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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

Laigneville, est un petit village au nord de Paris de 4.500 habitants. La commune est Calme et à la fois joyeusement animée, elle a le charme de la campagne. Elle est étendue sur 8,53 km². Il est possible de se promener le long de la Brèche, ou dans les bois, voir même visiter les anciennes carrières de craies transformées en champignonnières.

Un espace magnifique où se multiplie le dépôt des ordures sauvages. Pneus, textiles, matériaux de chantier et immondices en tout genre, la commune a décidé de faire la guerre à ceux qui déposent à la sauvette les déchets avec la pratique du retour à l'envoyeur.

"Si vous dégueulassez notre commune, nous dégueulasserons chez vous (sic)." Le 22 juillet 2016, le maire Christophe Dietrich est remonté.

Dans une vidéo postée sur "Bien vivre à Laigneville", la page Facebook de la ville, il raconte avoir mis la main sur un déversement sauvage de déchets. "Nous avons parfaitement identifié l'auteur (...) qui a été pris en photo par un riverain", poursuit-il.

Les images montrent alors un camion récupérant les détritus puis les déverser au domicile du responsable des faits.

Christophe Dietrich a mis en place ce système il y a deux ans. "Au début, on retrouvait les responsables et on déposait une plainte. Même avec des preuves à l'appui, tous les cas ont été classés sans suite. Ça empirait, les gens se plaignaient de leur ville sale. Que pouvais-je faire d'autre puisque la loi n'était pas avec moi ?" explique le maire, en colère, contacté par Le Point.fr.

Pour l'aider dans son combat, la municipalité profite du dispositif de "voisin vigilant" avec 80 personnes qui font remonter les informations. "Le club des marcheurs ou encore les gens qui se promènent le week-end, tous les Lagnevillois nous accompagnent", se réjouit-on à la mairie.

L' opération du 22 juillet n'a pas plu à tout le monde. Les gravats déposés à 6 heures du matin ont bloqué l'entrée du parking de la copropriété dans laquelle vivaient plusieurs familles, dont l'auteur du déversement sauvage.

Sur le réseau social (Facebook), plusieurs commentaires. "On ne pouvait ni entrer ni sortir de nos logements". "J'ai galéré pour rentrer". Mais également des commentaires en faveur du maire. "excellente initiative". "Bonne idée" ou encore "bravo Monsieur le maire".

Malgré quelques Lagnevillois réticents sur la méthode, les résultats sont là. "En un an, entre le début de l'été 2015 et celui de 2016, nous sommes passés d'une douzaine de retours à l'envoyeur à deux ou trois. Il y a 90 % de déchets sauvages en moins et les retours à l'envoyeur sont devenus exceptionnels", se félicite le maire.

La vidéo a été vue plus de 224.000 fois.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
"Je ne pense pas qu'il soit juste d'associer islam et violences", a estimé le pape François

Le Pape François a refusé dimanche d'associer islam et terrorisme, moins d'une semaine après l'assassinat du père jacques Hamel, dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray.

"Je ne pense pas qu'il soit juste d'associer islam et violences", a estimé le pape, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse dans l'avion qui le ramenait de Pologne, après les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

Il a expliqué que les catholiques pouvaient être aussi violents que les musulmans et a estimé que l'Europe était en train de pousser une partie de sa jeunesse vers le terrorisme.

"Tous les jours quand j'ouvre les journaux, je vois des violences en Italie, quelqu'un qui tue sa petite amie, un autre qui tue sa belle-mère, et ce sont des catholiques baptisés", a déclaré François.

"Si je dois parler de violences islamiques, je dois aussi parler de violences chrétiennes. Dans presque toutes les religions, il y a toujours un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons nous aussi", a-t-il insisté.

Le pape François a assuré que la religion n'était pas le vrai moteur des violences. "On peut tuer avec la langue aussi bien qu'avec un couteau", a-t-il lancé, se référant apparemment à la montée des partis populistes qui attisent le racisme et la xénophobie.

