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Le blog de Pierre HAMMADI

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François Hollande n'a pas attiré les téléspectateurs sur France 2

Publié par PIERRE HAMMADI sur 15 Avril 2016, 13:25pm

François Hollande n'a pas attiré les téléspectateurs. Jeudi soir 14 avril sur France 2, ils étaient seulement 3,5 millions à suivre l'intervention du président de la République dans Dialogues citoyens.

Avec 14,3% de part d'audience, "France 2 se classe ainsi 2ème chaîne sur la durée de l'émission", indique France Télévisions. Cette émission spéciale arrive derrière la série Falco sur TF1 (4,6 millions de téléspectateurs). Pendant ce temps, sur TMC, Les Visiteurs 2 ont attiré 2,2 millions de téléspectateurs (9,7 % ). 
Pourtant, comme le rappelle Le Point, l'émission avait débuté tôt, à 20h15, pour maximiser l'audience.  

Ce faible score représente à peine plus d'un tiers que celui enregistré par l'émission lors de l'intervention télévisée du président au mois de février, qui était diffusée simultanément sur deux chaînes, TF1 (5,4 millions de téléspectateurs) et France 2 (4,4 millions), soit 9,9 millions en cumulé. Il est aussi inférieur à celui du JT de France 2 de la veille. 

L'audience du "Dialogues citoyens" de ce jeudi soir a été également nettement inférieure à celle de "En direct avec les Français", en novembre 2014, sur TF1, la dernière émission au cours de laquelle le chef de l'Etat s'était retrouvé face à des membres de la société civile. Il avait alors attiré près de huit millions de spectateurs.

Dans l'émission François Hollande a affirmé que le pays "va mieux". "Il y a plus de croissance, il y a moins de déficit, il y a moins d’impôts, il y a plus de compétitivité, il y a plus de marges pour les entreprises, il y a plus de pouvoir d’achat pour les salariés. Voilà ce que j’ai fait depuis quatre ans, et voilà pourquoi je vais poursuivre jusqu’au bout ", a-t-il martelé.

Revenant sur les récentes sorties d'Emmanuel Macron, qui a lancé son mouvement transpartisan En marche! cette semaine, François Hollande a déclaré: "Je ne vais pas l'empêcher de s'adresser aux Français, chercher des idées nouvelles, et convaincre". "Il doit être dans l'équipe, sous mon autorité".

Face au mouvement Nuit debout contre la loi El Khomri, le chef de l'Etat a jugé "légitime" que la jeunesse "veuille s'exprimer". Ajoutant: "La jeunesse n'est jamais satisfaite et elle a raison de ne pas l'être. Moi, je ne vais pas me plaindre qu'une partie de la jeunesse veuille inventer le monde de demain plutôt que de regarder avec nostalgie le monde d'hier". Toutefois, la loi travail "ne sera pas retirée, mais qu'il y ait des corrections, qu'il y ait des discussions avec les organisations syndicales - en tout cas celles qui maintenant comprennent le sens et même appuient cette réforme, oui", a-t-il affirmé.

"Je ne renie rien de ce que j'ai dit au Bourget. Je serai jugé sur la place accordée à la jeunesse" a indiqué le chef de l'Etat. "Et donc sur cette exigence que la jeunesse a de vivre mieux que la génération précédente". "C'est vrai, ce n'est pas le rêve (...) J'espère pouvoir vous convaincre".

François Hollande est revenu sur l'échec de la constitutionalisation de la déchéance de nationalité. "J'ai ressenti le besoin d'une réponse, d'une mesure symbolique", a rappelé le chef de l'Etat en se remémorant des scènes dont il a été témoin le 13 novembre dernier. "Quand j'ai dit que ces individus ne méritaient pas d'être Français au Congrès, tout le monde s'est levé", a-t-il poursuivi avant de regretter que "les calculs politiques" se sont "mêlés" au débat.
Pour le président de la République, "si le texte avait été soumis au Parlement dans les semaines qui ont suivi ce discours, ce texte aurait été adopté".

"Il n'y aura pas d'interdiction dans l'université", a fermement lancé François Hollande. Réagissant à la sortie de son premier ministre, Manuel Valls, qui a estimé cette semaine qu'il "faudrait" légiférer dans ce sens, le chef de l'État s'est montré catégorique, rappelant que la fac était "un lieu de liberté, avec des règles qui ont toujours été celles de la liberté syndicale, la liberté politique, et la liberté religieuse". Le président a par ailleurs confié qu'il "regrettait" de n'avoir pas voté la loi sur l'interdiction de la burqa en 2010.

Interrogé sur la montée du FN, François Hollande a assuré: "Je considère que je suis responsable", avant de préciser que la montée de l'extrême droite était un phénomène européen. "Il faut faire attention à pas prendre un médecin qui puisse tuer le malade", a prévenu le chef de l'État. "La colère, je l'entends. (...) La solution qui consisterait à fermer les frontières, à sortir de l'euro, de la mondialisation, à être un pays qui n'ait plus d'images, d'idéal, elle n'est pas bonne."

Le chef de l'État a confirmé sa promesse de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production de l'électricité en 2025. Soulignant que la loi de transition énergétique de 2015 avait entériné cet engagement, il a prévenu que ce processus se ferait "étape par étape". "D'ores et déjà, j'avais fait cette promesse - nous allons fermer Fessenheim à partir de 2019. Et ce sera à EDF, puis à l'Autorité de sûreté nucléaire, de nous dire quelles sont les centrales qui devront être fermées", a-t-il par ailleurs déclaré.

Confronté à des sondages catastrophiques, François Hollande a proclamé que la France "va mieux", annonçant qu'il dévoilerait en fin d'année ses intentions sur une éventuelle candidature en 2017. 

 

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