut alors se demander comment le fisc peut les traquer et leur imposer Internet ou une amende de 15 euros s'ils ne s'exécutent pas après deux années de déclaration papier.

Aujourd'hui, le fisc ne dispose pas de moyens d'investigation l'autorisant à vérifier auprès des différents opérateurs la liste de leurs clients. En effet, chaque fois que Bercy, pour limiter la fraude à la redevance télévision, a introduit dans les projets de loi de finances une disposition leur permettant de se faire communiquer la liste des abonnés aux chaînes payantes, le Conseil constitutionnel a retoqué la mesure.
Il en irait de même pour les abonnements Internet. Les contrôleurs ne peuvent donc pas vérifier si vous avez Internet chez vous.

De plus, même si dans vos précédentes déclarations, vous avez mentionné un courriel, cette seule mention ne prouve pas que vous avez chez vous, un ordinateur et un accès Internet.

Pour savoir si les contribuables sont connectés, il faudrait mettre en place un système ubuesque de surveillance : déclaration par les commerçants de l'achat d'un ordinateur comme ce qui existe actuellement pour les téléviseurs, et déclaration identique imposée aux opérateurs Internet lors de la souscription d'un abonnement.

Quand on sait à quel point le dispositif de contrôle des télévisions est inefficace, on voit mal comment Bercy pourrait pister tous les contribuables internautes.

une disposition de la loi de Finances permet aux contribuables peu performants sur Internet d'éviter la télédéclaration. En effet, si vous estimez ne pas être en mesure de le faire, vous pouvez continuer à utiliser la déclaration papier. Cette formule est reprise sur la première page de l'imprimé 2042.

D'après les travaux parlementaires relatifs à l'adoption du tout Internet, cette dispense vise les personnes qui, bien que dotées d'un accès à Internet, ne sont pas suffisamment familières de cet outil pour procéder à la déclaration de leurs revenus en ligne.

Sont visées les personnes âgées mais, aussi tous ceux pour qui Internet est avant tout un outil de communication ou d'information et non pas un bureau administratif et fiscal sur écran. Car Internet ne change rien aux documents à remplir. Il y a toujours autant d'imprimés et de reports d'un imprimé à l'autre à effectuer.

À votre domicile, vous pouvez étaler les imprimés pour vous y retrouver, ce sera beaucoup plus difficile sur votre écran d'ordinateur.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
L'impôt à la source, mis en place dès janvier 2018

L'administration française va adopter dès janvier 2018 le prélèvement à la source, c'est à dire la retenue mensualisée des prélèvements directement sur les salaires. Le projet de loi sera intégré en juin dans la prochaine Loi de finances rectificatives.

- La déclaration, qui sera obligatoirement faite en ligne par tous les contribuables d'ici 2019, continuera à apporter des précisions à l'administration fiscale sur les évolutions du foyer fiscal (mariage, naissance, divorce...), les dispositifs de défiscalisation et surtout la déclaration des autres revenus qui ne sont pas liés à un emploi.

- Le prélèvement sera confiée aux employeurs qui, selon le ministre de l'Economie Michel Sapin, n'auront qu'à appliquer un taux défini par Bercy toujours lié aux tranches. Mais attention cela reste une estimation qui sera toujours sujette à régularisation. La réforme devrait prendre du temps notamment dans les TPE et les PME où les experts-comptables sont moins nombreux.

- Les contribuables verseront au fisc en 2017 leurs impôts sur les revenus 2016. En 2018, ils s'acquitteront directement sur leur feuille de paie mensuelle de l'impôt sur le revenu de janvier. Les revenus 2017 ne seront pas taxés.

Mais la vente d'actions, d'entreprise et autres sources de revenus ne passeront pas inaperçues puisqu'elles devront être déclarées comme c'est déjà le cas aujourd'hui.

- La crainte est forte que l'employeur accède à des données personnelles de son employé comme sa situation familiale ou les revenus complets du ménage. Mais Bercy a balayé cette critique d'un revers de la main en assurant que ses services garderont la main sur les détails fiscaux.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Hollande sur France 2 : Polémique autour de deux participants déprogrammés

Deux personnes devant faire partie des Français qui interrogeront François Hollande ce jeudi 14 avril sur France 2 ont été déprogrammés par la chaîne, qui dément toute pression de l'Elysée. Une demande qui aurait émané de la présidence, selon le journal Le Monde.

