"Elle aura un rôle, elle ne sera pas cachée, parce qu'elle partage ma vie, que son avis est important", avait martelé Emmanuel Macron pendant sa campagne, évoquant le rôle que son épouse Brigitte Macron pourrait jouer à ses côtés.
"Cette lettre a certainement ravivé l’intérêt des journalistes sur cette question mais n’a changé en rien notre position", indique un collaborateur de Brigitte Macron. Pas plus que la loi de moralisation et les affaires d’emplois familiaux n’ont influencé cette décision. "Il faut bien faire la différence entre les emplois familiaux qui sont des fonctions politiques rémunérées et le rôle public que Brigitte Macron doit tenir sans contrepartie financière", précise, en outre, l’Élysée.
"Brigitte Macron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose", a tweeté pour sa part Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement.
Christophe Castaner on Twitter
BrigitteMacron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose.
L'auteur de la pétition Thierry Paul Valette répond à ces annonces sur change.org : "Une très bonne nouvelle, l'Élysée recule. Il n'y aura donc pas de Statut officiel de première dame pour l'épouse du chef de l'Etat. La consitution et la loi ne seront pas touchés et aucun budget ne sera dédié comme l'a confirmé le porte parole Mr Castaner.
Mais il ne s'agit à ce stade que de simples déclarations officielles...Notre victoire sera réussie lorsque la charte de transparence sera écrite. Aussi nous maintenons notre pétition.
La victoire est morale mais elle dérange. Qu'un simple citoyen prenne la parole dérange, qu'il soit artiste dérange...Nous avons le droit de nous exprimer même si nous ne faisons pas partie de l'élite ni de la classe aisée.
Alors oui artistes, artisans, ouvriers, chômeurs, livreurs, petits salariés, mal logés à faible revenu etc...Nous avons le droit de nous exprimer. Cela s'appelle la liberté démocratique. Une pétition est un droit citoyen, le Président lui même le dit.
C'est un référendum moral, alors nous continuons à nous mobiliser. Je suis critiqué et accusé de vouloir faire le buzz. Et alors ce n'est pas un crime de faire un "buzz", de plus ce buzz permet de défendre nos idées et d'être entendus par le chef de l'État. Alors le buzzz est un outil démocratique aussi et tant mieux.
Donc ne lâchons rien jusque soit établi sur le papier qu'il n'y aura pas de Statut officiel de première dame comme l'a promis le chef de l'État suite à notre pétition et notre mobilisation.Et puis les attaques personnelles ne nous ferons pas taire bien au contraire".
"Juste n'insultons pas Brigitte Macron parce qu'il ne s'agit pas de sa propre personne mais simplement d'un statut que nous remettons en cause" a conclu l'"artiste peintre et auteur" et "citoyen engagé".