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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI
Déchetterie des Aygalades à Marseille 13015Déchetterie des Aygalades à Marseille 13015Déchetterie des Aygalades à Marseille 13015

La déchetterie Marseille Nord située dans la rue Augustin ROUX 13015 Marseille, est à votre disposition. Facile d'accès avec votre véhicule, vous pouvez vous garer à l'emplacement de la benne pour y mettre votre chargement trié au préalable "Trier, c'est essentiel pour l'avenir". De plus cela respectera la propreté de nos quartiers en évitant de déposer des déchets de toutes sortes sur les trottoirs qui attirent des animaux nuisibles et restent pendant des jours voire des semaines.

Le personnel de la déchetterie vous accueille :

Du lundi au samedi de : 9h00 à 11h45 et de 13h30 à 17h45

Fermée le dimanche

Tél : 04.91.46.52.19

Vous êtes priés de vous présenter pendant les heures d'ouverture et dans le cas contraire, revenir le lendemain. Il est strictement interdit de déposer votre chargement devant l'entrée.

Vous trouverez des bennes dédiées aux :

Encombrants, déchets verts, métaux, bois, papiers-cartons, gravats.

Et des espaces dédiés aux : 

Piles-Batteries, huiles de Vidange, pneus, déchets dangereux ménagers.

Extrait du règlement intérieur de la déchetterie :

L'entrée est gratuite et exclusivement réservée aux particuliers habitant sur le territoire communautaire de Marseille Provence Métropole.

Les dépôts s'effectuent sous le contrôle des agents de la déchetterie.

L'accès de la déchetterie est limité aux véhicules d'un poids total en charge inférieur à 3,5 tonnes, et sous conditions pour les véhicules avec remorques. Les camions plateaux sont interdits.

Les enfants et les animaux doivent rester dans les véhicules.

La récupération des déchets sur le site est interdite.

Il est strictement interdit de monter sur les réhausses.

Les déchets doivent impérativement être déposés manuellement par l'usager.

Les types de déchets et quantités

Sans limite de quantitéLes encombrants, les bois et végétaux, les métaux, les papiers et cartons.

Avec limite de quantité : Les gravats ( 2 mètres-cube par jour ); Les déchets ménagers spéciaux ( 5 litres par jour ou 5 kilos par jour ); Les batteries de voiture ( 1 par jour ); Les huiles de vidange ( 10 litres par jour ); Les pneumatiques ( 4 unités par jour ).

Déchetterie des Aygalades à Marseille 13015

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Fusillade à Dallas : 14 victimes dont 5 policiers tués et 7 autres blessés

Les autorités ont fait état de cinq policiers tués et neuf personnes blessées par balles, dont sept autres policiers. Ce bilan de 14 victimes dont cinq morts est le pire enregistré par les forces de l'ordre aux Etats-Unis.

Trois personnes ont été interpellées, vendredi 8 juillet. Une quatrième personne, retranchée dans un parking et cernée par la police, a été tuée lorsque la police a envoyé un robot télécommandé transportant une bombe.

L'homme a déclaré "vouloir tuer des policiers blancs", a annoncé le chef de la police locale, en précisant que ce suspect n'était affilié à aucun groupuscule.

Les policiers tués jeudi 07 juin encadraient une manifestation contre la brutalité policière, dans cette ville du Texas.

Avant les tirs, les manifestants défilaient aux cris de "Black Lives Matter", pour protester contre la mort de deux hommes tués par des policiers blancs : Alton Sterling, tué mardi à Bâton-Rouge (Louisiane), et Philando Castile, abattu mercredi à Saint-Paul (Minnesota) lors d'un contrôle routier, une scène filmée par sa compagne.

Le gouverneur de Floride et celui du Minnesota ont demandé l'ouverture d'une enquête criminelle contre les policiers mis en cause et ceux-ci ont été immédiatement suspendus de leurs fonctions. Barack Obama y avait réagi jeudi, évoquant "un grave problème".

Le président américain a dénoncé "des attaques haineuses, calculées et méprisables", pour lesquelles il n’existe "pas de justification".

Son attaque sur les policiers de Dallas, alors qu'ils encadraient une manifestation contre les violences policières, a été fermement condamné par les organisateurs du mouvement Black Lives Matter, qui milite pour la défense des citoyens américains noirs.