Le terrorisme "prospère quand le dieu de l'argent est placé en premier" et "quand il n'y a pas d'autre option", a dit le pape. "Combien parmi nos jeunes Européens avons-nous abandonnés sans idéal, sans travail ? Alors ils se tournent vers les drogues, vers l'alcool, et vont là-bas s'engager avec les groupes fondamentalistes", a-t-il estimé.

Dans l'avion qui le menait à Cracovie le Pape François s'est adressé aux journalistes, au lendemain de l'attaque de saint Etienne du Rouvray et de l'assassinat du père Hamel, "un saint prêtre mort en offrant le sacrifice de toute l'Eglise". A nouveau le Pape a évoqué une guerre mondiale "par morceaux": "Le monde est en guerre" explique-t-il, mais "ce n'est pas une guerre de religion". Reportage à bord de l'avion Papal par P. de Saint Pierre et A. Bonneton. JMJ Cracovie 2016 du 27/07/2016.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La communauté musulmane de France est invitée, dimanche 31 juillet, à se joindre aux messes qui auront lieu dans tout le pays.

Ce dimanche est le premier depuis l’assassinat du Père Jacques Hamel, mardi 26 juillet, par deux hommes se réclamant de l’organisation Etat islamique dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a invité ses fidèles à se rendre dimanche dans les églises pour exprimer "solidarité et compassion", et la Conférence des évêques de France a appelé les paroisses à leur réserver un "accueil fraternel".

Les trois sœurs retenues dans l'église par Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean se sont confiées à l'hebdomadaire La Vie :

Selon la sœur Huguette Péron, l’un des deux hommes est entré dans l’église quelques minutes avant l’attaque pour demander un renseignement, puis il est revenu vêtu de noir et accompagné d’un autre homme. "Ils étaient très énervés. Ils ont proféré une sorte de slogan en arabe puis nous ont reproché en français le fait que "nous, les chrétiens, nous ne soutenions pas les Arabes”.

"Les sœurs racontent que les deux hommes ont fait s’agenouiller le prêtre et placé une caméra entre les mains d’un paroissien. "C’est là que l’un d’entre eux a porté le premier coup sur [la] gorge [du père Hamel]. Je suis alors partie", raconte Danielle Delafosse, qui a arrêté une voiture et demandé au conducteur de contacter la police.

Les deux jeunes terroristes ont "changé d'attitude" une fois leur meurtre commis, leur "énervement" et leur "agressivité" se dissipant avant qu'ils n'entament "une conversation totalement surréaliste".

Sœur Hélène est interrogée par l'un des jihadistes sur le Coran. "Oui, je le respecte comme je respecte la Bible, j’ai déjà lu plusieurs sourates", explique la religieuse qui souligne qu'elle a été frappée par "les passages sur la paix". Une remarque qui aurait "touché" son interlocuteur.

"La paix, c’est ça qu’on veut. Quand vous passerez à la télévision, vous direz à vos gouvernants que tant qu’il y aura des bombes sur la Syrie, nous continuerons les attentats. Et il y en aura tous les jours. Quand vous arrêterez, nous arrêterons", aurait déclaré le jeune homme.

L'autre terroriste aurait par ailleurs discuté de Jésus à sœur, Huguette. "Jésus ne peut pas être homme et Dieu. C’est vous qui avez tort", aurait-il dit.

Pas d'accord mais évidemment sous la menace, la religieuse a raconté à l'hebdomadaire La Vie qu'elle avait répondu : "Peut-être, mais tant pis", expliquant qu'elle ne "voulait pas mettre de l’huile sur le feu et ne pas renier" ses convictions.

"On ne peut pas accepter cette violence. C’est inacceptable. Ce ne sont pas de vrais musulmans", déplore aujourd'hui sœur Danielle. Celle, qui est parvenue à prendre la fuite, et a pu donner l'alerte mardi, le jour de l'attaque.

La communauté musulmane de Saint-Etienne-du-Rouvray ne veut pas qu’Adel Kermiche soit inhumé dans un des deux carrés musulmans de la commune.

Mohammed Karabila, responsable de la mosquée Yahya et président de l’association culturelle musulmane stéphanaise, a résumé sa position ainsi, samedi : "On ne va pas salir l’islam avec cette personne. Nous ne participerons ni à la toilette mortuaire, ni à l’inhumation."

