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Le blog de Pierre HAMMADI

Le blog de Pierre HAMMADI

Bienvenue à tous

Publié le par PIERRE HAMMADI

L'agence russe Russiaworks, une compagnie privée spécialisée dans le tournage par drones pour le compte du VGTRK, groupe de médias russe, a posté sur YouTube, le 26 janvier 2016, une vidéo montrant le niveau de destruction, quartier par quartier, immeuble par immeuble, dans la ville de Homs, en Syrie.

Depuis cinq ans, la guerre en Syrie a fait plus de 260.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. A Genève, l'ONU tente d'organiser un dialogue indirect entre les ennemis syriens afin de chercher une issue négociée au conflit.

Le pays est désormais divisé entre zones tenues par le gouvernement et zones tenues par les différents mouvements rebelles, notamment par l'Etat islamique. Le chaos syrien a permis l'essor de ce groupe jihadiste, qui a conquis de larges pans du territoire.

Ces images hallucinantes montrent des quartiers ravagés par cinq ans de guerre. Aucun immeuble n'est épargné.

Dimanche 31 janvier, un attentat anti-chiite revendiqué par l'Etat islamique a tué au moins 70 personnes, près de Damas.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

La République est généreuse avec ses anciens dirigeants. Chaque année, l'Etat débourse l'équivalent de 2,5 M€ pour Valéry Giscard d'Estaing. C'est un peu plus que pour Nicolas Sarkozy (2,2 M€) et pour Jacques Chirac (1,5 M€).

René Dosière, député PS et spécialiste du train de vie de l'Etat, a une explication : "Ses dépenses de fonctionnement (voiture, logement...) sont un peu plus chères. Comme la rémunération de ses collaborateurs. Mais le poste le plus lourd, ce sont les agents de sécurité qui surveillent ses résidences, à Paris ou à Authon, dans le Loir-et-Cher." Dosière estime que "2,5 millions, c'est sans doute un peu élevé...".

Giscard aura été le premier bénéficiaire d'une lettre — restée longtemps secrète — de Laurent Fabius, alors Premier ministre, datant du 8 janvier 1985 et "fixant de manière permanente le statut dans la nation des anciens présidents de la République". Ces règles — qui se sont ensuite appliquées de façon plus officielle à ses successeurs — lui permettent d'obtenir, en plus d'une dotation mensuelle de 6.000 € brut, un appartement de fonction, une voiture avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents.

"L'idée de cette lettre, c'était de montrer que l'Etat lui devait quelque chose eu égard aux services qu'il a rendus à son pays. Ce n'est quand même pas un individu ordinaire", justifie Dosière, qui aimerait toutefois qu'on revoie le statut des "ex-présidents".

"Il faudrait un vrai débat à l'Assemblée pour établir de nouvelles règles (s'il reste actif politiquement, s'il a un travail rémunéré) et fixer une limite dans le temps." L'allongement de la durée de vie et le quinquennat vont alourdir de facto les dépenses dues aux anciens hôtes de l'Elysée.

Ce mardi matin, Valéry Giscard d'Estaing n'est pas allé au bureau, dans ses spacieux locaux du boulevard Saint-Germain à Paris (VIe). Une pause pour son anniversaire : on n'a pas tous les jours 90 ans. C'est la seule concession à cette journée pas comme les autres. L'ancien président, qui a dit "au revoir" à l'Elysée il y a trente-cinq ans, n'a prévu aucune célébration publique.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

À quelques jours du début des négociations sur la nouvelle convention de l’assurance-chômage, la dégressivité des allocations est de retour dans le débat public. Les partenaires sociaux, qui devraient se réunir à partir de mi-février pour fixer les règles d’indemnisation du chômage, sont prévenus :

s’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord, "le gouvernement prendra ses responsabilités et évoquera toutes les pistes ", a affirmé dimanche 31 janvier la ministre du travail, Myriam El Khomri, chargée d’agréer la nouvelle convention. Et parmi "les pistes" figure notamment la réintroduction de la dégressivité des allocations.

En France, le montant perçu par les chômeurs est le même toute la durée de leur indemnisation. Le principe de dégressivité dans le temps, pratiqué dans plusieurs pays européens, correspond à une période d’indemnisation à taux plein, suivie d’une autre pendant laquelle le montant versé aux chômeurs est réduit. Ce mécanisme de baisse progressive a été expérimenté entre 1992 et 2001 et abandonné depuis, sans avoir démontré son efficacité sur le retour à l’emploi.