Les deux candidats à l'élection présidentielle Hillary Clinton et Donald Trump ont suspendu leur campagne.

Le président américain Barack Obama a ordonné vendredi que les drapeaux soient mis en berne aux Etats-Unis jusqu'au 12 juillet après la tuerie de Dallas.

"Par respect pour les victimes de l'attaque (...) j'ordonne que le drapeau américain soit mis en berne à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments publics, postes militaires et vaisseaux de la Marine" à travers les Etats-Unis, a annoncé le président dans une déclaration écrite.

Vendredi, la police américaine a annoncé avoir retrouvé un arsenal conséquent au domicile du principal suspect de la tuerie, Micah Johnson, un ancien soldat de 25 ans.

Noir américain, Micah Johnson était réserviste de l'armée de terre américaine et avait été déployé en Afghanistan de novembre 2013 à juillet 2014. Il aurait agi à la suite de la mort de plusieurs hommes noirs, tués par des policiers blancs.

Selon l'Union américaine pour les libertés civiles, 123 Afro-américains sont en effet morts sous les balles de policiers depuis le début de l'année 2016.

"En fouillant le domicile du suspect, la police a découvert du matériel servant à fabriquer des bombes, des gilets pare-balles, des fusils, des munitions et un journal personnel de tactiques de combat", a détaillé la police de Dallas dans un communiqué. Par ailleurs, les enquêteurs américains ont dit exclure la piste terroriste.

"A ce stade, il semble qu'il y ait eu un seul tireur, sans lien connu ou inspiration d'aucun groupe terroriste international", a pour sa part déclaré le ministre à la Sécurité intérieure Jeh Johnson lors d'une conférence de presse à New York.

Des policiers rendent hommage à leurs collègues tués.

Alignés, la main sur le cœur, à la sortie de l'hôpital. A l'abri des regards, dans un hôpital de Dallas, des policiers ont rendu hommage solennellement à leurs collègues abattus, jeudi 7 juillet. Un cortège s'est ensuite élancé, encadré par des motos, pour emporter les dépouilles des cinq policiers.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Pas de motion de censure, la loi travail adoptée en deuxième lecture par l'Assemblée nationale

Il n'y a pas eu motion de censure contre le gouvernement, mercredi 6 juillet, au lendemain du second recours à l'article 49.3 sur le projet de loi Travail.

Le projet de Loi travail a été adopté aujourd'hui en nouvelle lecture par l'Assemblée nationale, les opposants de gauche ayant échoué à réunir le nombre de députés nécessaires pour déposer une motion de censure du gouvernement de Manuel Valls.

Faute d'une majorité assurée, le premier ministre avait une nouvelle fois engagé mardi la responsabilité de son gouvernement en vertu de l'article 49-3 de la Constitution. Les opposants à la réforme disposaient d'un délai de 24 heures pour déposer une motion de censure.

L'opposition de droite, contrairement à ce qu'elle avait fait lors de la première lecture du texte à la mi-mai, a décidé de ne pas en déposer cette fois-ci.

Quant à "la gauche de la gauche", qui rassemble le Front de gauche, des écologistes, des "frondeurs" socialistes et quelques divers gauche, elle n'a pu rassembler les 58 signatures de députés nécessaires pour pouvoir déposer une motion de censure.

Seuls 56 députés ont apporté cette fois-ci leur paraphe à cette motion.

La direction du PS avait averti que les signataires d’une motion de censure votée seraient exclus du parti et ne pourraient donc pas obtenir leur investiture pour les élections législatives de 2017.

Le dépôt d’une motion de censure ayant échoué, le projet de loi est "considéré comme adopté en nouvelle lecture", a annoncé mercredi après-midi le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

Le Sénat examinera le projet de loi le 13 juillet en commission et le 18 en séance publique. La majorité de droite déposera et fera voter une motion de procédure qui abrégera l’examen du texte et entraînera son rejet.

L' Assemblée nationale devrait ensuite procéder le 20 juillet à la lecture définitive du texte.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
L'ancien Premier ministre Michel Rocard est mort à l'âge de 85 ansL'ancien Premier ministre Michel Rocard est mort à l'âge de 85 ansL'ancien Premier ministre Michel Rocard est mort à l'âge de 85 ans

L'ancien Premier ministre socialiste, Michel Rocard, est mort à l'âge de 85 ans, samedi 2 juillet 2016, dans un hôpital parisien.