Près de 2.000 fidèles catholiques et au moins une centaine de musulmans ont rendu un vibrant hommage au père Jacques Hamel assassiné mardi 26 juillet, lors d'une messe dominicale célébrée ce 31 juillet par l'archevêque Mgr Dominique Lebrun, placée sous le signe de la paix, dans la cathédrale de Rouen.

"Nous accueillons particulièrement ce matin nos amis musulmans", a commencé Mgr Lebrun, après quelques paroles en latin. "Ils ont souhaité nous rendre visite ce matin. Je vous en remercie au nom de tous les chrétiens. Vous affirmez ainsi que vous refusez les morts et les violences au nom de dieu. Comme nous l'avons entendu de vos bouches que nous savons sincères, ce n'est pas l'islam", a-t-il déclaré.

"Notre monde se découvre solidaire d'un bout à l'autre de la planète. Les injustices entre les peuples deviennent insupportables. Devant l'horrible et injuste mort d'un simple prêtre, des messages parviennent du monde entier. C'est l'espérance en marche", a-t-il ajouté.

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Prêtre égorgé : Le deuxième terroriste, Abdel Malik Nabil Petitjean, formellement identifié

Deux jours après l'attaque de l'église à Saint-Etienne-du-Rouvray dans la Seine-Maritime, l'identité du deuxième assaillant défiguré par une balle, est enfin officielle.

Ce jeune homme n’a été formellement identifié comme le second tueur de l’église, par comparaison de son ADN, que jeudi 28 juillet, après la diffusion d'une vidéo de l'organisation État islamique (EI) mercredi 27 juillet, à travers l’agence Amaq, son organe de propagande.

Dans cette vidéo, deux hommes présentés comme les auteurs de l’attaque perpétrée la veille contre l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Main dans la main, les deux jeunes hommes prêtent allégeance durant une minute à Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l’organisation.

Selon Le Parisien, confirmé par une source judiciaire aujourd'hui, il s'agit d'Abdel Malik Nabil Petitjean, né le 14 novembre 1996 à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) et domicilié à Aix-les-Bains (Savoie). Il était recherché par toutes les polices de France depuis le 22 juillet car susceptible de passer à l'acte, selon des témoignages concordants.

Il faisait également l'objet d'une fiche S depuis le 29 juin pour avoir tenté de gagner la syrie. Le domicile de sa mère à Aix-les-Bains (Savoie) et celui de sa sœur à Montluçon dan l'Allier ont été perquisitionnés mercredi. Trois de ses proches ont été placés en garde à vue.

Les enquêteurs soupçonnaient depuis mardi 26 juillet que le complice d’Adel Kermiche s’appelait Abdel Malik Petitjean. Une carte d’identité à son nom avait été retrouvée peu après les faits au domicile familial d’Adel Kermiche.

Le premier terroriste identifié, Adel Kermiche, 19 ans, l'un des deux auteurs de l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray. était placé sous bracelet électronique après avoir tenté de rejoindre la Syrie.

Adel Kermiche avait tenté à deux reprises de se rendre en Syrie l'an dernier. Lors de sa deuxième tentative, en mai 2015, il avait essayé de rejoindre Daech en passant par la Suisse et par Istanbul, muni de la carte d'identité de son frère, avant de se faire arrêter dans un aéroport turc.

Extradé vers la Suisse puis vers la France, il fait alors l'objet d'une fiche S pour "Sûreté de l'Etat" et est incarcéré le 22 mai 2015 pendant 10 mois. Il est libéré le 22 mars 2016 sur demande du juge d'instruction.

Il a été placé sous contrôle judiciaire et sous bracelet électronique dans l'attente d'un procès pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Le parquet s'était opposé à cette libération, sans obtenir gain de cause.

Outre le port du bracelet électronique, comme l'a détaillé mardi soir François Molins, le procureur de la République de Paris, Adel Kermiche avait interdiction de quitter le département de la Seine-Maritime. Il devait pointer une fois par semaine au commissariat et devait justifier d'une activité professionnelle. En outre, il a dû remettre son passeport et sa carte d'identité aux autorités.