Nadine Hourmant, déléguée Force Ouvrière du volailler Doux, qui devait intervenir dans l'émission "Dialogue Citoyen", s'est émue ce lundi dans Le Parisien d'avoir été déprogrammée en raison de "pressions de l'Elysée", alors qu'une équipe de France 3 était venue la "filmer le 31 mars, lors de la journée d'action contre la loi travail, afin de préparer un reportage pour l'émission". Nadine Hourmant avait déjà participé à l'émission "Des paroles et des actes" en septembre 2014.

Nadine Hourmant à l'émission "Des paroles et des actes" en septembre 2014.

Un autre intervenant, agriculteur, s'est également fait déprogrammer, selon Le Monde. Des sources internes ont assuré au quotidien que les deux participants avaient été déprogrammés sur demande de l'Elysée, et que le directeur de l'information de France Télévisions, Michel Field, avait envoyé le conducteur de l'émission à l'Elysée, des accusations que M. Field a démenties auprès du journal. 

Contacté par l'AFP, France Télévisions admet que ces deux participants ont été écartés, mais assure n'avoir "jamais eu de pression de l'Elysée" et que "c'est une décision de la chaîne".
"On a décidé de réduire le panel de participants de six à quatre pour laisser le temps aux journalistes d'approfondir les sujets" et parce que le nombre de thématiques abordées a aussi été réduit (de quatre à trois: travail, terrorisme, crise démocratique), a indiqué une porte-parole.

"Le panel a été sélectionné pour son implication, pour sa capacité à représenter la société civile et les préoccupations des citoyens", les déprogrammations "ne sont pas liées au fait que leur profil pose problème", a-t-elle poursuivi.

Interrogé par l'AFP, l'Elysée a également démenti toute intervention dans l'organisation de l'émission: "C'est totalement faux, France 2 a déterminé le casting des citoyens qui allaient dialoguer avec le Président et des journalistes choisis pour l'interroger". France Télévisions dit avoir fourni, "pour des raisons de sécurité", les "grands équilibres" de l'émission mais pas davantage.

"On est au courant des grandes articulations de l'émission, et notamment la part réservée aux journalistes. Elles faisaient partie de la proposition de France 2, mais on ignore son détail", a indiqué l'Elysée.

Une chose est sûre, François Hollande n'aura pas le droit à l'erreur lors de ce rendez-vous face aux Français, peut-être le dernier de son mandat. Une intervention cruciale pour le chef de l'Etat en vue de sa possible future candidature pour 2017.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Une centaine de CRS a évacué ce lundi matin 11 avril la place de la République.
Dans le calme, à partir de 5h30, ils ont demandé aux manifestants présents de démonter les tentes encore présentes et de quitter les lieux.

"En respect de l'accord avec les manifestants" qui courait jusqu'au 11 avril, a réagi, entre autres, la ministre de l'Emploi Myriam El Khomri, qui ajoute que "la liberté de manifester n'est pas la liberté de casser".

D'ores et déjà, une nouvelle demande d'occupation a été déposée pour lundi soir. "Une nouvelle déclaration de manifestation a été déposée, signifiant que le mouvement pourra reprendre lundi soir", a affirmé une source policière à l'AFP. Comme chaque soir, une assemblée générale est prévue à 18 heures.

Depuis le 31 mars, à la place de la République à Paris, les manifestants discutent, surtout la nuit, de l'abandon du projet de loi Travail et d'une société plus juste. Le mouvement a fait tache d'huile dans plusieurs grandes villes de France.

L'évacuation de ce 11 avril fait suite aux débordements de l'avant-veille. Dans la nuit de samedi à dimanche, quelque trois cents manifestants avaient voulu s'inviter devant le domicile de Manuel Valls, rue Keller, derrière la place de la Bastille (XIème). Faute de pouvoir approcher, certains ont jeté des pierres sur le commissariat et dégradé les façades de plusieurs agences bancaires.