Né à Courbevoie, le 23 août 1930 dans une famille de la bourgeoisie, catholique par son père - un des scientifiques à l'origine de la bombe atomique française -, protestant par sa mère, son parcours politique, entamé à la SFIO (l'ancêtre du Parti socialiste), débute avec la guerre d'Algérie et son combat pour la décolonisation, face à la politique guerrière menée par Guy Mollet.

Il a dirigé le gouvernement de juin 1988 à mai 1991, sous la présidence de François Mitterrand. Il a pendant longtemps porté le flambeau du mouvement de réformiste, au sein du Parti socialiste. Il a été premier secrétaire du Parti socialiste de 1993 à 1995.

Du PSA (Parti socialiste autonome) au PSU (Parti socialiste unifié), candidat à l'élection présidentielle de 1969 (il y recueille 3,6% des voix), cet énarque brillant et infatigable militant rejoint le Parti socialiste en 1974 où il va rapidement s'imposer comme un concurrent de poids face à François Mitterrand.

Député européen (1994-2009) et sénateur des Yvelines (1995-1997). Il est ambassadeur de France chargé de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique de 2009 à sa mort.

Durant la guerre d'Algérie, Michel Rocard avait rédigé pour la SFIO un rapport dénonçant les camps de regroupement dans lesquels sont parqués deux millions de paysans, soit la moitié de la population algérienne rurale.

Envoyé sur place en 1958 comme inspecteur des finances, il découvre que près de 500 enfants par jour, sont menacés de famine, dans l'ignorance totale de l'opinion et l'indifférence apparente des autorités civiles et militaires.

Le 26 juin 1988, Michel Rocard fait signer les accords de Matignon entérinant les droits de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et mettant fin aux violences sur l’île.

Cette action pour la pacification de la Nouvelle-Calédonie est, selon lui, ce qu'il a fait de mieux au gouvernement, mais c'est aussi l'action pour laquelle il dit avoir subi les pires attaques.

De nombreux représentants de la classe politique française ont immédiatement réagi à cette disparition. Le président François Hollande a salué une "grande figure de la République et de la gauche", qui incarnait "un socialisme conciliant utopie et modernité".

De son côté, le Premier ministre Manuel Valls, issu lui-même du rocardisme et qui avait travaillé à Matignon auprès de Michel Rocard, a jugé qu'il incarnait "la modernisation de la gauche et l'exigence de dire la vérité."

Jean-Claude Gaudin, maire (LR) de Marseille: "La France a perdu une grande voix. Celle d'un homme d'Etat qui posait un regard lucide sur la situation nationale et internationale et qui n'hésitait pas à avancer à rebours des idées reçues, jusque dans sa propre famille politique et dont le talent et la vision auraient pu le conduire à un rôle plus important encore au service de notre pays."

Martine Aubry, maire de Lille et ancienne numéro un du PS: "Ce soir, la gauche française et européenne vient de perdre une de ses grandes figures et nous sommes très nombreux à ressentir une profonde tristesse."

Michel Sapin, ministre des Finances: une "personnalité de référence de la gauche française, avec lequel j'ai longuement milité et partagé de nombreux combats politiques".

Emmanuel Macron, ministre de l'Economie: "Michel Rocard est parti. Il est resté passionné, engagé, lucide et optimiste jusqu'au bout. Il aura été un homme d'Etat et un homme de convictions".

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education: "La France vient de perdre l'un de ses plus grands serviteurs, un géant de cette seconde moitié du XXe siècle qui a donné tout son sens aux mots égalité et solidarité".

François Bayrou (MoDem) : Son décès "affecte profondément tous ceux qui ont reconnu en lui un innovateur politique et un homme de rassemblement. Il a incarné ce qu'on appelait la deuxième gauche, il a choisi de rompre avec les idéologies fermées et l'esprit de sectarisme."