Il bénéficiait, comme toute personne placée sous surveillance électronique, d'autorisation de sortie fixée par le juge. Il pouvait quitter son domicile les week-ends entre 14h et 18h et en semaine entre 8h30 et 12h30.

C'est dans cette espace de temps qu'il a commis son attaque, avec son complice, à 9h25, en pleine semaine. Son bracelet électronique a été retrouvé sur son corps.

Dans un entretien au journal le monde, le premier ministre Manuel Valls s'est exprimé sur la remise en liberté de Kermiche :

L'un des deux assaillants de Saint-Étienne-du-Rouvray, Adel Kermiche, avait été arrêté après une deuxième tentative de départ en Syrie avant d'être libéré, assigné à résidence et portant un bracelet électronique. La décision "a été confirmée en cour d'appel par trois juges, également expérimentés", rappelle Manuel Valls. "C'est un échec, il faut le reconnaître."

Pour le premier ministre, "cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des djihadistes". Il se refuse toutefois à tomber "dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme".

Pour lutter contre la radicalisation, le premier ministre prône notamment "que les imams soient formés en France" et se dit "favorable à ce que, pour une période à déterminer, il ne puisse plus y avoir de financement de l'étranger pour la construction des mosquées".

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Église de Saint-Etienne-du-Rouvray: L'État islamique revendique l'attaque

Selon son agence de presse Amaq, l'organisation État islamique a revendiqué l'attaque dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen dans la Seine-Maritime. Dans son communiqué, publié mardi 26 juillet, quelques heures après la prise d'otages meurtrière survenue pendant la messe, l'organisation évoque une attaque perpétrée par "deux soldats".

La prise d'otages a eu lieu dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, ce mardi 26 juillet. Elle a débuté ce matin peu avant 10 heures, alors que l'office venait de débuter, et a duré près d'une heure. Les deux preneurs d'otages ont été abattus par les forces de l'ordre et se sont "réclamés" de Daesh.

L'un des otages, le prêtre de l'église, Jacques Hamel, 86 ans, a été égorgé par les terroristes. Un paroissien est grièvement blessé et se trouve entre la vie et la mort.

Auguste Moanda-Phuati, abbé titulaire dans cette église, l'a présenté sur RTL comme un "prêtre à la retraite qui donne encore des coups de main".

Plutôt que de partir à la retraite, Jacques Hamel "a préféré rester sur place et continuer à travailler". L'archevêque de Rouen a évoqué "trois autres personnes blessées dont une très grièvement" et une communauté paroissiale "très choquée".

La mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray a ouvert une cellule psychologique.

Les deux assaillants auraient tenté de s’infiltrer discrètement par l’arrière du bâtiment mais une religieuse a eu le temps de s’échapper et d’avertir les forces de l’ordre. Armés de couteaux, ils ont pris en otages cinq personnes qui se trouvaient à l'intérieur.

En sortant de l'église, les deux preneurs d'otages se sont retrouvés face à face avec des hommes de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Rouen, qui les ont abattus.

L'un des deux auteurs de l'attaque serait, par ailleurs, "connu des services antiterroristes", ont indiqué à l'AFP des sources proches de l'enquête. Il était fiché "S", ont précisé ces sources. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.

Il avait tenté de rallier la Syrie en 2015 et avait été, à son retour, mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire, avant d'être libéré sous bracelet électronique.

Sur place, le président François Hollande a assuré que la France mènerait la "guerre" contre le groupe État islamique "par tous les moyens." "Nous sommes face à un groupe, Daech, qui nous a déclaré la guerre. Nous devons mener cette guerre, par tous les moyens, dans le respect du droit, ce qui fait que nous sommes une démocratie", a-t-il déclaré à Saint-Etienne-du-Rouvray , à quelques mètres de l'église où le prêtre a été égorgé.

Le pape François n'a pas tardé à réagir, en déclarant s'associer "à la douleur et à l'horreur" et "condamne de la manière la plus radicale" l'attaque dans une église en France, selon un communiqué du Vatican qui évoque "un meurtre barbare".

Le président du Conseil régional du culte musulman de Haute-Normandie, en charge de la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray s'est dit "effaré par le décès de (son) ami", prêtre, tué dans son église.

