Le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (LR) a exprimé une partie de ses intentions quant à la primaire à droite. Et il n'a pas dévoilé que les siennes. Hier à Marseille, le pilier des Bouches-du-Rhône a, lors de ses vœux à la presse, dit tout le bien qu'il pensait de Nicolas Sarkozy.
"Il est courageux. Même s'il a pu se tromper, je considère que c'est le plus déterminé, le plus volontaire, je le soutiens", a-t-il déclaré, selon le récit qu'en fait La Provence ce mercredi. Mais il en a sans doute trop dit en affirmant, dans la foulée, que "avec Christian Estrosi et Hubert Falco, nous prendrons la même décision pour les primaires".
Le sénateur-maire de Toulon, Hubert Falco, n'a pas réagi. Le maire de Nice et nouveau président de la région Paca a affirmé qu'il soutiendrait le candidat capable de rassembler et de créer de l'emploi.
Nicolas Sarkozy publie un livre lundi 25 janvier pour dire sa vérité. L’ouvrage, préparé dans le plus grand secret, doit paraître aux éditions Plon, a confirmé sur son compte Facebook l’ancien président de la République :
"Si ce livre a un sens, peut-être une utilité, c’est que le moment était venu de la clarté. J'ai voulu faire cet effort d’aller chercher, au fond de moi, ma vérité sur mes erreurs comme sur mes réussites. Je veux vous dire, sans façon, sans artifice, ce que j’ai vraiment fait, et ce en quoi je crois pour l’avenir. Le seul verdict qui m’importera vraiment sera le vôtre, celui des lecteurs de tout horizon politique que je cherche moins à séduire qu’à inciter à comprendre la complexité des situations et l’enchaînement des événements.
Je connais la terrible crise de confiance que suscitent la politique et les politiques. Je ne veux en aucun cas m’exonérer de ma part de responsabilité personnelle dans cette situation. Mais peut-être verra-t-on dans cet exercice d’écriture une exigence d’authenticité pour rétablir la confiance. Mission impossible ? Peut-être. Mais au moins me serai-je exposé personnellement et aurai-je essayé. Cela fait bien longtemps que j’en avais envie. Chaque fois, je trouvais "une mauvaise raison » de me dérober. Pas le moment. Pas le temps. Pas l’envie. Aujourd’hui, j’ai franchi le pas. Je ne le conçois que face à face. C’est à vous que je veux parler".
Nicolas Sarkozy n'est pas officiellement dans la course - Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Alain Juppé, François Fillon, Hervé Mariton, Nadine Morano, ont, eux, déjà annoncé leur intention de participer à la compétition des 20 et 27 novembre prochains.
Primaire à droite : Gaudin soutient Sarkozy et assure qu'Estrosi fera de même
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