Sur Twitter, les réactions sont également nombreuses :

L'ancien Premier ministre Michel Rocard est mort à l'âge de 85 ans

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Impôts : Le gouvernement annonce une nouvelle taxe foncière

Le gouvernement l'avait promis : aucun impôt supplémentaire jusqu'à la fin du quinquennat. Pourtant, une nouvelle taxe voit le jour, elle fera partie de la taxe foncière payée par les propriétaires, les ménages et les entreprises. Elle ira dans la caisse des régions.

La récente réforme territoriale a entraîné le transfert de compétence économique des départements vers les régions en 2017. Depuis plus d’un an, les élus dénoncent le fait que ce transfert ne soit pas compensé par la récupération du budget des départements prévus à cet effet, notamment les aides aux PME.

Le message a été reçu cinq sur cinq au plus haut sommet de l’Etat. Baptisée Taxe spéciale d’équipement régionale, la TSER devrait rapporter 600 millions d’euros en année pleine. Elle sera inscrite, à l’automne, dans l’élaboration du projet de loi de finances 2017. Les régions choisiront le montant de cette taxe.

Tous les foyers propriétaires de leur bien devraient donc voir apparaître une nouvelle ligne sur leur feuille d’imposition. Les services du Premier ministre font valoir que cette demande vient des régions elles-mêmes.

Le but, financer le développement économique des entreprises."C'est favorable à l'emploi et au pouvoir d'achat", défend Alain Pousset, président PS de la région Nouvelle-Aquitaine.

Tous les parlementaires PS ne sont pas sur cette ligne. Un député ne cache pas sa colère : "la taxe est censée permettre l’aide aux entreprises. On va donc prendre de l’argent aux entreprises pour le rendre aux entreprises. Tout cela n’a pas de sens. Les départements doivent simplement redonner les sommes qu’ils ont perçu au titre du développement économique".

Un avis loin d'être partagé à droite. "En bon gouvernement socialiste, c'est un impôt sur les propriétaires et sur les entreprises", pointe Hervé Mariton, député Les Républicains.

Ce vendredi, une pétition est lancé par Jean-François Copé député et candidat à la primaire de la droite et du centre pour dire non à la taxe "propriétaire". "Alors que les Français étouffent sous les impôts, que les entrepreneurs croulent sous les charges, François Hollande a décidé de créer une nouvelle taxe (la 41ème depuis 2012 !) contre les Français qui travaillent et réussissent" a-t-il écrit.

Impôts : Le gouvernement annonce une nouvelle taxe foncière

Cet énième impôt inquiète le Medef qui appelle le couple exécutif à "respecter leurs engagements de cesser d'augmenter la fiscalité".

"Il serait temps d'être cohérent. Alors que l'impérieuse nécessité de redresser la compétitivité de nos entreprises est enfin reconnue par tous et que la situation économique reste difficile, voilà que fleurissent ici et là de nouvelles taxes. Cette fuite en avant est très préoccupante. L'urgence reste de baisser la fiscalité sur les entreprises", dénonce Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef en charge de la fiscalité.

Notre pays affiche le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé parmi les 28 pays de l'UE : 45,7% de la richesse nationale est prélevée chaque année par l'Etat.

En août dernier, François Hollande s'était engagé à baisser les impôts en 2016 "quoiqu'il arrive". Une promesse qui ne sera pas tenue.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Vidéo - Maltraitance animale : De nouvelles images insoutenables dans deux abattoirsVidéo - Maltraitance animale : De nouvelles images insoutenables dans deux abattoirsVidéo - Maltraitance animale : De nouvelles images insoutenables dans deux abattoirs

L'association L214, connue pour son combat contre l'abattage des animaux, publie mercredi 29 juin, une nouvelle vidéo de cas de maltraitance animale. Les images concernent deux abattoirs : celui de Pézenas dans l'Hérault et à Puget-Théniers dans les Alpes-Maritimes.

Les images, commentées par Rémi Gaillard, ont été "tournées entre novembre 2015 et mai 2016" précise l'association. Sur la vidéo, on peut voir des chevaux recevant des charges de pistolets à tiges perforantes censés les rendre inconscients avant la saignée, mais provoquant de nombreux ratés ou des équidés traînés jusqu'à la mort par des treuils.