Église de Saint-Etienne-du-Rouvray: L'État islamique revendique l'attaqueÉglise de Saint-Etienne-du-Rouvray: L'État islamique revendique l'attaque

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Depuis quelques jours, un cliché montrant une carte de retrait portant la mention "allocation pour demandeur d’asile" circule sur les réseaux sociaux, accompagné le plus souvent d’un texte des plus mensongers.

L’image, qui a fait le tour des réseaux d’extrême droite, a été diffusée, notamment, par l’eurodéputé Front national (FN) Bernard Monot, qui explique, en reprenant le texte qu’on trouve généralement avec cette image : "Cette carte permet d’effectuer des retraits pouvant aller, selon les cas, jusqu’à presque 40 euros par jour !" :

Migrants : Des contre-vérités du FN autour d'une carte bleue

Tout est faux. Dans un article, le site du Monde démonte le "fake". L'eurodéputé FN ne précise pas de quelle allocation il parle sur Facebook. Il s'agit, selon Le Monde, de l'allocation temporaire d'attente (ATA) versée sous conditions aux migrants, mais aussi aux salariés expatriés, aux apatrides ou aux anciens détenus qui no'nt pas l'allocation d'aide au retour à l'emploi.

Également faux, le montant de 40 euros par jour n'est pas au bénéfice d'une seule personne, mais pour une famille de dix. Quant à la carte, il ne s'agit pas d'une carte bleue classique, mais d'une carte de retrait simple qui évite de gérer des sommes en liquide.

L’ATA a été remplacée, s’agissant des migrants, par l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA) depuis 2015.

L’ADA est de 6,80 euros par jour pour une personne seule, à 10,20 euros pour un couple, etc... Pour atteindre 37,40 euros pour une famille de dix personnes.

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Fusillade à Munich : 9 morts et 27 blessés, le forcené  s'est suicidé

Au lendemain de la fusillade dans un centre commercial de Munich, qui a fait 9 morts et 27 blessés, dont 10 graves, vendredi 22 juillet, les premiers éléments de l'enquête permettent de privilégier la piste d'un forcené.

Les perquisitions menées au domicile de l'auteur de la fusillade ont démontré qu'il n'avait aucun lien avec l'Etat islamique, a déclaré le chef de la police de Munich lors d'une conférence de presse.

Les enquêteurs estiment avoir affaire à un acte sans motivation politique. "Nous avons trouvé des éléments montrant qu'il se préoccupait des questions liés aux forcenés" auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a expliqué le chef de la police.

Le tueur de 18 ans souffrait "d'une forme de dépression", a par ailleurs indiqué le procureur. L'assaillant, qui a agi seul selon la police, s'est par la suite suicidé.

Vers 18 heures, l'assaillant a ouvert le feu sur des passants en s'éloignant d'un restaurant McDonald's proche du centre commercial. Sur une vidéo amateur, on le voit tirer sur des personnes qui s'enfuient en criant.

Il a ensuite pénétré dans le centre commercial voisin, le plus grand de la capitale bavaroise, et continué à tirer sur des badauds, selon les témoignages, avant de prendre la fuite.

La police munichoise a affirmé que l'homme avait agi seul. Il s'agit d'un Germano-Iranien de 18 ans. Blessé par balles par une patrouille de police, il a finalement été retrouvé sans vie à 1 km du lieu de la fusillade.

Après avoir envoyé des démineurs pour vérifier qu'il ne transportait pas d'explosifs sur lui, la police a constaté qu'il s'était suicidé. Le jeune homme n'était pas connu des services de police.

Dans son sac à dos, les enquêteurs ont ainsi trouvé pas moins de 300 munitions, indiquant que celui-ci avait l'intention de commettre un véritable carnage.

Le tueur est né et a grandi à Munich. Il a été identifié comme étant David Ali Sonboly confirmant une information du quotidien allemand Bild. Huit des neuf victimes ont entre 14 et 24 ans, a indiqué la police.

Le tireur a, selon la police, probablement tendu un piège à un certain nombre des victimes en "piratant" un compte Facebook, afin de les attirer sur les lieux de la tuerie, un établissement de restauration rapide McDonald.