Dimanche soir, le maire PS du 3e arrondissement de Paris, Pierre Aidenbaum sur iTélé, a "condamné fermement" les débordements de la veille et évoqué l'évacuation de la place, contrairement à la maire de Paris Anne Hidalgo qui, dans Le Figaro, avait simplement annoncé porter plainte pour les dégradations.

"Voir plusieurs centaines de personnes attaquer en pleine nuit le commissariat du XIe, en plus, avec tout ce que cela a comme symbolique après les attentats, s'en prendre aux forces de l'ordre qui depuis des mois et des mois sont là pour défendre les Parisiens, défendre nos valeurs et la République, est totalement inacceptable".

"Il faut remettre de l'ordre sur la place de la République. C'est une place populaire, une place pour tout le monde. Aujourd'hui, les habitants de nos arrondissements, les Parisiens ne peuvent plus y accéder, il faut qu'on revienne véritablement à un État de droit sur cette place de la République", estimait encore, Pierre Aidenbaum.

Et d'expliquer : "Il y avait au début des jeunes qui défendaient un certain nombre de valeurs. Aujourd'hui, nous sommes passés à un autre stade, ce ne sont plus du tout (ces) manif qui sont là ou ils sont débordés par des groupes connus", "indésirables", ajoutait-il. "La place est dégradée, souillée, ça ne peut plus durer".

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Mediafoot Marseille....@mediafoot_OM

Mediafoot Marseille....@mediafoot_OM

L'Olympique de Marseille s'enfonce de plus en plus. Avec un 9e match de rang sans succès et une 14e rencontre sans victoire à domicile en Ligue 1 depuis le 13 septembre dernier contre Bastia (4-1), les Marseillais ont atteint le point de non-retour avec leurs supporters face à Bordeaux (0-0), dimanche soir.

"Allez les chèvres!" Les virages frondeurs ont accompagné le point pris par leur équipe, bon pour le maintien, avec six longueurs d'avance sur le Gazélec Ajaccio. Ils n'ont toujours pas vu l'OM gagner au stade Vélodrome en championnat depuis le 13 septembre contre Bastia (4-1).

Le match s'est fini dans la même atmosphère nocive que lors de la raclée contre Rennes (5-2). Les forces de l'ordre ont dû intervenir aux pieds des virages dans le temps additionnel pour prévenir une potentielle invasion de la pelouse.

Cinq personnes ont été interpellées pour des lancers de fumigènes ou de projectiles, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Environ 200 supporteurs massés devant l'entrée principale après le match ont été chargés par les CRS.

Dès l'échauffement, les banderoles frondeuses et injurieuses ont fleuri, et le président Vincent Labrune a été outragé en chansons toute la soirée.

"Évitez-nous l'humiliation d'une relégation", demandait le virage Sud. Deux fois pendant le match, les South Winners ont fait défiler sur la musique de "Benny Hill" des pancartes à l'effigie de chèvres dans les gradins, le troupeau étant guidé par une caricature de Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire.

Les Winners ont même tweeté que l'électricité leur avait été coupée dans la tribune en cours de match pour arrêter leur sono.

"La blonde, Labrune et le néant", sanctionnait une banderole du virage Sud, proposant "une solution : Gaudin", Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille. En virage Nord, on pouvait aussi lire "MLD ça suffit" et "VLB y'en a assez".

L'actionnaire majoritaire a même subi des offenses sexistes. "Mets les dollars ou casse-toi", demandait le haut du virage. Le groupe Yankee Nord Marseille l'a traité de "riche héritière incompétente" et lui a écrit de retourner à son "vrai métier, femme au foyer", les deux messages étant conclus d'un: "Casse-toi!!!"

 

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Attentats : Mohamed Abrini avoue être l'homme au chapeau - Les terroristes de Bruxelles voulaient frapper la FranceAttentats : Mohamed Abrini avoue être l'homme au chapeau - Les terroristes de Bruxelles voulaient frapper la FranceAttentats : Mohamed Abrini avoue être l'homme au chapeau - Les terroristes de Bruxelles voulaient frapper la France

Arrêté vendredi à Anderlecht, Mohamed Abrini, suspect-clé des attentats de Paris, a avoué samedi 9 avril être "l'homme au chapeau" que l'on aperçoit sur les images de vidéo-surveillance de l'aéroport belge, le 22 mars en présence des deux kamikazes Ibrahim El Brakraoui et Najim Laachraoui, annonce le procureur fédéral belge.