À Pézenas toujours, les bovins sont, d'après les images, tués sans étourdissement, sont égorgés par cisaillement, avant que le sacrificateur ne revienne découper dans la gorge des animaux encore vivants. Un mouton reçoit même un coup de couteau dans l'œil avant d'être égorgé. Des chevaux sont tirés par un treuil jusque dans le box d’abattage. Des cochons sont poussés à coups d’aiguillons électriques

"À l'abattoir du Mercantour, les conditions d'abattages des bovins sont moyenâgeuses" indique L214. Sur les images de cette deuxième structure, de nombreux moutons sont suspendus conscients au moment de la saignée. Un veau, accroché au rail par la patte arrière, tente de se relever pendant deux minutes entières, à moitié décapité, la tête dans un bac de sang. Plus tard, un mouton cherche à fuir, la gorge ouverte et en pleine conscience. D'autres sont tués sans étourdissement.

Dans cet établissement, les services de l'Etat n'avaient relevé aucun manquement lors des contrôles indique Le Monde.

L'association L214 a déposé plainte pour mauvais traitement et cruauté envers animaux mercredi 29 juin auprès des Tribunaux de grande instance de Béziers et Nice.

"Ces images ne sont pas exceptionnelles. La souffrance des animaux est toujours présente au moment des mises à mort. L'exception, c'est d'avoir accès aux images", déplorait Brigitte Gothière cofondatrice et porte-parole de l’association L214 en mars dernier, interrogée par BFMTV lors de la diffusion des images tournées dans les Pyréenées-Atlantiques.

"Les scandales se suivent et se ressemblent. Il est illusoire de penser que l’on peut tuer trois millions d’animaux par jour en respectant la réglementation", dénonce mercredi 29 juin Sébastien Arsac, porte-parole de L214, interrogé par Le Monde.

En visite surprise le 17 mai à l'abattoir de Pézenas, le député LR de l'Hérault Elie Aboud, membre de la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, n'avait constaté "aucun dysfonctionnement".

Une commission d'enquête parlementaire sur "les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français" a été créée après la diffusion ces derniers mois par l'association L214 de vidéos révélant des mauvais traitements dans les abattoirs gardois d'Alès et du Vigan, puis à Mauléon-Licharre dans les Pyrénées-Atlantiques.

Les abattoirs de Pézenas et du Mercantour sont par ailleurs certifiés bio et de taille humaine. L’abattoir municipal de Pézenas, qui emploie une vingtaine de salariés, traite 2.000 à 2.200 tonnes de viande par an. Celui du Mercantour compte six salariés et traite 250 tonnes de carcasse par an (dont 25 à 30 % de halal).

Comme le rappelle Le Monde, le code rural et un règlement européen datant de 2009 précisent que dans les abattoirs, "toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort".

Attention ces images sont choquantes

Installation de vidéo-surveillance en continu, formation des personnels, amélioration des matériels utilisés et renforcement des contrôles : les associations de défense des animaux ont demandé mercredi 29 juin une augmentation des moyens dévolus aux abattoirs.

Les souhaits aussi de Brigitte Bardot. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'agriculture, Stephane Le Foll, elle n'hésite pas à interpeller et à demander des mesures concrètes à celui qu'elle qualifie de "Monsieur le ministre de la Souffrance"...

Vidéo - Maltraitance animale : De nouvelles images insoutenables dans deux abattoirs

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Les coordonnées de 112.000 policiers diffusées sur internet

Les données personnelles de près de 112.000 policiers, mais aussi de certains de leurs proches, ont été piratées et diffusées sur le Net depuis trois semaines.

Révélée par RTL, ce lundi 27 juin, l'information embarrasse au plus haut point le ministère de l'Intérieur.

Cette fuite intervient seulement deux semaines après le meurtre de deux policiers à leur domicile de Magnanville dans les Yvelines.

Lors de l’hommage que leur avait rendu François Hollande le vendredi 17 juin, le chef de l’Etat avait promis que des mesures seraient prises pour assurer l’anonymat des représentants des forces de l’ordre.

En conflit avec sa direction, un responsable d'agence de la Mutuelle générale de la police, installée à Limoges, aurait volontairement copié l’ensemble des données personnelles de policiers sur Google.

Ces informations ne sont protégées que par un simple mot de passe. Elles contiennent les adresses et numéros de téléphone de l’ensemble des fonctionnaires concernés, qu’ils soient actifs ou retraités.