Sept ressortissants étrangers, trois Kosovars, trois Turcs et un Grec, font partie des neuf personnes tuées.

Les enquêteurs ont établi un lien "évident" entre la fusillade commise vendredi soir et le tueur norvégien Anders Behring Breivik, a annoncé samedi 23 juillet le chef de la police de Munich, Hubertus Andrâ.

"Le lien est évident", a-t-il dit lors d'une conférence de presse alors que la fusillade qui fait neuf morts a été commise cinq ans jour pour jour après le massacre de 77 personnes par l'extrémiste de droite Breivik.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a indiqué que son pays "condamne" cet acte. Le porte-parole de la diplomatie iranienne "exprime sa solidarité avec le peuple et le gouvernement allemand", indiquent les agences de presse Irna et Isna.

Le président François Hollande a adressé vendredi soir un "message personnel de soutien" à la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué l'Elysée.

Le président américain Barack Obama a promis vendredi aux autorités allemandes "tout le soutien dont elles ont besoin".

"La détermination de l’Allemagne, des Etats-Unis et de la communauté internationale au sens large reste intacte face à des actes de violence méprisable comme celui-ci", a souligné Josh Earnest, le porte-parole de la Maison Blanche, dans un communiqué.

Fusillade à Munich : 9 morts et 27 blessés, le forcené  s'est suicidé

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Attentat à Nice : Le tueur a préparé son attaque et a bénéficié de complicités

Le procureur de la République a affirmé que le tueur Mohamed Lahouiaej Bouhlel avait "bénéficié de soutien et de complicité". Il aurait projeté l'attaque plusieurs mois avant son passage à l'acte.

Le parquet a ouvert une information judiciaire et demande la détention provisoire des cinq suspects, a annoncé François Molins, procureur de la République de Paris, lors d'une conférence de presse jeudi 21 juillet, une semaine après l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts le soir du 14-Juillet.

Le parquet a demandé le placement en détention des quatre hommes et de la femme, qui étaient inconnus des services antiterroristes : Ramzi A. 21 ans, Chokri C. 37 ans, Mohamed Oualid W. 40 ans, Artan H. 38 ans. et Enkeledja Z. 42 ans. Les cinq suspects ont notamment été mis en examen pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste", a précisé le parquet

- Artan H et Enkeledja Z, ce couple d'Albanais est suspecté avec Ramzi A. d'avoir participé à la fourniture du pistolet automatique dont le tueur s'est servi pour tirer à plusieurs reprises sur des policiers avant d'être abattu.

- Ramzi A. est franco-tunisien, condamné à six reprises entre avril 2013 et mai 2015 pour vols, violences et usage de stupéfiants, il a reçu deux SMS envoyés par le tueur quelques minutes avant le carnage.

- Chokri C. ce Tunisien, au casier judiciaire vierge, est soupçonné d'être un des destinataires des cinq armes évoquées par le tueur dans le SMS. D'après des images de vidéosurveillance, l'homme était le 12 juillet sur la Promenade des Anglais aux côtés de Lahouaiej Bouhlel dans le camion lancé sur la foule deux jours plus tard. Ses empreintes digitales ont été découvertes sur l'une des portières du véhicule.

- Les investigations concernant Mohamed Oualid W. ont mis en lumière les très nombreux contacts entre ce Franco-Tunisien et le tueur : 1 278 appels ont été échangés entre les deux hommes depuis juillet 2015. Dans son portable, les enquêteurs ont retrouvé des images du 15 juillet montrant qu'il a filmé la promenade des Anglais, alors que les secours y sont encore, avant de se filmer lui-même.

Des photographies de cet homme, jusqu'à présent inconnu de la justice, prises dans l'habitacle du camion les 11 et 13 juillet, ont été retrouvées dans le téléphone du tueur. Mohamed Oualid W. qui était aussi régulièrement en contact avec Chokri C. avait adressé le 10 janvier 2015 un SMS à Lahouaiej Bouhlel "Je ne suis pas Charlie... Je suis content, ils ont ramené les soldats d'Allah pour finir le travail".