Plus tôt dans la journée, il a été inculpé "d'assassinats terroristes" et de "participation aux activités d'un groupe terroriste" en Belgique. D'après le communiqué du parquet, Mohammed Abrini affirme avoir "jeté sa veste dans une poubelle, et revendu son chapeau ensuite."

 

Photo extraite d'une vidéo surveillance prise le 11 novembre 2015 à Ressons-sur-Matz (Oise), au nord de Paris, Mohamed Abrini aux côtés de Salah Abdeslam.

Photo extraite d'une vidéo surveillance prise le 11 novembre 2015 à Ressons-sur-Matz (Oise), au nord de Paris, Mohamed Abrini aux côtés de Salah Abdeslam.

Mohamed Abrini, Belgo-Marocain de 31 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par un juge français le 24 novembre, dans la foulée des attentats de Paris ayant fait 130 morts. Possible soutien logistique, il a été filmé deux jours avant les attentats en compagnie de Salah Abdeslam dans une station-service de l'Oise. Les deux hommes se trouvaient dans la voiture qui a servi à convoyer les kamikazes au Stade de France.

Mohamed Abrini a donc été inculpé d'attentat terroriste dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris. Cela signifie qu'il est lié à la fois aux attentats de Bruxelles et de Paris. Dans ce cadre, la France va surement demander dans les prochains jours son transfèrement." Mais la Belgique a encore de nombreuses questions à lui poser.

Le suspect Osama Krayem, Suédois, aussi interpellé vendredi à Bruxelles, est "le deuxième homme" ayant été en contact avec le kamikaze du métro de Bruxelles lors des attaques du 22 mars. Il a également été inculpé d'"assassinats terroristes". Cet homme était également "présent lors de l'achat des sacs qui servirent" lors de la double explosion-suicide à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, précise le parquet dans un communiqué.

Hervé B.M., Rwandais de 25 ans et Bilal El Makhoukhi., 27 ans, ont également été inculpé de "participation aux activités d'un groupe terroriste et de complicité d'assassinats terroristes", précise le parquet. Mais leur rôle n'est pas encore clairement établi. En outre, "ni arme ni explosif n'ont été découvert lors des perquisitions" menées vendredi et samedi en Belgique. Deux autres personnes, interpellées en même temps que Mohamed Abrini, ont été remises en liberté après audition approfondie.

La RTBF affirme que Mohamed Abrini a également révélé que les trois kamikazes de Bruxelles auraient souhaité s'attaquer une nouvelle fois à la ville de Paris. Mais la rapidité de progression de l'enquête, après l'interpellation de Salah Abdeslam, le 18 mars à Molenbeek, les aurait poussé à se rabattre sur Bruxelles.

Le parquet fédéral belge a confirmé ce dimanche les informations de la presse belge indiquant que les terroristes de Bruxelles souhaitaient au départ frapper la France, déjà endeuillée par les attentats de novembre 2015. L'avancée rapide de l'enquête aurait précipité leur action.

Le consultant d'iTELE Claude Moniquet, citant des sources proches de l'enquête, indique qu'un ordinateur a été retrouvé, contenant notamment un fichier listant des cibles françaises, à savoir le centre commercial Les 4 Temps à La Défense, ainsi qu'une association catholique conservatrice. Le quartier de La Défense était déjà visé par Abdelhamid Abaaoud, l'instigateur présumé des attentats du 13 novembre, qui prévoyait de s'y faire exploser.

Selon des médias belges dont L'Echo et la RTBF, des aveux faits par Mohamed Abrini aux enquêteurs corroboreraient cette information.

Les arrestations ont été suivies de plusieurs opérations de police: à Anderlecht, au lieu de résidence possible de Mohamed Abrini, et dans les logements de Bilal El Makhoukhi et Hervé B. M. Ni arme ni explosif n'ont toutefois été découverts.

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Mohamed Abrini ................................................................................. Osama Krayem

Mohamed Abrini ................................................................................. Osama Krayem

Six hommes seraient actuellement en garde à vue dans le cadre du coup de filet anti-terroriste qui a conduit, vendredi à Bruxelles, à l'arrestation de Mohamed Abrini, suspect dans les attentats du 13 novembre.