La direction a décidé de le mettre à pied, après avoir mis trois semaines à découvrir l'acte de malveillance. Une plainte a également été déposée à Toulouse par la mutuelle selon les informations de RTL.

"C'est extrêmement préoccupant", a déclaré à l'antenne de RTL Nicolas Conte, secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police-FO.

Selon la station, Google aurait reçu instruction du ministère de l'intérieur d'effacer les données ainsi téléchargées. L'opération de "nettoyage "serait en cours.

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Lutte contre la pollution : Les vignettes auto disponibles dès le 1er juillet

Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, a annoncé ce mardi que le dispositif, prévu dans la loi sur la transition énergétique, sera mis en place à partir du 1er juillet prochain.
Le but : classer les voitures en fonction de leur niveau de pollution afin de limiter la circulation automobile dans certaines zones.
Ce sera le cas dans les zones dites de "circulation restreinte" a précisé la Ministre.

Basé sur une classification en fonction des émissions polluantes (oxydes d'azote, particules), ce certificat permettra, en fonction de sa couleur et des règles prises par les maires, de circuler dans les zones de circulation restreinte ou encore de bénéficier de modalités de stationnement favorables.

D'après une étude de l'agence Santé publique France, la pollution de l'air tue 48.000 personnes chaque année en France. Ces vignettes représenteront un moyen de lutte contre ce problème sanitaire.

Si vous habitez une collectivité "active" dans la lutte contre la pollution de l'air, vous pourrez vous procurer une de ces pastilles de couleur pour votre véhicule.

Au total, 6 types de certificats sont proposés : vert pour les véhicules les moins polluants (hybrides, à gaz, ou électriques). Puis elles se déclinent en violet, jaune, orange, bordeaux et gris pour les autres.

Dans les collectivités concernées, ces autocollants seront disponibles pour toutes les voitures, exceptées celles immatriculées avant le 31 décembre 1996.

Les conducteurs sont libres d’apposer ces pastilles sur leur pare-brise ou de ne pas le faire. De même, les maires garderont toute latitude pour s’emparer de ce dispositif anti-pollution.

Le certificat sera disponible à partir du 1er juillet 2016. On pourra l’obtenir sur internet pour 4,50 euros, mais le site officiel (www.certificat-air.gouv.fr) n’est pas encore en ligne. Les certificats seront ensuite envoyés par la poste. La pastille sera valable plusieurs années.

La ville de Paris a d'ores et déjà indiqué qu'elle mettra en place le dispositif. Baptisées "Crit'air", ces vignettes seront disponibles, à partir du 1er juillet prochain, pour les automobilistes de la capitale. Elles seront obligatoires dès janvier 2017.

D'autres villes, à l'image de Grenoble, Bordeaux et Strasbourg, seraient aussi en bonne voie de s'y mettre, indique l'AFP.

Selon la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, le nouveau dispositif sera "plus efficace ", que celui de la "pastille verte", grâce à une classification en sept catégories, avec des critères bien plus sévères que ceux de la pastille verte. Les différentes couleurs devraient permettre aux contrôles d’identifier "plus facilement" les véhicules les moins polluants.

La "pastille verte" a été mise en place en 1998 par la ministre de l’écologie de l’époque Dominique Voynet (gouvernement Jospin), elle récompensait les véhicules dont le moteur était équipé d’un catalyseur, ainsi que les voitures électriques ou hybrides et fonctionnant au gaz naturel (GN) ou au gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Avec le renouvellement du parc automobile, 80 % à 90 % des voitures particulières ont fini par posséder l’autocollant "pastille verte", avec notamment la généralisation des pots catalytiques. Les préfectures ont alors cessé de le distribuer en 2003.

Dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, le gouvernement veut également encourager le renouvellement du parc automobile. L’objectif est en effet d’éliminer le diesel d’ici à cinq ans et de favoriser les véhicules électriques.
En ligne de mire : Les véhicules diesels datant d’avant 2005 et non équipés de filtres à particules.

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Deux hommes ont été tués par des tirs de kalachnikov et une jeune fille de 14 ans a été grièvement blessée, dans la nuit de vendredi à samedi, dans la cité Consolat, dans les quartiers nord de Marseille.