Mohamed Lahouaiej Bouhlel "semble avoir mûri son projet plusieurs mois avant le passage à l'acte", a ajouté le procureur, évoquant des recherches internet et des photos retrouvées dans le téléphone et l'ordinateur du terroriste.

Le Tunisien de 31 ans, arrivé en France en 2005, a été décrit par les témoins comme violent, instable, vivant loin des préceptes de l'islam radical, "mangeant du porc, buvant de l'alcool, consommant de la drogue et ayant une vie sexuelle débridée", avait détaillé lundi 18 juillet le procureur de Paris.

L'homme, qui présentait un "intérêt certain" mais "récent" pour la mouvance islamiste radicale, avait prémédité son acte, louant le camion puis semblant effectuer des repérages sur la promenade des Anglais dans les jours ayant précédé le carnage.

Des clichés retrouvés dans son téléphone, notamment des feux d'artifice du 14 juillet 2015 et du 15 août de la même année, pourraient accréditer la thèse d'un acte "mûri" depuis plusieurs mois.

Le 1er janvier, Lahouaiej Bouhlel avait également pris en photo un article de Nice-Matin intitulé "il fonce volontairement sur la terrasse d'un restaurant".

Le groupe État islamique a revendiqué l'attentat. Toutefois, a assuré le procureur, "le lien n'est pas établi à ce jour avec des acteurs de l'organisation terroriste Daech".

"Le pronostic vital de 15 blessés est toujours engagé", a par ailleurs déclaré François Molins au terme de sa conférence de presse. L'attaque au camion a fait 84 morts et plus de 300 blessés.

Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, qui s'est rendu à Nice au lendemain de l'attentat, sera de nouveau ce vendredi 22 juillet pour un hommage au commissaire Emmanuel Grout. Numéro 2 de la police aux frontières à l'aéroport, c'est l'une des 84 personnes tuées dans la soirée du 14 juillet par le camion fou qui a foncé dans la foule réunie sur la Promenade des Anglais pour le feu d'artifice.

Ce jeudi, le quotidien Libération affirme que, contrairement à ce qu'avait affirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, l'entrée du périmètre de la promenade des Anglais réservé aux piétons ce soir-là n'était pas sécurisé par la police nationale. "Un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer", affirme le journal.

Le président (Les Républicains) du Sénat Gérard Larcher souhaite "une enquête indépendante" sur le dispositif de sécurité en place le soir de l'attentat à Nice, sur lequel s'opposent depuis le gouvernement et la mairie (LR) de Nice dont son premier adjoint Christian Estrosi.

Une réquisition judiciaire urgente a été envoyée au centre de supervision urbain de Nice mercredi 20 juillet. Le parquet de Paris évoque un souci "d'éviter la diffusion non contrôlée de ces images". La municipalité refuse et va demander au procureur de mettre ces images sous séquestre.

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Attentat à Nice : Au moins 84 morts et des dizaines de blessés, dont 18 en "urgence absolue"

La France est encore une fois endeuillée par un attentat terroriste perpétré jeudi vers 23 heures, au soir de la fête nationale du 14 juillet, à Nice dans les Alpes-Maritimes. Au moins 84 personnes, dont au moins deux enfants, sont mortes sur la Promenade des Anglais, fauchées par un camion qui a foncé dans la foule sur une distance de deux kilomètres.

Le camion "est un poids lourd de 15 m de long qui roulait à 90 km/h", a raconté un témoin sur i-Télé. Des photos montrent le camion blanc criblé de balles, notamment sur le pare-brise. Une fois son camion arrêté, l'homme a ouvert le feu avec un pistolet avant d'être abattu par la police.

Son conducteur a été identifié, comme étant Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un homme de 31 ans né en Tunisie et domicilié à Nice.

La section antiterroriste du parquet de Paris a annoncé s'être saisie de l'enquête. Le parquet s'est saisi d'une enquête pour "assassinats et tentatives d'assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a précisé le parquet.

À ce lourd bilan s'ajoutent des dizaines de blessés, dont 18 se trouvaient "en état d'urgence absolue", selon le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu sur place dans la nuit. Le président François Hollande avait parlé d'"une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié" et a décrété trois jours de deuil national, les 16, 17 et 18 juillet.