C’est pourtant une des options envisagées par le gouvernement, confronté à un chômage record – un peu plus de 3,59 millions de personnes (presque 3,85 millions, avec l’outre-mer) – et à un déficit de l’assurance-chômage de 4 milliards d’euros par an auxquels s’ajoute une dette qui devrait atteindre 29,4 milliards d’euros fin 2016.

La négociation "ne doit pas être que financière, elle doit permettre un retour à l’emploi", a fait valoir dimanche Myriam El Khomri, n’excluant donc pas le recours à la dégressivité des allocations pour y parvenir.

Des pressions qui ne sont pas du tout du goût des syndicats. Si le système est supposé généreux, seuls quatre chômeurs sur dix (43,1 %) sont actuellement indemnisés, rappellent-ils, une proportion en net recul. Pour un montant moyen de 1.057 euros net par mois (fin 2014).

Le risque, pour le gouvernement, serait que les négociateurs se déchirent sans aboutir, laissant à Manuel Valls le soin de prendre la main pour décider, lui-même, d'un tour de vis aux chômeurs à quelques mois de l'élection présidentielle.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Christiane Taubira, pourtant adepte des citations, s'est emmêlée les pinceaux dans Murmures à la jeunesse, paru moins d'une semaine après sa démission du gouvernement. La bourde de l'ex-ministre de la Justice s'est glissée dans cet extrait:

"Que sait-on de la force dépouilleuse de la passion si l'on ne sait qu'il est 'des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril', si l'on n'a fondu en titubant avec Jacques Brel suppliant Ne me quitte pas? Que sait-on des ailes que donne l'ivresse de l'autre si l'on n'a pris leçon de Jean Ferrat se perdant dans La Quête jusqu'à la déchirure?"

Sauf que ce n'est pas Jean Ferrat, mais bien Jacques Brel, qui tente, "sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile" dans La Quête... Ecrite en 1967, cette chanson fait partie de la version française de la comédie musicale L'Homme de la Mancha. Ici Jacques Brel-Don Quichotte explique la nature de sa "quête" à Dulcinée.

Outre cette confusion, Christiane Taubira cite pêle-mêle Descartes, Montaigne, Albert Camus, Jane Fonda, Angela Davis, Louis Aragon, Pablo Neruda, Oum Kalthoum, Mohamed Ali, les Beatles, Joan Baez, Bob Marley... et bien sûr Aimé Césaire, si souvent mentionné, y compris lors de son allocution après sa démission la semaine dernière.

Sur les réseaux sociaux, son erreur n'a pas manqué de faire réagir quelques lecteurs attentifs, plus ou moins moqueurs.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

À l'image du “A” pour jeunes conducteurs, une association des Yvelines, Signal Senior, a créé un macaron autocollant de 15 cm de diamètre qui arbore un “S” comme senior (4 €). Et ça marche : "Nous en avons vendu 2.500 en une semaine, dont beaucoup dans le Sud", explique Gilles Renard, son inventeur.

Le quinquagénaire ajoute : "Je vis à la campagne où la voiture est indispensable. Les seniors sont obligés, malgré leur âge, de prendre le volant pour faire leurs courses, aller chez le docteur, voir leur famille ou tout simplement acheter une baguette de pain. En un mot : pour être autonomes. C'est ce que m'ont signalé des amis de ma mère, 79 ans, qui se faisaient klaxonner à tout bout de champ et à qui on ne prêtait pas attention dans le flux de voitures. De fil en aiguille on en est arrivé à créer ce logo. Attention, c'est une démarche personnelle. Le macaron n'est pas obligatoire." L'autocollant “S” n'est pas imposé par la loi.

Contrairement à certaines idées reçues, les conducteurs de plus de 65 ans n'ont pas davantage d'accidents. C'est ce que confirme Vincent Montel, chef de la sécurité routière de l'Hérault. "Nous n'avons pas identifié davantage d'accidents en fonction de l'âge des personnes au volant.

En terme de comportement, les seniors sont irréprochables, ils ne conduisent jamais après avoir bu et sont relativement prudents. Certes, leurs capacités peuvent avoir été diminuées mais ils en sont pleinement conscients."