Les deux hommes, dont les identités n'ont pas été révélées, ont été abattus dans leur voiture sur le parking de la cité Consolat, dans le 15e arrondissement, peu après minuit. Ils étaient âgés de 30 ans, selon le quotidien La Provence.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ils ont été victimes d'un règlement de compte entre clans des cités des quartiers nord de la ville. Les agresseurs ont pris la fuite et un véhicule a été retrouvé brûlé dans un commune voisine.

L'adolescente, victime collatérale de l'agression, a reçu une balle alors qu'elle se trouvait à une centaine de mètres du lieu de la fusillade. "Elle doit être opérée dans la journée mais son pronostic vital n'est plus engagé", a indiqué dans la matinée une source judiciaire.

Ce règlement de compte "s'inscrit dans la longue liste de meurtres dont la cause initiale est le contrôle des plans de distribution du cannabis à Marseille", a réagi le député PS Patrick Mennucci dans un communiqué. "La rentabilité des trafics est telle pour les voyous qu'elle justifie tous les excès", estime-t-il, réclamant de nouveau "d'ouvrir le débat sur la légalisation du cannabis, seule solution permettant d'éradiquer les trafics".

Depuis le début de l'année, seize personnes ont été tuées par balle à Marseille, la plupart dans des règlements de compte. Le dernier règlement de compte a eu lieu le 15 juin, dans une cité des quartiers nord (13e arrondissement) où un homme de 23 ans a été abattu par plusieurs individus, touché par un tir en rafale, selon la police.

Capture d'écran ITélé

Capture d'écran ITélé

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Les Britanniques ont voté jeudi à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne, contre 48,1% pour rester, selon les résultats définitifs publiés vendredi 24 juin par la commission électorale.

17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l'UE. Le taux de participation au référendum est particulièrement élevé et atteint 72.2 %.

Conséquence directe de cette décision : Après que les Bourses asiatiques ont plongé, les places financières européennes ont commencé dans le rouge.

À l'ouverture, l'ensemble des Bourses européennes ont plongé. Londres et Paris ont perdu 7% peu après l'ouverture, les Bourses de Lisbonne et Francfort près de 10%. Les principales banques londoniennes s'effondrent elles de 30%.

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mark Carney a déclaré que l'institution était prête à injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels afin d'assurer des liquidités suffisantes pour le fonctionnement des marchés suite à la victoire du Brexit.

David Cameron a annoncé sa prochaine démission. "Le pays a besoin d'un nouveau leadership", a déclaré le Premier ministre, indiquant toutefois qu'il assurerait la transition jusqu'en octobre.

À l'issue du référendum, le Royaume-Uni apparaît coupé en deux, entre le Nord et le Sud. En effet, l'Irlande du Nord a voté pour rester à 55,8%, tout comme l'Ecosse qui s'est prononcée pour le maintien à 62%. De son côté, l'Angleterre opte pour la sortie de l'Union européenne à 53,4%.

"Nous attendons maintenant que le gouvernement du Royaume-Uni rende effective cette décision du peuple britannique dès que possible", ont écrit les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Parlement européen, Martin Schulz, et de la présidence tournante de l'UE, le Néerlandais Mark Rutte.

"Nous nous tenons prêts à lancer les négociations, ont-ils ajouté dans un communiqué commun.

Le gouvernement britannique va devoir entamer la procédure pour sortir de l'Union européenne. Un processus qui pourrait prendre plusieurs années selon les observateurs. Dans un premier temps, il va falloir enclencher l'article 50 du traité de Lisbonne, qui fixe les règles d'une sortie de l'UE. Selon cet article, les parties auront deux ans pour se mettre d'accord.

"Il n'y aura pas de changement immédiat dans la manière dont notre population voyage, dont nos biens circulent et dont nos services sont vendus", a insisté David Cameron, soulignant que les discussions allaient démarrer avec l'UE. Il a aussi précisé qu'il laisserait ces discussions à son futur successeur.

Le président de la République française François Hollande s'est exprimé sur la décision des britanniques de sortir de l'Union européenne.

"C'est un choix douloureux et je le regrette profondément (...) Nous devons respecter ce choix et en tirer toutes les conséquences : le Royaume-Uni ne fera plus partie de l'Union européenne, commence-t-il. Le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve."