"Après Paris, en janvier 2015 puis en novembre avec Saint-Denis, voici que Nice est touchée. C'est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste", a réagi le chef de l'État lors d'une allocution.

Le chef de l'État a confirmé vendredi 15 juillet le caractère "terroriste" de l'attaque meurtrière de Nice et annoncé une série de mesures pour renforcer la lutte antiterroriste, dont la prolongation de l'état d'urgence.

Fait exceptionnel, le président de la République a également annoncé sa décision "de faire appel à la réserve opérationnelle" constituée d'ancien militaires ou gendarmes, "en particulier pour le contrôle des frontières".

Le choix du mode opératoire et de cette date hautement symbolique évoquent les consignes de groupes jihadistes.

Dans un message audio diffusé en 2014, le porte-parole officiel de l'EI encourageait ceux qu'il nomme "les soldats du califat" à utiliser n'importe quelle arme disponible. "Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle", leur disait-il, "débrouillez vous (...) renversez-les avec votre voiture".

La ville de Nice a rapidement déployé une cellule de crise afin de répondre aux questions des familles. Le Plan blanc a notamment été déclenché et un numéro de téléphone a également été ouvert pour faciliter la prise en charge des victimes et informer leurs proches. Il s’agit du 04.93.72.22.22.

La cellule d'aide aux victimes du quai d'Orsay, déjà activée lors des attentats de 2015, est opérationnelle avec un numéro d'urgence après l'attentat de Nice, a annoncé le quai d'Orsay. Un numéro d'urgence est disponible au 01.43.17.56.46.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a observé un moment de silence vendredi matin en hommage aux victimes de l'attentat de Nice.

Les coureurs et dirigeants du Tour de France ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Nice, ce vendredi matin avant leur départ pour la 13e étape, un contre-la-montre en Ardèche.

L'attentat n'a pas encore été revendiqué.

“J’essaie de contenir ma colère”, a expliqué Christian Estrosi vendredi 15 juillet 2016 sur BFMTV et RMC. Le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur demande des explications au gouvernement au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 84 morts et des dizaines de blessés, dont 18 en "urgence absolue".

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Publié le par PIERRE HAMMADI
Euro 2016 - finale : un enfant portugais console un supporter français

Le supporter français consolé par un jeune garçon vêtu du maillot du Portugal alors qu'il pleurait après la défaite de son équipe en finale de l'Euro-2016, a été invité à séjourner au pays de Cristiano Ronaldo par l'agence nationale de promotion du tourisme.

"Le Tourisme du Portugal lance un appel afin de pouvoir identifier le supporter français et l'inviter à visiter le Portugal", a indiqué l'agence mardi dans un communiqué.

Les images ont fait le tour du web au lendemain de France-Portugal. La vidéo d'un enfant avec un maillot de Seleçao en train de consoler un supporter français après la défaite des Bleus.

Il s'appelle Mathis et il était de passage en région parisienne. Pour fêter son passage en 6e, ce supporter de l'équipe du Portugal de 10 ans a eu le droit d'assister au match dans la fan zone de la Tour Eiffel dimanche avec sa maman.

Interviewé par BFMTV comme le montre la vidéo ci-dessus, il raconte la spontanéité de son geste.

"C'était la remise du trophée, après maman voulait partir parce qu'elle disait qu'il y a des gens qui buvaient un peu. Puis à ce moment-là je vois ce Français qui pleure, mais moi je suis sensible quand les gens pleurent d'une défaite et je les comprends. Donc je viens le voir et je le console un peu."

Le geste du petit Mathis, fils d'immigrés portugais, "a traduit les émotions intenses de la finale et démontré la façon d'être affable, tolérante et authentique des Portugais", a ajouté le Tourisme du Portugal, en précisant que le petit garçon serait lui aussi son invité.

L'agence souhaite ainsi que le supporter anonyme "connaisse le Portugal et fasse l'expérience de l'accueil authentique des Portugais".

La Selecçao a battu les Bleus dimanche en finale de l'Euro-2016 (1-0, après prolongation), organisé par la France.

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