Dernier suspect connu des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, en fuite depuis lors, Mohamed Abrini, 31 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international et était activement recherché.

Ce Belgo-marocain a été arrêté vendredi après-midi vers 16 heures, square Albert 1er, à Anderlecht (une commune de Bruxelles), où il se promenait en compagnie de deux autres personnes, elles-aussi arrêtées. Ses empreintes digitales et son ADN "ont été identifiés dans les appartements de la rue Henri Bergé et de la rue Max Roos", où ont été préparés les attentats de Bruxelles.

Rien ne prouve pour l'instant que Mohamed Abrini soit "l'homme au chapeau", le seul des trois terroristes qui ne se soit pas tué dans l'attentat à l'aéroport de Zaventem le 22 mars dernier, avec Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui.

 

Attentats à Paris et à Bruxelles : Mohamed Abrini et Osama Krayem inculpés d'assassinats terroristes par la justice belge

Mais ce délinquant récidiviste, ami d'enfance de Salah Abdeslam, a bel et bien été filmé en sa compagnie le 11 novembre, dans une station service de Ressons (Oise), dans la Clio noire qui a servi à conduire les kamikazes au Stade de France avant d'être abandonnée dans le XVIIIe arrondissement.

C'est lors de ce trajet qu'Abdeslam avait loué, avec sa carte bancaire, deux chambres d'hôtel à Alfortville, où ont séjourné les membres du commando du Bataclan. Il aurait également fait deux autres aller-retour entre la Belgique et la France les 10 et 12 novembre.

Le parquet belge confirme que Osama Krayem, également arrêté vendredi, et lui aussi inculpé "d'assassinats terroristes", est bien le deuxième homme de l'attentat contre la station de métro Maelbeek, à Bruxelles. Il accompagnait Khalid El Bakraoui dans le métro de Maelbeek, avant que ce dernier ne se fasse exploser.

Osama Krayem était également "présent lors de l'achat des sacs qui servirent" lors de la double explosion-suicide à l'aéroport, précise le parquet belge.

Le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, a félicité "tous les services de police et de sécurité ainsi que le parquet", vendredi sur Twitter, précisant que "la lutte contre le terrorisme continue".

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Traiter un coiffeur de PD n'est pas homophobe pour les prud'hommes

Le conseil des prud’hommes de Paris estime, dans un jugement rendu au nom du peuple français et dévoilé le 7 avril par Metronews, que " le terme de "PD" ne peut être retenu comme propos homophobe".

Pour mémoire, il s’agit de l’abréviation du mot pédéraste. "Il désigne l’attirance d’un homme adulte pour un garçon plus jeune, généralement un adolescent, rappelle SOS Homophobie sur son site Internet".

L’affaire que les prud’hommes avaient à juger est un litige entre les responsables d’un salon de coiffure et l’un des employés. Ce dernier était depuis un mois en période d’essai quand il a reçu par erreur un SMS le concernant, rédigé par l’une de ses supérieures hiérarchiques :

"Je ne garde pas X., je le préviens demain, […] je ne le sens pas ce mec : c’est un PD, ils font tous des coups de putes." L’employé, qui souhaite garder l’anonymat, saisit les prud’hommes le 20 novembre 2014 afin de faire reconnaître le caractère discriminatoire de la rupture de son contrat.

L’employeur affirme de son côté que le salarié manquait d’expérience et ne s’intégrait pas dans l’équipe du salon. Il soutient que le terme "PD", bien qu’inapproprié, "est entré dans le langage courant et qu’il n’a aucun sens péjoratif ou homophobe dans l’esprit de la manager", selon le jugement rendu par le conseil des prud’hommes le 16 décembre 2015. La société signale enfin que "cette affaire concerne le secteur de la coiffure, où la communauté homosexuelle est très représentée".

Le conseil suit candidement cette argumentation, affirmant que le mot "PD" ne peut être jugé homophobe "car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles […] sans que cela ne pose de problèmes". Il écarte donc la discrimination, mais retient l’injure, et accorde 5.000 euros au titre du préjudice moral.