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Publié le par PIERRE HAMMADI

Les autoroutes françaises ne sont pas près de devenir gratuites, pas même le week-end comme l'avait proposé Ségolène Royal. Après des mois de conflit entre l'Etat et les sociétés concessionnaires, accusées par la Cour des comptes de profiter d'une véritable rente, un accord avait été trouvé. Nouveaux investissements contre allongement de deux ans des concessions.

Mais les tarifs autoroutiers vont aussi augmenter de 1,12% en moyenne au 1er février, soit une hausse supérieure à l'inflation comme celles que dénonçait la Cour des comptes. Elle s'explique en majorité par l'augmentation de la redevance domaniale, le "loyer" payé par les entreprises concessionnaires d'autoroutes (SCA) à l'Etat pour l'occupation du domaine public,selon l'association 40 Millions d'automobilistes. Il s'agit aussi de rattraper le gel des tarifs imposé par l'Etat en 2015.

"On paye le gel de l'année passée, et on paie aussi la hausse de la taxe domaniale, l'Etat a augmenté le loyer des sociétés d'autoroutes, les sociétés d'autoroutes ont tout répercuté sur les automobilistes", explique Pierre Chasseray, délégué général de 40 Millions d'automobilistes. "On avait la sensation que la ministre tenait ses engagements de gels de tarifs, et au final on se rend bien compte que c'est du vent".

En décembre dernier, Ségolène Royal "excluait" toujours une hausse supérieure à l'inflation. Elle n'a admis que début janvier, que cette hausse figurait bien "dans la convention de l'arbitrage" d'avril.

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Publié le par PIERRE HAMMADI

François Hollande accorde une "remise gracieuse" de peine à Jacqueline Sauvage, dimanche 31 janvier. Agée de 68 ans, cette mère de famille avait écopé de dix ans de prison, le 3 décembre dernier, pour le meurtre de son mari violent en 2012, après 47 ans d'enfer conjugal, d'un coup de fusil dans le dos.

"En octroyant par décret le relèvement de sa peine de sûreté de cinq années, il a réduit sa peine de deux ans et quatre mois. Ce qui veut dire concrètement qu'il a fait sauter le verrou de la peine de sûreté et qu'il permet à Jacqueline Sauvage de pouvoir être accessible à une libération conditionnelle dès la mi-avril 2016", ont-expliqué ses avocates dans un communiqué.

Vendredi, les trois filles de Jacqueline Sauvage avaient été reçues à l'Elysée, accompagnées de leurs avocates, pour demander au chef de l'Etat de gracier leur mère. "Il les avait écoutées longuement et avait décidé de se laisser le temps de la réflexion, en fait le week-end. Il a consulté le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas et a échangé avec le Premier ministre Manuel Valls. Il a à nouveau reçu ce dimanche à 18 heures les avocates de Jacqueline Sauvage pour leur annoncer sa décision", a déclaré l'entourage de François Hollande.

L'article 17 de la Constitution autorise le président de la République à exercer le droit de grâce (uniquement à titre individuel depuis 2008). Mais l'entourage de François Hollande avait rappelé récemment qu'il n'était, par principe, pas favorable à la grâce présidentielle. Il ne l'a d'ailleurs exercée qu'une seule fois, en permettant la libération conditionnelle, en janvier 2014, du plus ancien détenu de France, Philippe El Shennawy, sans éteindre sa peine.

Le cas de Jacqueline Sauvage a suscité une mobilisation croissante. Ses filles ont adressé au président de la République une demande de grâce, appuyée par de nombreux parlementaires et personnalités. Un comité de soutien s'est constitué, réunissant notamment la maire PS de Paris Anne Hidalgo, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit et le porte-voix du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon.

"Bien malgré elle, [Jacqueline Sauvage] est devenue le symbole de toutes les femmes battues. Il aura fallu toute sa souffrance pour que notre société, celle des hommes qui protègent les hommes, prennent la mesure de la condition des femmes", indiquait la fondatrice du comité de soutien, la comédienne Eva Darlan, dans une tribune publiée sur francetv info.

"Cette décision, c'est respecter la douleur d'une femme et des femmes", a-t-elle indiqué à francetv info à l'annonce de cette grâce. "Il faut maintenant que des commissions se mettent en place et surtout que les lois soit appliquées, car nous sommes démunies face à la violence", a ajouté Eva Darlan

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