"Il faut rebâtir le projet européen, a déclaré le Premier ministre. Manuel Valls a estimé que la victoire du Brexit en Grande-Bretagne était le "révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré" au sein de l'Union européenne.

"C'est le moment d'être digne des pères fondateurs, de refonder une nouvelle Europe en écoutant les peuples", a déclaré lors d'un déplacement dans l'Essonne le Premier ministre, pour qui "l'Europe ne doit plus intervenir partout, tout le temps".

En France, comme ailleurs en Europe, les réactions ne se sont pas faites attendre. Le Front national s'est immédiatement réjoui du résultat du vote.

Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy regrette " l’absence complète de leadership en Europe", ajoutant qu’il "déplore", sur ce point, "l’effacement de M. Hollande". "Quand il n’y a plus ni gauche, ni droite, quand il n’y a plus de débat, vous laissez un espace immense aux extrêmes", affirme l’ancien président de la République, pour qui "ce qui se passe en Autriche pourrait arriver en France".

À la différence de Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy est en revanche hostile à l’organisation d’un référendum sur la question européenne : "Je ne crois pas que le référendum soit la meilleure façon de répondre à des questions si complexes portant sur la refondation de l’Europe, qui sont de la compétence de la représentation parlementaire.

"Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite demande qu'un référendum similaire soit désormais proposé en France. De son côté, Florian Philippot, vice-président du Front national, s'est également déclaré très heureux sur Itélé, allant dans le sens de Marine Le Pen, et demandant un vote similaire.

L' extrême droite néerlandaise a également fait savoir ce vendredi son souhait de voir intervenir un même référendum aux Pays-Bas, "Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l'UE", a-t-il avancé dans un communiqué de presse selon Le Huffington Post .

Le candidat à l'élection présidentielle Jean Luc Mélenchon a profité du choix des Britanniques de quitter l'Union européenne pour renouveler sa demande de "sortie des traités européens", estimant que l'Europe, "on la change ou on la quitte".

Dans toute l'Europe, plusieurs voix se sont élevées, ce vendredi matin, pour faire part de leurs inquiétudes face aux conséquences du choix des Britanniques.

Sur Twitter : Jean-Pierre Raffarin, a fait part sur de sa tristesse face au résultat annoncé.

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères a quant à lui appelé l'Europe à prendre des mesures face aux conséquences, en soulignant l'urgence de la situation.

Christian Estrosi, président LR de la région PACA, a de son côté accablé un couple Hollande-Merkel en souffrance, en reprochant à la France son manque de leadership et à L' Europe sa faiblesse.

Sur Europe 1, Alain Juppé a évoqué un choc pour l'Europe et pour la France. Face aux réactions diverses qui fusent depuis l'annonce du brexit, il a également déclaré que reproduire un tel référendum en France serait "offrir la victoire sur un plateau à Marine Le Pen".

La maire de Paris Anne Hidalgo a estimé que la victoire du Brexit était "un jour triste pour l'Europe et pour toutes les villes européennes". "Si je respecte ce choix démocratique, je ne peux que regretter que nous soyons arrivés à une telle situation", indique la maire PS dans un communiqué.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exhorté vendredi l'Union européenne et la Grande-Bretagne à assurer ensemble une "transition en douceur" vers une nouvelle relation économique, après la victoire du Brexit.

"Nous exhortons les autorités au Royaume-Uni et en Europe à collaborer ensemble pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle relation économique (...), notamment en clarifiant les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus", a déclaré la dirigeante dans un communiqué.

Pour Alexis Tsipras, le résultat du référendum britannique devra servir de "réveil" à l'UE pour "changer sa politique", au risque d'entrer sinon sur "une voie dangereuse de régression pour nos peuples", a mis en garde vendredi le Premier ministre grec.

Moscou espère que le Brexit permettra une amélioration des relations entre la Grande-Bretagne et la Russie, a assuré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous espérons que, dans cette nouvelle réalité, la nécessité de construire de bonnes relations l'emportera", a déclaré Dimitri Peskov.

Matteo Renzi président du Conseil italien, a déclaré qu'il est désormais essentiel de "rénover" la "maison Europe". "L' Europe est notre maison", mais "cette maison doit être rénovée, rafraîchie", a affirmé Matteo Renzi, lors d'une brève allocution devant la presse.

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