C’est ce que met en avant Jacques-Frédéric Sauvage, président du conseil des prud’hommes de Paris, qui refuse par ailleurs de "commenter une décision de justice".

- Le jugement, rendu public par le site Metronews, a été qualifié de "scandaleux" par la ministre du travail, Myriam El Khomri.

- "Le raisonnement du conseil des prud’hommes banalise des propos qui reflètent l’homophobie ordinaire, et qui constituent une infraction pénale", pour SOS Homophobie.
- L’Union nationale des entreprises de coiffure n’est pas en reste. "Nous ne voyons pas à quel titre nous constituerions une exception et redisons notre opposition très ferme à toute attitude ou propos homophobe", affirme son président, Bernard Stalter. L'Unec, insistant sur "l'ouverture" du métier, s'indigne d'un jugement "qui ferait des salons de coiffure des zones de non-droit" en termes de discrimination.

- "C'est vraiment un condensé en trois ou quatre lignes de toutes les insultes que peuvent subir les jeunes qu'on accompagne", déplore Nicolas Noguier, président et fondateur du Refuge, qui héberge et accompagne des jeunes victimes d'homophobie ou de transphobie.
- Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'organisation de défense des Lesbiennes, gays, bi et trans (Inter-LGBT), "condamne" de son côté "l'homophobie ordinaire" d'une décision qui "peut contribuer à renforcer le climat homophobe, déjà important" dans le pays, notamment en milieu professionnel.

- Le défenseur des droits est présent aux côtés de l’employé. Slimane Laoufi, chef du pôle emploi privé de l’institution, ne s’explique pas les "énormités" contenues dans la décision, rendue par des juges non professionnels. "Le conseil de Paris a une grosse activité, ils ne sont pas loin de la professionnalisation, relève-t-il. Le préjugé devient un fondement juridique, on est complètement en dehors du droit."

"En phase de reconstruction", la victime, qui a repris "une activité indépendante", a fait appel du jugement, a déclaré son avocat, qui précise: "Quand je l'ai eu au téléphone, il était très touché des réactions de sympathie reçues."

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Les services de police belges ont diffusé jeudi 6 avril un avis de recherche pour retrouver le troisième assaillant présumé de l’aéroport de Zaventem, dans le cadre de l’enquête sur les attentats à Bruxelles, qui ont fait trente-deux morts à l’aéroport et à la station de métro Maelbeek.

Les enquêteurs ont pu retracer le parcours probable du suspect à partir de vidéos de surveillance.

Le parquet fédéral a retracé le parcours de "l’homme au chapeau". Le site de la police belge mentionne notamment qu’il a abandonné une veste dans la commune de Zaventem. "La veste abandonnée est de couleur claire, elle comporte une capuche dont l’intérieur est de couleur foncée.
Cette veste pourrait donner de précieux renseignements aux enquêteurs si elle était retrouvée", explique la police, qui a mis en place un numéro de téléphone pour recueillir des renseignements (0800 30 300, et, de l’étranger, 00 3 22 55 44 488).

Juste avant que la trace du suspect soit perdue, on l’aperçoit sur une vidéo portant une chemise bleu clair, avec des empiècements au niveau des coudes, un pantalon foncé et des chaussures brunes.

Les enquêteurs appellent toute personne disposant de renseignement sur la veste, l’auteur ou la direction qu’il aurait empruntée à les contacter.

Une courte vidéo a déjà été diffusée. L'individu est visible aux côtés des terroristes Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, les deux kamikazes qui se font fait exploser, sur les images de surveillance de l'aéroport de Bruxelles, le jour de l'attentat.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

"Le nom de ce nouveau mouvement, c'est 'En Marche'. Je ne sais pas si ça va réussir." Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a dévoilé, mercredi 6 avril, un nouveau mouvement politique, lors d'une rencontre publique à Amiens (Somme), la ville où il a grandi. "J'ai pris du temps, j'ai réfléchi, j'ai consulté, j'ai associé et j'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique, un mouvement politique nouveau."

"J'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau qui ne sera pas à droite, qui ne sera pas à gauche" a expliqué Emmanuel Macron. "Vous pouvez être membre du PS ou des Républicains et adhérer à En Marche." Une vidéo et en site internet ont ensuite été lancés au même moment.

