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Le blog de Pierre HAMMADI

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Financement de la campagne 2012 : Après Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy entendu par les juges

Publié par PIERRE HAMMADI sur 16 Février 2016, 12:46pm

Nicolas Sarkozy est arrivé, mardi 16 février au matin, chez les juges d'instruction parisiens pour être entendu dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 2012. L'ancien chef de l'Etat, qui risque une mise en examen, est ainsi rattrapé par l'affaire Bygmalion, du nom d'une société de communication créée par deux proches de Jean-François Copé.

Nicolas Sarkozy, qui ambitionne de disputer la primaire de son camp à l'automne pour revenir au pouvoir en 2017, est arrivé en voiture vers 8h40 au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. Il peut aussi être placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre cette agence de communication et l'UMP (devenu Les Républicains) pour dissimuler un dépassement du plafond légal des dépenses de campagne.
But de la fraude : la prise en charge par l'UMP d'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de campagne pour éviter qu'elles ne dépassent le plafond autorisé et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait tout de même été le cas.

Plusieurs cadres de Bygmalion, son comptable, ainsi que Jérôme Lavrilleux à l'UMP, ont reconnu l'existence de la fraude aux fausses factures, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy pour l'avoir décidée ou en avoir eu connaissance. "A mon avis, il est impossible qu'il en ait été informé", avait affirmé en garde à vue Jérôme Lavrilleux, ex-bras droit de Jean-François Copé.

"L'argument d'une campagne qui dérape est une farce", a affirmé Nicolas Sarkozy aux enquêteurs le 4 septembre. Il a renvoyé la responsabilité des fausses factures sur Bygmalion et l'UMP dirigée alors par Jean-François Copé, qui a été placé la semaine dernière sous le statut de témoin assisté.

Malgré ses dénégations, les juges pourraient considérer que Nicolas Sarkozy doit être mis en examen. Selon une source proche de l'enquête, le délit de financement illégal de campagne peut être constitué par le simple fait de dépasser sciemment le plafond des dépenses de la part du candidat, signataire de son compte de campagne. L'enquête est aussi ouverte pour faux, abus de confiance et escroquerie. Les juges ont mis en examen treize anciens responsables de l'UMP, de la campagne ou de Bygmalion.

Quatre personnes ont été mises en examen en janvier dont l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert.

La semaine dernière, c'est Jean-François Copé qui avait été entendu comme témoin assisté. Il en était ressorti sans être mis en examen.

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