L'adhésion sera gratuite. Il sera même possible d'avoir une double appartenance avec le PS, l'UDI, EELV et même Les Républicains. La seule incompatibilité est avec les partis dont "les valeurs sont manifestement incompatibles avec les nôtres". En creux on devine que le Front national et même l'extrême-gauche sont exclus.

Dans son clip de lancement le "mal Français", le ministre de l'Economie dénonce des "blocages politiques et sociaux" qui préservent les privilèges de quelques uns au détriment de millions d'autres", "les blocages économiques qui font que l'ascenseur social est en panne pour des millions de Français".

L'actuel ministre de l'Economie l'assure : il ne s'agit pas d'une rampe de lancement pour la présidentielle. Du moins, pas pour la prochaine échéance. "Une candidature en 2017 n'est pas ma priorité aujourd'hui", a-t-il assuré.

"Notre pays est face à un défi historique. Si nous restons dans la même posture, nous allons vers la décadence" explique-t-il, avant d'appeler à réduire les inégalités : "Il faut une société avec du risque, des opportunités mais plus de justice".

Selon France 2, le ministre a prévenu François Hollande de son initiative de créer un nouveau mouvement politique. L'Elysée a donné son accord, gageant de la fidélité de l'homme. Mais si François Hollande venait à jeter l'éponge, alors Emmanuel Macron pourrait être celui qui incarnerait "le renouveau politique", selon un de ses proches cité par France 2.

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (LR) s'est empressé de souligner ne voir "aucune incompatibilité" entre son champion pour la primaire à droite, Alain Juppé, et Macron. "Il n'y a pas d'incompatibilité entre les sensibilités, les deux tempéraments, les deux cultures", et donc "des partenariats" ne seraient "pas impossibles".

"C'est pas mal, ça apporte un peu de sang neuf, ça fait peut-être bouger un peu le vieux socialisme", s'est en outre délecté le sénateur de la Vienne sur France 2.

Même avis pour le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, pour qui "Emmanuel Macron me semble parfaitement compatible avec l’UDI. Mais à chaque fois, son gouvernement lui dit de se taire", a regretté le député-maire de Drancy sur iTélé.

"J'aime bien l'initiative". On a connu le patron du Medef moins sobre sur les initiatives du ministre, qu'il adore et dont il souhaitait qu'il prenne, en plus de Bercy, la main sur le ministère du Travail fin août. "En marche !" "permet de sortir de la politique politicienne. S'il peut lancer un grand débat à un an d'une grande échéance pour le pays, je trouve ça rafraîchissant", s'est borné à commenter Pierre Gattaz sur France Inter.

Jean-Luc Mélenchon, "Les gens qui ont mis en panne toute l'économie du pays et qui s'appellent en marche, ça me fait rire", lance-t-il sur France Info. "Je ne sais pas qui manœuvre pour qui dans cette histoire, chacun des importants a [mis] une pièce sur le blanc et le noir", sur l'échiquier politique.

Eric Woerth, "Je suis d'accord avec Emmanuel Macron, il faut en finir avec l'immobilisme" analyse sur LCI le député LR de l'Oise qui refuse, cependant, de "rompre avec le débat droite-gauche". Quant au citoyen, l'ancien ministre regrette qu'il soit "mis à toutes les sauces". Il faut "des idées puissantes et directes" mais que les citoyens soient associés "à ce qui les concerne".

Christian Estrosi, "Monsieur Macron nourrit en moi beaucoup de doutes. Pour que sa démarche soit crédible, il faudrait qu'il démissionne du gouvernement conservateur. Il n'a aucune crédibilité. Il essaie de faire un petit club pour sauver le soldat Hollande et créer un écran de fumée", a-t-il jugé sur RTL.

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis imagine que "peu" d'adhérents du Parti socialiste rejoindront En Marche. "Il peut y avoir des hommes et femmes qui peuvent se reconnaître dans ce type d'initiative", a-t-il reconnu dans le Talk Le Figaro, et "tout ça peut faire du buzz", mais "à la fin il faut être candidat ou ne pas être candidat".

"Tiens donc..", s'est contentée de tweeter la députée PS frondeuse, et ancienne ministre, Aurélie Filippetti.

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